Elu par 77% de ses concitoyens en 2013, le Président Ibrahim Boubacar Kéita a hérité d’un Etat complètement à genoux. Malgré les difficultés rencontrées au début et le manque de soutien de l’élite politique qui s’est érigée en opposition, l’homme a su se frayer le chemin pour s’orienter.
Son ingéniosité et sa perspicacité ayant joué en sa faveur.
Très tôt, le Président IBK, alors nouvellement élu, a entrepris une kyrielle de voyages à travers le monde pour trancher le nœud gordien que constitue la crise politico-sécurité qu’il a héritée.
De conférences en conférences et de rencontres en rencontres, le Chef de l’Etat n’a ménagé aucun effort pour ramener le Mali dans le concert des Nations.
Devant les tribunes de l’ONU, de l’UE, de l’UA, de la CEDEAO, de l’UEMOA, du G5 SAHEL, dans les rendez-vous bilatéraux et multilatéraux, le Président IBK a largement et ardemment plaidé pour la cause de son cher Mali.
Si la sueur ne se voit pas sous la pluie, le processus de paix au Mali a quant à lui, connu une évolution positive, même s’il n’est pas soutenu par certains qui, au lieu de cheminer vers l’essentiel, se sont imbriqués dans les querelles personnelles, sans issue.
Quatre années durant, c’est contre vents et marées qu’IBK est parvenu à faire revenir les partenaires du Mali. Ces derniers, en guise d’une conscience renouvelée, appuient les actions du Chef de l’Etat dans la reconstruction d’un Mali nouveau.
Les inébranlables efforts agricoles ont soustrait le Mali de l’insécurité alimentaire.
Avec la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire, l’armée malienne aussi retrouve sa lettre de noblesse.
Concernant la région de Kidal, autrefois vue en une sorte de goulot d’étranglement contre le retour de la paix au Mali, IBK y a réussi le pari de réinstaller l’Etat.
D’autre part, les actions du Président IBK au plan politique se traduisent par la mise en place de la Haute Cour de Justice, la législation d’une loi consacrant le ‘’Chef de file de l’opposition’’…
L’organisation de la Conférence d’Entente nationale, prévue par l’Accord d’Alger, dont le fruit est la Charte d’Entente.
Après les élections législatives de 2013 et communales de 2016, le Président a poursuivi ses actions avec les réformes nécessaires pour la fluidité dans la gouvernance, en initiant la révision constitutionnelle qui doit doter le pays d’un Sénat, d’une Cour des Comptes, et d’autres instruments démocratiques en phase avec notre époque.
Se contentant d’inventorier ces actions, car étant innombrables, nous ne devons que saluer cette labeur en quatre années de gestion d’un pays en lequel, personne ne croyait plus avec la crise politico-sécuritaire et terroriste de mars 2012.
Au nord du pays où les choses ont bougé avec l’effectivité du mécanisme opérationnel de coordination et l’installation des autorités intérimaires, la confiance est de mise entre les parties signataires de l’accord de Bamako.
Peu à peu, avec le retour au calme, les réfugiés maliens ayant fui les combats vers les pays voisins, regagnent leurs villes d’origine.
Reste maintenant à consolider les acquis.
La Rédaction