Edito : 2014, une année vécue en rouge et en noir

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Moustapha Diawara - pardonnons - avance - marasme
Moustapha Diawara

En termes de couleurs de l’année, celle qui a retenu toutes les attentions dans notre pays est  l’année ‘’blanche’’. Oui, ces années ou tous  les efforts scolaires et académiques de toute une nation sont devenues caduques pour cause politique. Mais  cette année de 2014, qui  s’achève aura été une année à la fois rouge et noire pour les Maliens.

Pas à cause de la violation répétitive des ‘’lignes rouges’’ du président IBK. D’ailleurs, après quinze (15) mois de gouvernance, on cherche toujours à savoir où commencent ces ‘’lignes rouges’’,  et où est ce qu’elles se terminent.

Avec une économie au rouge, ou tous les indicateurs sont au rouge, il ne manque que du vin rouge aux experts pour dénicher la source du mal.

Avec cette faiblesse devant les hommes à la ‘’peau rouge’’, tout le peuple est en train de rougir de honte.

Cette situation fait que la presse, sans répit est en train de tirer constamment à boulets rouges sur les autorités.

Les citoyens, sans sens civique sont en train de bruler à longueur de journée les feux rouges.

On n’a pas besoin d’ouvrir le livre rouge de Mao pour admettre que l’insécurité grandissante est en train de faire couler du sang rouge dans tous les recoins du pays.

Cette année finissante (2014) n’a pas été que rouge, elle a aussi été noire.

Comme le drapeau noir des salafistes. Comme toutes ces pages noires du 20H de l’ORTM, annonçant le crash d’Air Algérie sur notre territoire, le massacre de nos préfets et sous préfets à Kidal, les décès successifs de Mme Kéita Mariam Travelé , de Fantani Touré, de Madou Dakolo et dans une certaine mesure du patriarche Intallah Ag Attaher…

Une année noire avec ces fumées noires soulevées sur les marchés Rose, de Médine, de Colas et de la maison des artisans.

On a l’impression que durant les 365 jours de cette année finissante,  le peuple malien dans sa majorité aurait broyé du noir.  A cause de ces surfacturations au noir, ces marchés enfouis sous du voile noir et ces épreuves de bac déroulées dans le noir.

Rien, absolument rien n’a pu dépeindre ce tableau trop noir pour un peuple pauvre d’Afrique noire.

Dans le choix pour la gouvernance, les promotions au noir et le travail au noir ont embrumé l’horizon et brisé l’espoir.

Pour accompagner cette année 2014, à sa tombe, à défaut du vin rouge, une bonne dose du café noir n’est pas de trop. Sinon, acceptez de rougir de honte. Bonne année 2015 !

Moustapha Diawara

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2 COMMENTAIRES

  1. Les temps sont graves…

    Il faut ne faut pas perdre la raison…. IBK est complètement dépasse…. il ne comprend rien…. Le peuple malien doit se préoccuper de son avenir en se levant en bloc pour barrer la route a la partition programmée et soutenue par IBK le traitre…

    Il faut exiger une concertation nationale sur un problème national…la sauvegarde de l’unité nationale et de la dignité de notre pays. C’est de l’avenir de nos enfants et petits enfants qu’il s’agit…
    Tieble, l’opposition et même une partie de la fameuse maudite majorité présidentielle ont raison… Meme cheytane Mariko que l’on soupçonne de connivence avec les criminels de Kidal trouve que les accords tels qu’ils sont consacrent la partition du pays sans mentionner indépendance ou fédéralisme a deux vitesses…

    Il faut se préparer pour ces négociations…. L’accord actuel n’est pas bon…. Ou est dons passe Ibk avec sa grande gueule pourrie de latrine publique… pour le condamner lui qui se dit fort.

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