Les usagers de l’axe Sevaré-Gao souffrent le martyre. Fierté nationale jusqu’à une date récente, ce tronçon, construit par l’Autorité de la route Sevaré-Gao (Arseg), n’est plus que l’ombre de lui-même. Mares, lacs et cratères ont fini par manger tout l’asphalte. La crise du Nord explique en partie cet état de chose.
Mais que dire de l’axe Bamako-Kayes ? Un chemin de croix. Même à bord de véhicules adaptés, on ne peut ne pas ressentir les rigueurs de ce voyage. Sur Bamako-Nioro, c’est pareil. Bamako-Koulikoro ne déroge pas à la “règle”. De plus, la quasi-totalité des routes de la capitale sont dans un état de dégradation très avancée.
En plus des accidents provoqués, cette situation est de nature à entraver le développement. Ici même, quelqu’un disait que la route précède le développement et s’était voué corps et âme à la tâche. Feu le Pr. Mamadou Lamine Traoré, qui n’était pas tendre avec le président Alpha Oumar Konaré, parlait aussi à son compte de “démocratie globalement goudronnée”.
Alors, IBK réveillez-vous pour résoudre cette crise de route !
DAK
Tant que la corruption et le vol en bande organisée existera, le Mali ne profiterait jamais, jamais et jamais d’infrastructures décentes et bien entretenues. Il y a de cela seulement 8 mois que la capitale Bamako a eu 17 milliards selon la Ministre du transport et de l’équipement d’alors pour reprendre toutes les grandes artères de la capitale, aujourd’hui allez-y revoir ces artères, on dirait que rien n’avait été investit sur ces routes, comment expliquer cela? Avec de tel comportement comment construire ce pays? Personne ne contrôle personne, personne ne sanction personne, nous sommes dans un circuit infernal où un jour le feu s’emparerait de tout en même temps et ce jour là nous n’aurons que nos yeux pour pleurer, cette scène n’est pas loin de nous. Voleurs continuez à voler, corrupteurs et corrompus continuez à corrompre et nous verrons comment cela finirait?
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