De Vous à Moi : Googluck Jonathan, Boko Haram et l’opposition politique.

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Sory Haidara dirpub "La Nouvelle Patrie"
Sory Haidara dirpub “La Nouvelle Patrie”

Nullement étonné que le président nigérian, Goodluck Ebelé jonathan, se soit sorti intact de l’attentat terroriste qui le visait en début de semaine dans un etat du nord de son pays, alors qu’il tenait un meeting de campagne. Son prénom , Goodluck, se traduisant par bonne chance en français, illustre pratiquement tout dans sa vie. Vice- président, poste généralement dévolu aux chrétiens lorsqu’on sait qu’au Nigeria, les musulmans ont la mainmise sur le fauteuil de président, Goodluck Ebele Jonathan, arrive au pouvoir quand on ne l’attendait pas du tout. La maladie suivie de la mort du président.

Surprise, il prête serment, enterre le défunt et s’installe aux commandes du géant ouest africain. Un coup dur pour son opposition qui vient de perdre le pouvoir au moment où, elle s’attendait le moins, et depuis, voilà les ennuis. Boko Haram, l’organisation terroriste, faisant désormais allégeance et  entre en action et déstabilise progressivement le nord dans sa partie Est sans que son armée, la plus grande en terme de soldats et d’officiers, ne puisse y mettre un terme.

Face à cette immonde terreur qui s’installe, le Président chrétien qu’est Goodluck Ebelé, fait le mou. Pourquoi ? Il se murmure depuis, que l’hydre jihadistes, n’est qu’une création des mecontents du nord et leurs satellites tapies au sein des forces de défense et de sécurité. Mais puisque, cette déstabilisation du pays touche pour l’instant le nord du pays, pourquoi ne pas faire le profil bas.

L’activisme de Boko Haram, calcul pour calcul, nuit tout d’abord à l’opposition nordiste qui voit là, la déstabilisation de l’ensemble de son bastion électoral. Est-ce la lecture que fait le palais à Abuja ?

Possible, car, cette semaine même, après le meeting au cours duquel, il était singulièrement visé, le président du plus vaste état ouest africain, s’est dit préoccupe tout en promettant d’en finir dès l’après scrutin. Alors, qui peut encore dire, que les nigérians englués dans la nasse jihadiste, ne sont pas victime des querelles politico- politiques de leurs propres dirigeants.

 

Sory de Motti

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