Le ton monte entre partisans du “oui” et ceux du “non” à la révision constitutionnelle. Depuis quelques jours, ce qui aurait pu être un débat démocratique est en train de tourner à l’escalade verbale.
Si le camp du refus multiple meetings, conférences et autres actions pour damer le pion au régime, la mouvance présidentielle travaille sur un autre terrain. En plus d’interdire des manifestations dans certaines localités, ses menaces et invectives s’invitent dans le débat. Mardi, en conférence de presse, le secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM, parti au pouvoir), Me Baber Gano, ministre des Transports, n’est pas allé de main morte contre l’opposition.
Selon lui, l’opposition est dans les dérives comme la diffamation, la présomption, l’intoxication de l’opinion en infiltrant la société civile, les milieux religieux. Me Gano a déclaré tout de go que les jeunes sont utilisés comme boucliers et sur les réseaux sociaux. De quoi faire sortir le parti au pouvoir de sa réserve et l’engager dans l’application de la loi contre les fauteurs de trouble.
Dès lors, on sent le RPM dans une logique de répression et d’exacerbation de la tension.
Me Baber Gano gagnerait plus à modérer le ton.
DAK
On ne peut déclarer aucune victoire quand il s’agit d’un homme comme IBK et son entourage directe qui ondoient et louvoient d’un moment à l’autre et d’un espace à l’autre, véritables phénomènes qui ne se souci que d’eux-mêmes avec le regard rivé sur les autres non d’accord avec eux et qu’ils voient comme des pestiférés. Quel comportement bizarre envers ses propres compatriotes qui refusent le mensonge, le vol en bande organisée, la surfacturation des marchés publics et les tricheries sans cesse. Le Mali doit disparaitre pour renaitre avec des hommes et des femmes ayant d’autres orientations que de s’enrichir sans cesse par la destruction des deniers publics chèrement obtenus à la sueur du front du citoyen lambda, le pauvre peuple du Mali qui vocifère sans arrêt sous le joug des dirigeants du pays est considéré par ces autorités comme des moins que rien, elles boivent le sang de ce peuple sans aucun pitié et sans état d’âme. Le Mali n’existe plus depuis longtemps, il est dans l’œil du cyclone.
Gano doit faire beaucoup attention, car être au pouvoir ne veut rien dire dans une démocratie comme la notre. Attention, attention, attention Baber, l’octroie de quelques millions de FCFA ne doit faire perdre quelqu’un dans sa lancée de soutenir coûte que coûte un pouvoir aux aboie.
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