Notre Armée souffle ses 64 bougies à une période charnière de son évolution, disons de sa construction. L’Armée malienne, à travers les mots mêmes de son Chef suprême, s’est «imposée comme un acteur essentiel de la souveraineté et de la sécurité de notre pays».
Ces mots ont une place de choix dans le discours du Général d’armée Assimi Goita, Président de la Transition, dans son traditionnel message à la Nation à l’occasion de la fête de l’Armée. Nous tenons l’Armée rêvée par les pères fondateurs, celle qui défend et qui construit, celle qui permet le sommeil et protège le gite. C’est-à-dire le fer de lance de notre lutte pour la liberté, pour la justice, pour la dignité.
Le Chef de l’État veut parler du soldat première classe dans la savane du Gourma, du maréchal de logis dans la forêt de Boulkessi, du garde dans les ergs du Tilemsi, du policier dans les rues de Goundam, de l’aviateur dans le super Tucano au-dessus des falaises de Bandiagara, du soldat 2è classe dans la forêt du Wagadou et tous ces soldats, de leur hiérarchie, arc-boutés sur leurs plans tactiques pour contrer l’ennemi et assurer la quiétude de leurs compatriotes.
Avec le Chef suprême des Armées, nous parlons de cette Armée malienne qui a permis à notre pays de devenir un acteur important de la sous-région, celle qui est le socle de la construction de la Confédération des États du Sahel (AES) avec nos pays frères du Burkna Faso et du Niger. Oui, cette AES qui refonde les idéaux des pères de l’Afrique indépendante qui voulaient nous éloigner du joug colonial, de l’impérialisme et de toutes formes de domination étrangère.
Ce combat ne sera pas sans sacrifice humain de nos FAMa qui méritent à ce titre un mémorial tel qu’initié par les autorités nationales. Quant au sacrifice financier et matériel, il continuera pour garantir une montée en puissance constante de notre Armée avec l’annonce par le Chef de l’État de l’acquisition de nouveaux équipements et surtout la mise en place d’une véritable industrie militaire. C’est dire que notre Armée se prépare à entrer dans une ère industrielle nationale et maitrisée en adéquation avec ses besoins. De quoi couper le sommeil à l’ennemi, sinon l’installer dans une insomnie chronique et une angoisse infinie.
L’AES tiendra par la puissance de ses Forces armées et de sécurité, leur doctrine inspirée de ses écoles de guerre et les nouveaux paradigmes géopolitiques que notre organisation impose dans notre sous-région, voire sur tout le continent. Par son alignement sur les aspirations des peuples, elle impose à la Cedeao et à l’UA de se réajuster ou de péricliter. C’est le lieu de se féliciter d’un nouvel état d’esprit qui nous arrive du Ghana avec son nouveau président, John Dramani Mahama dont le discours panafricaniste tranche avec les velléités impérialistes de notre ancienne organisation.
Le Premier ministre, Général de division Abdoulaye Maiga et sa délégation ont pu s’en rendre compte lors de l’audience que leur a accordée le dirigeant ghanéen, à Accra en milieu de semaine dernière. «Nous avons noté les décisions souveraines non seulement du Mali mais aussi du Burkina Faso et du Niger, de former une confédération… Malgré cette nouvelle situation, nous devons continuer à préserver nos relations et à œuvrer à l’intégration sous régionale».
On appelle cela du pragmatisme. Il faut y voir ici un peu de Kwame Nkrumah et de John Jerry Rawlings. Normal venant du candidat élu du parti de l’ancien aviateur président. C’est à espérer que le Président John Dramani Mahama saura raisonner ses autres frères pour qu’ils regardent les nouvelles transformations de notre sous-région avec beaucoup plus d’africanisme et de panafricanisme.
Sinon que leur dire, qu’avec l’AES «nous défendons un seul Espace, occupé par un unique Peuple, partageant un Destin commun», comme l’a dit le Chef de l’État, dans son message à la Nation dimanche soir. Une devise qui vaut conseil.
Alassane Souleymane
Ce journaliste semble vivre la PÉRIODE DE LA GUERRE FROIDE en osant espérer constater que le REPRÉSENTANT DU PEUPLE GHANEEN va mettre ses pas dans ceux des USURPATEURS DÉLINQUANTS du Mali.
Depuis la fin de la guerre froide c’est à dire à la fin des années 1980,l’environnement international exige la gestion des États par les REPRÉSENTANTS DES PEUPLES.
Depuis les indépendances au début des années 1960 jusqu’à la fin des années 1980,l’environnement international acceptait la gestion des ÉTATS par les USURPATEURS c’est-à-dire les responsables de coup d’Etat.
Il a été constaté que ces USURPATEURS sont responsables de la formation d’une mafia au sommet des États destinée à détourner les maigres ressources publiques vers les paradis fiscaux empêchant les peuples de lutter efficacement contre le sous développement.
Ainsi un PROCESSUS DÉMOCRATIQUE a été initié!!!
Au Mali, il a été entamé après une révolution populaire qui a obligé des officiers supérieurs maliens à déposer l’USURPATEUR MOUSSA TRAORE en place depuis deux décennies.
Une nouvelle LOI FONDAMENTALE a prévu de qualifier le coup d’Etat de CRIME IMPRESCRIPTIBLE.
Les maliens ont agi ainsi du fait d’avoir vécu les conséquences désastreuses du coup d’Etat du 19 novembre 1968 par des officiers subalternes incultes.
Le 22 mars 2012 ,des soldats conduits par un capitaine ont chassé un ÉLU de la présidence de la République.
On n’a pas tardé à vivre les conséquences:la perte des deux tiers du territoire national et l’intervention humiliante de l’armée française.
Depuis le PROCESSUS DÉMOCRATIQUE a été mis entre parenthèse.
Un homme politique incapable de conquérir le pouvoir par les URNES a été choisi et soutenu par les puchistes.
IBK est ainsi élu en manipulant les maliens à le considérer comme celui qui va redonner au Mali son honneur bafoué
L’insécurité n’a cessé de progresser.
Ses proches chargés d’assurer sa sécurité,constatant que le peuple malien peut récupérer son pouvoir en exigeant des élections sincères et transparentes après avoir obtenu la démission D’IBRAHIM BOUBACAR KEITA de la présidence de la République,ont décidé de prendre le pouvoir.
Il s’agissait de continuer à mener des activités mafieuses initiées par les puchistes de 2012 parmi lesquelles les trafics de drogue.
Pour continuer à manipuler le peuple, les hommes politiques sont accusés d’être responsables de la destruction de l’armée malienne.
Le choix est fait d’appeler les mercenaires russes et continuer à privilégier les achats d’armes comme entamés par IBK sans résultats palpables.
En ce jour de la fête de l’armée malienne, le Mali reste un pays insécurisé,treize ans après la chute de l’élu ATT, quatre ans après le départ humiliant de l’élu des puchistes, trois ans après l’arrivée des mercenaires russes.
Maintenant, un RÉGROUPEMENT PUCHISTE appelé AES est considéré comme une structure panafricaine permettant de sécuriser le territoire national.
On pense que le PEUPLE GHANEN a élu un homme politique pour suivre des puchistes criminels.
Alassane souleymane fait partie des cadrés opportunistes prêts à tout pour se faire aimer des tenants du pouvoir,même s’ils sont responsables de CRIME IMPRESCRIPTIBLE.
Le peuple malien va juger comme il l’a fait deux décennies après le coup d’Etat du 19 novembre 1968
N’en douter pas!!!
https://www.maliweb.net/international/ghana-le-president-john-dramani-mahama-nomme-un-envoye-special-aupres-de-laes-3091881.html