De quoi je me mêle : Bendougouba versus Anefis

Le processus de Anefis aurait coûté à l’Etat 150 millions Cfa. Or, nous natifs de Séféto et de Kokofata, notre processus de Bendougouba a coûté bien moins. Eux, les enturbannés étaient de bons voisins avant de devenir des ennemis irréductibles, à force de prendre l’argent des politiciens ou de servir d’éclaireurs à des convois suspects. Or nous, nos deux villages sont brouillés depuis que l’administrateur colonial a préféré installer le camp de garde dans une des localités, négligeant l’autre que Kouroukan Fouga avait pourtant décrété chef-lieu de toute la zone. Entre nos deux villages, il n’y a eu aucun mariage depuis l’année du houleux match de football où le gardien de but de Kokofata, sur une balle de penalty contrée du pied gauche, a traversé tout le terrain pour aller marquer l’unique but de la partie contre Seféto dont le goal criait au hors-jeu, les mains levées au ciel. Or, ces enturbannés de l’Adrar eux, ont continué à épouser les uns les ex conjoints ou conjointes des autres. Notre conflit intercommunautaire est donc bien plus sérieux que le leur. Et si l’Etat ne fait rien, les deux villages vont s’auto-décimer.Au lieu d’aller se mêler des crises ne le regardant pas, de surcroît dans des zones qui lui sont interdites sans la permission des femmes et des enfants, qu’il vienne finance notre rencontre à nous. Le temps presse. Il faut parachever le processus de Bendougou. Cent millions Cfa pour chaque village et 50 millions pour rembourser les dépenses de Bendougouba conformément à la jurisprudence. Signé par les autorités intérimaires de Kokofata, Ag Faguimba et de Séféto, OuldHaganda.
Adam Thiam
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KISSINGERComparaison n'est pas raison mon cher Adam Thiam. Le gouvernement en finançant le forum de Kidal n'avait que d'autres ambitions que de pouvoir discuter avec les ex-rebelles afin de lever les boucliers à leur niveau qui constitueraient des obstacles à la paix.9 ansRépondreLike (0)
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yugubanéJustement, c'est ce qu'il ne fallait pas ! Quand des trafiquants de drogue, des violeurs et des assassins prennent des armes pour s'adonner à leurs activités, ce n'est pas avec l'argent de leurs victimes ( contribuables) qu'on peut les amener à la raison. Une autre chose, si KIDAL fait partie du MALI, il est dans son intérêt et l'intérêt de tous que l'État investisse ses maigres sous à KITA plutôt que de les à KIDAL qui est l'une des villes les plus stériles du monde et abritant l'un des peuples les plus insolvables au monde. Continuez à flatter ce régime et l'endormir, le jour qu'il apprendra à ses dépens que nous sommes pas prêts à sacrifier le MALI utile pour entretenir les voyous, il serait trop tard pour lui et pour KIDAL. Parce que avant tout Kidal est la plus perdante dans cette affaire, les bandits s'en fichent des leurs qui meurent sur la route des camps......9 ansLike (0)
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LA TORPILLEOn peut bien demander à l'état de jeter un regard sur une situation sans pour autant l'accuser à tort et lui rejeter une certaine faute. Que le parachèvement des accords d'anéfis coûte plus cher que celui de Bendougou ou vice-versa; le plus important c'est que la paix puisse revenir entre ces communautés. Le fait que le gouvernement accorde de l'importance au processus d'anéfis est que celui-ci peut constituer un frein à la mise en œuvre des résolutions des accords de paix.9 ansRépondreLike (0)
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ADJA CAMARALa crise entre les communautés arabes qui a été à la base des consultations d'anéfis regardent bel et bien le gouvernement car en plus de se passer sur le territoire de notre pays; ces derniers ont sollicité en bonne et du forme le gouvernement qui ne pouvait donc que les accompagner. C'est ce que les responsables des pourparlers de Bendougou doivent faire.9 ansRépondreLike (0)
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COULIBALY YacoubaDe toutes les façons les Touareg n'aimeront jamais les autres maliens, mais comme une partie du Mali ne peut pas dire rester là bas au Nord et nous nous resterons au Sud, on est obligé de se rassembler en un seul bloque, sinon je crois que ce pays du Sud est totalement différent de ce pays du Nord où les gens croient qu'en persécutant l'autre ils pourrons gagner le combat du bonheur éternel. Pourtant cela est faux et très faux, les touareg se rendrons compte très prochainement. Qu'Allah le tout puissant aide et protège le Mali qui est au bord du précipice. NB: Les touareg sont en erreur, ils le saurons très prochainement. Le Sud les donne tout depuis toujours, sans ce Sud ils seraient parti dans leur nomadisme de toujours en abandonnant cette partie entre les mains de ceux qui savent qu'il y a une richesse cachée dont ils ont la capacité d'exploiter.9 ansRépondreLike (0)
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BaltazarConscients de l’ampleur des mutations socioéconomiques en cours, nous devons aborder le processus de développement à l’échelle de l’Afrique à travers « le prisme de la fragilité », en renforçant la capacité d’une part de déceler et prévenir les conflits, et d’autre part d’intervenir lorsqu’ils se déclenchent.9 ansRépondreLike (0)
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Buneil est crucial de prévenir que les autorités du nords orientent de manière disproportionnée les revenus tirés de leurs ressources naturelles, vers des dépenses d’armement, au détriment des besoins essentiels des populations.9 ansRépondreLike (0)