16 Juin, date inscrite en lettres d’or dans le cadran de l’histoire africaine. Cela fait déjà 38 ans jour pour jour que le continent noir commémore les douloureux événements des enfants de Soweto (au pays de Madiba). Nous étions en 1976 lorsque ces êtres à la fleur de l’âge périssaient dans les rues et ruelles sous les balles de l’Afrique du Sud raciste. Leur seul crime : manifester pour plus de liberté et d’égalité.
Ce fut le combat de David contre Goliath. Les plus forts, armés jusqu’aux dents, au nom du sentiment de supériorité du Blanc sur le Noir ont massacré le génie et l’élégance d’âme qui dormaient dans le cerveau et les cœurs des plus faibles dont le seul crime aura été de dire non à l’apartheid dans leur pays.
La lutte pour la liberté, l’indépendance malgré le coût humain considérable a fini par avoir raison de l’oppression, l’injuste et le racisme. Le glas de ce régime sans pitié a sonné avec la libération miraculeuse de Nelson Mandela dont le nom est inscrit au panthéon des Grands Hommes en février L’année suivante, tous les pays d’Afrique célébraient l’enfance africaine sous l’égide de l’OUA. Vive les enfants d’Afrique !
En 2014, la célébration de la journée de l’enfant africain doit être une occasion privilégiée pour nous : pères, mères, décideurs de méditer sur les questions des droits des enfants.
C’est avec amertume que nous constatons qu’en 2014, au Mali comme ailleurs, des enfants vadrouillent dans les rues à l’heure des classes, faute de moyens suffisants pour les scolariser.
Ces enfants, ils se retrouvent sous des abris de fortune dans les camps de réfugiés à cause de conflits dont ils subissent les conséquences sans connaitre les causes. Ces enfants, on les dénombre par milliers qui passent de vie à trépas à cause de la faim ou encore d’une simple piqûre de moustique.
Puisse le tout puissant éclairer les décideurs sur la condition de l’enfant où qu’il se trouve.
Bonne fête aux enfants d’Afrique et d’ailleurs.
Idrissa I. MAIGA