On n’apprécie jamais assez le bonheur que lorsqu’on l’a perdu, pour paraphraser un propos du Président Félix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire. On peut dire autant de la liberté, et encore plus, de la sécurité individuelle et collective. De quel bonheur peut-on dire aux Maliens, lorsqu’ils vivent avec l’inquiétude, la crainte et l’incertitude des instants à venir ? Lorsque ceux qui ont dédié leur vie à la défense de la nation et à la sécurité des Maliens, nos vaillants soldats, tombent par dizaines, par semaines et mois, de quelle confiance peut on avoir des pouvoirs élus pour changer la donne politique et sécuritaire ?
La question sécuritaire reste entière, les FAMAs continuent de subir de lourdes pertes contre des groupes armés terroristes, sans avoir la capacité de riposte nécessaire, malgré les promesses du président IBK à Ségou, lors des funérailles des soldats victimes de l’attaque de Nampala, en juillet 2016. Pire, après Nampala, il y a eu Gossi, Kera, Gao, Diabali, Bulikesi, Rharous et Dogofiri ; des attaques meurtrières, assorties malheureusement de décomptes macabres de nos frères et de nos enfants.
Plus que jamais l’heure est grave, et les interrogations des plus persistantes que pressantes sur les capacités de la gouvernance politique et sécuritaire du pouvoir en place, se posent. En quatre ans de règne, le pays a reculé sur des questions essentielles qui ont présidé à l’élection du président IBK par les Maliens : la bonne gouvernance, la sécurité, l’exercice de la souveraineté de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Oui, la Conférence d’entente nationale s’est tenue il y a un mois, oui, des autorités intérimaires ont été mises en place dans les régions du nord, donnant un signal sur l’application de l’accord négocié avec les groupes armés rebelles, oui et un nouveau Premier ministre est nommé… et cela peut donner l’impression que ça bouge au Mali. Si le nouveau premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a donné l’impression de brandir une baguette magique en apportant une accalmie à la fronde des syndicats de la santé, de l’Enseignement secondaire et dans le dossier de la FEMAFOOT, il se bute tel à un airain, à la grève illimitée des Enseignants du supérieur et à celle des enseignants du nord. Et quelle avancée peut-on noter dans la mise en œuvre du Mécanisme opérationnel de Coordination, du processus de DDR (Démobilisation, désarmement réintégration) ?
B. Daou
Les maliens n’ont ni la sécurité physique avec les attaques terroristes, ni la sécurité alimentaire, ni la sécurité de bien être. Les maliens sont totalement déboussolés et ne savent à quels saints se vouer. Les maliens n’ont aucune chance malgré toutes les potentialités de ce pays les dirigeants sont restés inaudibles face à leur cris depuis la nuit des temps. Aucun régime depuis le régime socialiste de Modibo KEITA n’a eu pité du peuple malien qui pourtant est resté fidèle à leurs gouvernants successifs de l’indépendance à ce jour. Parent pauvre des dividendes des ressources du pays, le peuple malien continue de souffrir par le comportement de ses gouvernants. Tout fini un jour sauf le puissance d’Allah le tout puissant, ce peuple attend toujours le jugement d’Allah.
Honnêtement, le bilan est globalement négatif. Ce régime a échoué partout là où on l’attendait le plus. Il ne peut plus rebondir. Il faut une nouveau président en 2018. Wa salam !
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