Les électeurs maliens étaient convoqués aux urnes le 18 juin 2023 pour départager deux camps, celui du OUI et le camp du NON. Au finish, selon les résultats provisoires officiellement proclamés par l’Autorité Indépendante de Gestion des élections, AIGE, le camp du OUI semble l’emporter avec 97, 00 % de Oui contre 3,00 % de non. Avec un taux de participation de plus de 39 %, toujours selon les chiffres officiels communiqués par l’AIGE, le projet de nouvelle constitution passe en attendant le quitus de la Cour Constitutionnelle. Faux rétorque le camp du non qui semble du coup remettre en cause et la fiabilité des chiffres, et la transparence du scrutin et son caractère inclusif et enfin il met en doute la légitimité de la loi fondamentale et demande purement et simplement l’annulation du scrutin. Va-t-on assister à un bras de fer post-référendaire entre le camp du OUI et celui du NON ? La question mérite d’être posée quand on sait que le camp du NON est vent débout et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
En Effet, en conférence de presse la semaine dernière, des partis politiques, d’associations de la société civile et des personnalités indépendantes, regroupés au sein du Front Uni contre le Référendum ont fait une déclaration dont voici un extrait : « Le Front Uni contre le référendum, composé de partis politiques, de regroupements politiques, d’organisations de la société civile et de personnalités indépendantes, engagés dans la défense des droits du peuple malien, réaffirme son profond désaccord et sa ferme opposition au référendum qui s’est tenu le dimanche 18 juin 2023. Cette consultation, présentée comme légale et légitime, en réalité inconstitutionnelle et arbitraire, a été imposée au peuple malien en violation flagrante des dispositions pertinentes des (articles 26, 40, 41, 71, 75, 85, 118 et 121) de la constitution du 25 février 1992, en vigueur, qui garantit pourtant les conditions, mécanismes et procédures pour un processus référendaire juste et transparent…. » Ce communiqué sonne comme une déclaration de guerre aux autorités de la transition et à tout le camp du OUI.
Le camp du OUI va-t-il accepter de monter sur le ring pour croiser le fer avec le camp d’en face ? La réponse est sans nul doute non car il perdra cette bataille faute d’arguments très solides. Rien que le faible taux de participation, ensuite la non-participation des électeurs aux opérations de vote dans beaucoup d’endroits du pays, enfin d’autres écueils évoqués par le camp du NON, qu’il pense être une violation de la loi électorale, comme entre autres l’anticipation de la campagne, l’utilisation des t-shirts et autres gadgets toutes choses interdites par la loi électorale. On peut affirmer sans risque de se tromper que les autorités n’ont absolument rien à gagner dans un duel avec le Front du NON. Donc il revient, en toute humilité, au gouvernement de tendre la main au camp du NON pour éviter une crise post-référendaire, alors même qu’il y a d’autres joutes électorales importantes. Les autorités de la transition doivent mettre balle à terre en engageant sans délai un dialogue franc et constructif avec le camp du NON afin de trouver un compromis dynamique au grand bonheur du peuple malien qui aspire à la paix et à la tranquillité.
S’agissant du bilan proprement dit, si nous reconnaissons que les opérations de vote se sont déroulées sans coup férir dans beaucoup d’endroits du pays, force est de constater qu’elles ont, non seulement, été perturbées dans des zones au centre du Mali, mais aussi et surtout elles n’ont pas eu lieu dans beaucoup d’autres endroits à l’image de Kidal, à cause de l’insécurité pour certaines zones ou par manque de volonté des ex-rebelles qui disent ne pas se reconnaitre dans la nouvelle constitution, qui ne prendrait pas en compte les points contenus dans l’accord de paix et de réconciliation
En somme, le gouvernement doit tirer toutes les leçons des errements et autres violations de la loi électorale pour mieux préparer les autres scrutins qui sont tout aussi cruciaux.
Youssouf Sissoko
“…Ce communiqué sonne comme une déclaration de guerre aux autorités de la transition et à tout le camp du OUI….”
T’EN FAIT PAS. ILS AURONT EN FACE DES MILLIONS DE GENS A QUI PARLER….
COMME ON LE DIT, LES “YEUX NE PEUVENT SOULEVER UN FARDEAU, MAIS ILS DISTINGUENT CLAIREMENT UN POIDS LEGER ‘DUN LOURD”
La CONFISCATION DU POUVOIR recommande la violation de la loi électorale au risque de ne pas être effective.
En 2013,quand les putschistes ont décidé d’imposer leur candidat IBK, ils ont foulé aux pieds la loi électorale.
MAHMOUD DICKO A MENÉ CAMPAGNE DANS LES MOSQUÉES AU VU ET AU SU DE TOUT LE MONDE.
Des officiers proches des puchistes ont fait campagne pour IBK comme on l’a constaté avec l’actuel ministre de l’administration territoriale pour le OUI.
LE PEUPLE MALIEN A ÉTÉ MANIPULÉ À VOTER POUR IBK.
On vit les conséquences avec une deuxième transition en moins d’une décennie et une insécurité qui est encore aggravée.
CHAQUE ACTE POSÉ PAR LES TENANTS DU POUVOIR À UNE CONSÉQUENCE.
MODIBO KEITA s’est séparé du bureau politique de l’US RDA sans congrès.
Les militaires ont su qu’il n’a pas de base politique solide et en ont profité.
Son successeur puchiste MOUSSA TRAORÉ s’est révolté contre son bienfaiteur français.
Les officiers supérieurs qui l’entourent en ont profité pour le déposer, le service de renseignement français fermant les yeux.
La légitimité de son pouvoir venait de la protection de la France.
ALPHA OUMAR KONARE s’est fait élire par un PARTI POLITIQUE REPRÉSENTATIF DU PEUPLE MALIEN.
Il s’est appuyé sur ses cadres durant ses deux quinquennats.
L’ADEMA PASJ A OCCUPÉ LES FONCTIONS STRATÉGIQUES DU GOUVERNEMENT DURANT LES DEUX QUINQUENNATS D’ALPHA OUMAR KONARE.
À part le dernier chef de gouvernement, MODIBO KEITA, nommé quand les hostilités électorales ont commencé, tous les chefs de gouvernement sont issus de l’ADEMA PASJ.
Un pouvoir ne peut pas être plus légitime.
C’EST POURQUOI ALPHA OUMAR KONARE EST LE SEUL PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU MALI À NE PAS CONNAÎTRE DE COUP D’ETAT.
Pourtant aucun président de la République du Mali n’a subi la haine de ses opposants qu’ALPHA OUMAR KONARE parmi lesquels les héritiers de son processeur dictateur MOUSSA TRAORÉ qui avait des hommes placés au sein de l’armée malienne.
SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA, CADRE DE L’ADEMA PASJ,DIRECTEUR DE LA SÉCURITÉ D’ETAT D’AOK, EST PASSÉ PAR LÀ EXPLIQUANT LA HAINE FÉROCE DES HÉRITIERS DU DICTATEUR ABOUTISSANT À SON ASSASSINAT.
ATT,le successeur D’ALPHA OUMAR KONARE, a piétiné l’assemblée nationale.
AUCUN DE SES CHEFS DE GOUVERNEMENT N’A ÉTÉ NOMMÉ EN FONCTION DE LA MAJORITÉ PARLEMENTAIRE.
Du ba ba en démocratie, si on veut tenir compte des préoccupations de la population.
IL A ACHETÉ LES PARTIS POLITIQUES AFIN DE STABILISER SON POUVOIR AU DÉTRIMENT DE LA STABILITÉ DU MALI.
ATT n’a pas connu les souffrances de son prédécesseur.
Il n’a pas connu les mouvements de la rue répétitifs.
Il a compris très tardivement qu’il a travaillé avec les hommes politiques mafieux, non avec les représentants du peuple,quand le peuple malien ne l’a pas soutenu après un complot international conduit par Sarkozy.
CE SONT CES HOMMES POLITIQUES MAFIEUX PARMI LESQUELS IBK, CHOGUEL MAIGA… QUI ONT MANIPULÉ LE PEUPLE MALIEN CONTRE ATT.
Le peuple,rendu lucide pendant le mandat d’IBK, est sorti massivement pour accueillir ATT revenu de son exil et manifesté sa reconnaissance après son décès.
Manipulé,il ne pouvait pas le faire pendant qu’il en avait besoin.
ATT aurait fait de l’ADEMA PASJ sa majorité parlementaire, rien de tout cela ne serait arrivé.
Son successeur IBK n’était pas véritablement légitime car incapable de former une majorité parlementaire avec son parti politique comme l’a été ADEMA PASJ.
Il s’est fait élire,non pas par le RPM, son parti politique, ni par la majorité parlementaire autour du RPM, mais par des puchistes et les religieux.
C’est eux qui l’ont déposé.
MAHMOUD DICKO, l’homme politique qui a mené campagnes dans les mosquées, mobilisant les maliens à la place de l’indépendance,les COLONELS, proches du puchiste SANOGO l’ont obligé à démissionner.
Actuellement les mêmes erreurs se produisent.
Ce référendum est illégitime.
C’est un coup de force qui est en cours car les mêmes hommes politiques mafieux qui ont accompagné ATT et IBK sont autour des COLONELS.
Le Mali doit suivre le processus démocratique entamé en 1991,s’il veut se sécuriser.
CE SONT LES CANDIDATS QUI DOIVENT PROPOSER DES IDÉES DESTINÉES À SÉCURISER LE MALI AU PEUPLE MALIEN.
L’homme politique qu’il aura été élu mettra en exécution ses idées devenues celles des maliens après son élection.
C’est la seule façon de sécuriser le Mali.
Il n’y en pas d’autres!!!!
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