Edito : Bamako une véritable poudrière

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Tiemoko Traore, dirpub Le Pouce
Tiemoko Traore, dirpub Le Pouce

Dans la nuit du vendredi au samedi, deux individus en possession d’armes automatiques, de grenades ont pris pour cible le restaurant « la Terrasse » situé dans le quartier populaire de l’Hippodrome, en commune 2 du district de Bamako faisant au moins cinq morts parmi lesquels on compte un Français, un Belge et des Maliens et de nombreux blessés. Cela a lieu au moment où un document est parafé entre le gouvernement du Mali et des groupes armés du nord, à Alger. Il faut signaler à ce titre que le MNLA et alliés, ne sont pas signataires de ce préaccord.

Jusque-là, Bamako avait été épargné par les attentats terroristes et rebelles. Mais personne n’est surpris par ce qui vient de se passer après la découverte d’un arsenal de guerre à Samanco. Si Bamako avait été épargnée, cela ne veut pas dire que Bamako était sécurisé. Au contraire, de l’avis de beaucoup de personne, Bamako est une véritable poudrière depuis que la rébellion a éclaté dans les régions nord du pays. «Les têtes pensantes de la rébellion, sont à Bamako » aiment à ironiser certains. Pourtant, le niveau de sécurité n’a pas été élevé dans le district. Le banditisme résiduel a même pris des proportions inquiétantes, ces derniers temps. De plus en plus, des individus en possession d’armes et munitions de guerre, sont appréhendés par les forces de sécurité et relaxés sur instruction des plus hautes autorités. Le ministère de la Sécurité intérieure, un portefeuille taillé sur mesure pour le Général Sada, semble être dépassé par les évènements. Aucune mesure sécuritaire à la hauteur du risque (terroriste) n’est prise. Sauf veiller à ce que toute tentative de coup d’état soit vite étouffée La vie continue à Bamako comme si le pays n’était confronté à aucun risque terroriste. Après ce qui vient de se passer, il y a lieu de s’interroger sur le dispositif sécuritaire et le professionnalisme de nos forces de sécurité. Les patrouilles doivent être régulières, renforcées et être plus sérieuses avec des équipements à hauteur de mission. Comme sous l’ère de feu le colonel Tiécoro Bagayogo, les fouilles de véhicules doivent être initiées de jour comme de nuit. La surveillance de certains lieux de cultes ou adeptes religieux, doit être de mise de même de certains édifices publics (cité administrative, ponts, marchés publics…) sans pourtant créer la paranoïa. Le discours religieux doit être contrôlé… Le Général Sada Samaké et son équipe doivent se montrer à la hauteur ou céder leurs fauteuils. C’est aussi cela la valeur des grands hommes.

Tiémoko Traoré

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2 COMMENTAIRES

  1. LES CRIMES COMMIS A BAMAKO , A GAO ET A KIDAL AU CAMP DE LA MINUSMA /LES AUTEURS SONT CONNUS DE TOUS (LE MNLA ET SES ALLIES) ET LA GATTIA AUSSI BIEN QUE LE GOUVERNEMENT MALIEN ONT INTERET A LIBERER KIDAL LE ¨PLUTOT POSSIBLE……………. 8)

  2. Aux journalistes nullards qui font de la propagande à peine voilée pour les fainéants violeurs mnla et alliés terroristes sans oublier ces pays pyromane-pompiers qui souffle le chaud et le froid au Mali, nous avons tout compris.

    Il n’y aura pas une paix durable dans notre Maliba tant que nos autorités continuent cette politique de favoritisme pour les fainéants, racistes, violeurs mnla et alliés terroristes au détriment de nous autres jeunes Mali qui tirent le diable par la queue.

    Toutes ces distraction consistent a faire la préssion sur nos autorités pour qu’ils puissent accepter les caprices de c’est apatrides racistes et esclavagistes faineants violeurs mnla et alliés terroristes. Et puis, une minorite insignifiant au nord du Mali.

    Ils connaissent très mal les maliens, donc peine perdue…

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