L’actualité est marquée par le meeting géant, tenu ce dimanche 10 février au stade du 26 mars. A-t-il était initié par le bureau du Haut conseil islamique du Mali (HCI) ou par la personne de son président, l’iman MahamoudDicko ? Nous n’en savons rien, tellement que de nombreux commentaires ont été véhiculés autour de ce meeting émaillé par un spectacle désolant autour de la maudite somme de 50 millions de FCFA. Cette somme envoyée au président du Haut conseil comme contribution financière à l’institution musulmane a été montrée, filmée par l’imam Dicko qui la fera ensuite retourner. Un communiqué a été aussitôt pondu par le Gouvernement pour se justifier. Avec une mobilisation des grands jours, le meeting dit ‘’de bénédiction pour la paix et la réconciliation nationale’’ s’est tenue avec l’allure d’une rencontre politique, où les principaux organisateurs que sont Dicko et le chérif de Nioro N’Bouillé Haïdara, ont exigé du président de la République IBK de démettre son Premier SoumeylouBoubèyeMaïga. Cette exigence a valu aux Maliens de se poser un certain nombre de questions : meeting de bénédiction pour le Mali ou meeting de règlement de compte? La paix est-elle le souci majeur de nos “religieux” qui devraient avoir pitié du Mali, menacé de disparition? Vu la situation du pays, est-il opportun d’exiger la démission du chef de l’Exécutif ? Pourquoi cette fronde religieuse contre SBM qui a réussi à organiser le scrutin présidentiel dans une situation d’insécurité grandissante ? N’est-il pas grand temps d’avoir pitié du Mali, notre bien commun, en mettant l’intérêt général au-dessus des intérêts personnels et égoïstes ?
En tout cas, c’est au Mali que l’on peut assister à un tel chantage exercé sur la classe politique par des « religieux » qui se servent de la religion pour faire la politique. Il n’est pas interdit que les imams fassent de la politique puisque ce sont des citoyens à part entière, mais il est très dangereux qu’ils se servent de la religion pour faire de la politique dans un pays à majorité pauvre et analphabète. Ayons pitié du pauvre Mali !!! Notre Maliba qui se trouve d’ailleurs à un tournant extrêmement dangereux. Nous sommes sur la corde raide !
Le tissu social est déchiré, le nord du pays est divisé, le centre est plongé dans un conflit interethnique, les citoyens sont abandonnés à eux-mêmes. Le rôle d’un bon religieux, c’est plutôt de prier pour le pays et non d’exiger la démission d’un chef d’Institution.
Le numéro 1 malien, IBK, se pliera-t-il à l’ultimatum de Dicko et de M’Bouillé ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, si SBM partait dans ces conditions, ce serait une erreur fatale. Ce sera le point de non-retour dans une pratique de chantage et d’intimidation, jusqu’à ce que le pays prenne flammes à cause d’un conflit sérieux entre des groupements religieux qui réclament tous des millions de partisans. Si nous savons que le Mali actuel est plein de haine, de violence, de rivalités à tout prix, même bas; plein d’armes blanches et à feu, cette rivalité entre les divers groupements religieux pourrait dégénérer en conflit armé. Ceux qui se réjouissent d’une démonstration de force devraient savoir que nous marchons sur des couteaux doublement très tranchants. De ce fait, il est impératif que nous ayons un peu pitié du Mali et des pauvres Maliens qui ont souffert à cause de cette crise interminable !
Ayons pitié du Mali !!! Au lieu de se battre contre SBM, il faut se battre pour le Mali qui agonise. Tôt ou part, SMB s’en ira, mais le Mali, notre bien commun, demeura.
Aliou Touré
Le Mali, Le Mali!
Que des opportinustes polico-réligieux! Ils ne font que et ne cherche que de sucer notre sang. Tous ces cris, pour juste trouver de quoi manger! Les réligieux n’ont pas leur place dans sur la scène politique, c’est vrai, mais qui les a mis làbas? Si je ne me trompe pas, C’est Boua avec son ventre bédonnant.
C’est lui qui a signé un pacte avec eux pour son accession au trône en 2013. “Qui sème le vent recolte la tempête”.
Je vous jure, ni IBK, ni Soumi ni aucun de ces politiciens de tous les jours (certains sont là depuis le temps de Modibo et/ou Moussa et ils n’ont rien fait pour ce pays) ne peut sauver le Mali.
Il faudrait faire “table rase” pour amener des personnes toutes fraiches exemptes de toute souillure, vol, machination politico-financière; pour refaire ce pays.
Seuls les naïfs sont étonnés de ce comportement des religieux.
Il fallait s’y attendre quand IBK a commencé par les courtiser en les imitant dans leurs façons de parler.
N’a t’il pas exprimé qu’ il fait partie de leurs communautés,qu’ en contrepartie s’ils de mobilisent pour lui,il fera ceux qu’ ils veulent?
N’a t’il pas exprimé implicitement que ses autres concurrents sont des CAFRES,surtout SOUMAILA CISSE pour avoir leurs soutiens?
IBK a t’il eu pitié du Mali en permettant aux musulmans de s’introduire dans l’espace politique?
IBK CONNAISSAIT,MIEUX QUE QUICONQUE,LES CONSÉQUENCES DE L’INTRUSION DES RELIGIEUX EN POLITIQUE.
Sa folie du pouvoir ne lui permettait pas d’envisager de se passer des religieux.
Ceux qui se passent actuellement sont les conséquences des actes posés par IBK avant d’arriver au pouvoir.
MAHMOUD DICKO A ÉTÉ FABRIQUÉ PAR IBK.
Tout le monde se rappelle que c’est Mahmoud Dicko qui a provoqué le départ du procureur de la république au tout début du mandat d’Ibk.
Qu’ on sache qu’il est en conflit avec le religieux car il y a plus puissant que lui qui exerce la pression sur le MANDE MASSA.
LA FRANCE S’EST OPPOSÉE À LA VOLONTÉ DE MAHMOUD DICKO DE NÉGOCIER AVEC IYAD AG GHALLI.
IBK s’est exécuté contre sa volonté provoquant le départ du prédécesseur de SBM.
Les actes posés en politique se payent toujours.
IBK est entrain de les payer.
Maintenant il faut sauver le Mali.
On a crû le faire partir par les élections,il a prouvé qu’ il fait partie de ces chefs d’État qui ne sont pas dégagés par les élections
Qu’ il préfère se soumettre aux injonctions des français que de satisfaire ses compatriotes.
EXPRIMER DE LA PITIÉ POUR LE MALI,C’EST S’ENGAGER À FAIRE PARTIR IBK.
Travailler pour rester dans le statu quo ,c’est enfoncer le Mali.
Les forces démocratiques ne doivent pas laisser les religieux prendre leurs places.
Elles doivent profiter de leurs colères comme IBK a profité de leurs naïvetés pour accéder au sommet de L’ÉTAT.
Que les religieux arrivent à dégager IBK n’est pas aussi bon pour notre pays.
Les forces démocratiques doivent gagner cette bataille pour permettre aux religieux de regagner leurs places qu’ ils ne devraient jamais quitter.
La situation est tellement grave qu’ il ne s’agit pas d’avoir pitié du MALI,mais de le sauver qu’ IBK est entrain d’enfoncer dans le trou.
C’est à IBK d’avoir pitié du MALI en permettant la formation d’un gouvernement de large ouverture par le vrai vainqueur des élections présidentielles .
En le permettant,il aura montré qu’ il aime le Mali.
Comme il n’a jamais aimé,qu’ il a toujours voulu le pouvoir pour ses délices,il n’acceptera jamais cette solution que si la France le lui impose.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
Merci pour votre brillant exposé, je pense que le rôle des religieux est de prier pour le Mali, de faciliter la cohésion sociale et la paix et non de s’ingérer dans la politique . IBK ne doit pas se plier à leur volonté. SBM doit rester. Si IBK accepte ce chantage ça ne finira jamais et dans ce cas ou serait l’autorité de l’état. Le Mali ira a la dérive.
Bonsoir
A quoi bon de serepentir si c’est pour ensuite aller refaire du mal ?
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