Ce mardi 20 Aout 2019, les éléments des eaux et forêts en poste de Frentoumou dans la commune rurale du Mandé sont tombés sur le corps d’un jeune homme environ 30 ans révolu dans un ravin sur l’axe RN5 Bamako-Conakry. Les forestiers ont vite alerté les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie d’Ouezzindougou pour constations des faits.
Ce corps sans vie a été découvert à Frentoumou dans la forêt des monts manding. Il s’agit visiblement d’un jeune homme qui frôle la trentaine d’années n’a été toujours pas identifié jusqu’aux dernières nouvelles. Car, il était dépourvu de toute pièce sur place pouvant l’identifier. Les choses se compliquent davantage dans la mesure où la dépouille était en état de putréfaction avancée. La victime était habillée d’un pantalon bleu agrémenté d’une chemise grise, de chevelure noire et au pied nu au moment de la découverte.
Alertée la brigade territoriale de la gendarmerie d’Ouezzindougou a envoyé une équipe sur les lieux avec un médecin légiste. Selon une source, la mort de ce jeune homme serait à liée à un accident qui aurait été fait depuis quelques semaines sans découvrir la victime et son partenaire. A en croire notre source, l’auteur de cet accident se serait évaporé dans la nature pour manifester son refus volontaire de porter les responsabilités de cette mort.
Le médecin légiste a conclu que le jeune homme n’est pas mort suite à un acte criminel mais des blessures suite à un accident.
Dès l’arrivée les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie d’Ouezzindougou accompagnée d’un médecin.
Ces conclusions du médecin-légiste sont rejetées par une source qui privilégie une autre piste.
Selon les usagers et les riverains, la forêt classée du Mandé constitue aujourd’hui sans doute une zone d’insécurité à ciel ouvert où se réfugient les bandits les plus recherchés. La forêt est aussi un lieu approprié pour les hommes politiques pour leurs sacrifices afin de conquérir le pouvoir.
Donc plusieurs circonstances sont interprétées dans la mort de ce jeune retrouvé sans vie dans la foret de Frentoumou. Selon une autre source, la mort de ce jeune homme peut être située dans un contexte de règlement de compte entre les orpailleurs dans la zone du Mandé. « Ses ravisseurs peuvent le suivre depuis les zones d’orpaillage afin de le piéger dans un accident pour enlever ses biens », nous a confié un habitant de Frentoumou.
Une chose sûre et certaine, la recrudescence du banditisme dans la forêt classée du Mandé a atteint un seuil exceptionnel.
La rédaction