Des nominations et promotions auxquelles nous assistons très souvent, le trafic d’influence et le copinage infestent. Des pratiques qui heurtent bien de sensibilités, surtout de gens qui ont à cœur, le développement socio- économique de ce pays.
Après les dures épreuves qu’il a traversé tout au long de l’année écoulée, notamment celles ayant trait à l’aéronef présidentiel et les matériels et équipements militaires, le président de la République aspire, à un Mali apaisé, gouverner à relever l’image d’un pays totalement débarrassé de la malversation, de la corruption, du népotisme et du trafic d’influence.
Le Mali dont il rêve tant, n’a que faire des comportements à même de ternir son image d’homme d’honneur, soucieux de l’avenir de son peuple, du bonheur et de l’honneur de son peuple. Aujourd’hui, les maliens qui n’avaient jamais douté un seul instant de sa très grande probité morale, rêvent avec lui, du changement de leur mode de vie, de leur quotidien abonné à la quasi galère. Ces maliens des villes et des campagnes, savent que le président qu’il est, refuse l’arbitraire, l’iniquité. Ils savent aussi, que, très souvent, que ce sont ceux- là qui gravitent dans son sillage, notamment aux hauts postes de l’Etat, qui créent la chienlit.
Ce pays qui sort péniblement de la crise dans laquelle, elle est engouffrée depuis mars 2012, a besoin de toutes ses ressources humaines, économiques et sociales. Il n’a pas besoin de prédateurs n’assurant que leurs seules arrières, au détriment de celles du reste des forces vives du pays. La lutte contre la corruption et toutes les pratiques néfastes à la bonne gouvernance, passe forcément par la guerre contre le népotisme et le trafic d’influence, choses qui ne seraient plus loin de reprendre du service.
Sory de Motti