Commentaire : Triste fin de règne annoncée pour Blaise Compaoré

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Bruno D SEGBEDJI

Il y a deux Blaise Compaoré. Le premier, c’est l’homme qui est arrivé en octobre 1987 à la tête du pays des hommes intègres par un coup d’Etat sanglant dont la victime la plus illustre a été son ami feu le capitaine Thomas Sankara. D’autres de ses amis et frères d’arme y passeront tels les capitaines Henri Zongo et Jean-Baptiste Lingani. Blaise consolide son pouvoir dans le sang. Tour à tour, disparaîtront Clément Oumarou Ouédraogo, Watamou Lamien, Guillaume Sessouma. Blaise n’aime pas être contrarié dans ses prises de décision. Tous ceux qu’il soupçonne de s’opposer à sa volonté sont effacés. Notre confrère Norbert Zongo, fondateur de L’Indépendant du Burkina Faso, sera l’une des victimes de sa folie assassine. Parce qu’il enquêtait sur la mort par torture de David Ouédraogo, le chauffeur de son frère cadet François Compaoré, accusé de vol d’argent, Zongo sera lui aussi brutalement assassiné et son corps brûlé par la garde présidentielle aux ordres de Blaise.

 

Le second, c’est le Médiateur qui s’est évertué à faire la paix et à réconcilier les frères ennemis au Libéria, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Niger, en Guinée, au Mali. Du coup, il est apparu comme l’héritier de feu Félix Houphouët Boigny, le père de l’indépendance ivoirienne, le sage de Yamoussoukro, l’homme de paix. Ouagadougou devient une Mecque, le lieu de convergence de tous ceux qui s’entredéchirent sur le continent et aspirent à se retrouver fraternellement. La France, l’Occident de façon générale, les organisations internationales qui œuvrent au développement lui découvrent une nouvelle vertu et déroulent le tapis rouge à ses pieds. Il devient un commis voyageur de la paix. Le tueur de Ouaga, comme on l’appelait en son temps dans certains milieux, devient un homme fréquentable. Et même doué d’une certaine sagesse. Le voici qui conseille à son grand aîné Mamadou Tandja, qui voulait rempiler, en février 2010, pour un troisième mandat à la présidence du Niger, en modifiant la Constitution pour ce faire, de renoncer à commettre cette violence contre la loi fondamentale porteuse d’instabilité. Le même Blaise Compaoré tentera de convaincre Laurent Gbagbo de quitter son palais au lendemain de sa défaite électorale en 2011.

Mais on le voit aujourd’hui, ces conseils étaient bons pour les autres mais pas pour lui. Lui, en effet, est adulé par son peuple qui n’a qu’un rêve : qu’il reste le plus longtemps possible, pourquoi pas toute sa vie, au palais de Kosyam. Les manifestations qui se déroulent depuis 48 heures à Ouaga, Bobo-Dioulasso et dans d’autres villes du pays lui ont sans doute enlevé toute illusion à ce sujet.

Après 27 ans passés à la tête du Burkina Faso, Blaise Compaoré a assurément eu tout le temps de se préparer une succession en douceur et de jouir paisiblement de l’immense fortune qu’il a accumulée par des méthodes pas toujours orthodoxes. Les hommes de valeur ne manquaient pas pour cela. On citera pêle-mêle Roch Marc-Christian Kaboré, qui fut son Premier ministre avant de présider l’Assemblée nationale, Ablassé Ouédraogo, qui fut le fonctionnaire burkinabé le plus haut placé à l’international au poste de Directeur adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Kadré Désiré Ouédraogo, l’actuel président de la Commission de la CEDEAO. La liste est loin d’être exhaustive. Tous auraient pu poursuivre l’œuvre de construction nationale qu’il a entamée et lui assurer une retraite paisible et sécurisée. Au lieu de cela, il a voulu s’éterniser au pouvoir, faire du Burkina Faso sa propriété privée a l’instar de Eyadema au Togo, Lanssana Konté en Guinée, Omar Bongo au Gabon et, pour citer quelques mauvais exemples encore vivants, Paul Biya au Cameroun, Dénis Sassou N’Guesso au Congo et le pire de tous, Robert Mugabe au Zimbabwé. Ha ! On l’oubliait, le grabataire Abdel Aziz Bouteflika en Algérie.

Blaise s’achemine inéluctablement vers une sortie peu glorieuse de l’histoire. Car, il n’a pas su s’approprier cette parole du Général de Gaulle : « On n’a jamais affaire au même peuple en l’espace de 20 ans ». Le peuple burkinabé, qui tente aujourd’hui de le déloger de son palais, est politiquement mûr, conscient de ses droits et déterminé à les défendre. Il n’a rien à voir avec celui des années 80, contraint à la résignation et au silence par la terreur.

Bruno Djito SEGBEDJI

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10 COMMENTAIRES

  1. 8) 8) 8) 8) ,un conseil IBK ,doit d’abord se soucier de son peuple que de voyage sans cesse ,car le monde évolue et le peuple ne ce laisse plus faire ,à bon attendaire et dieux ne dort pas ❓ ❓ ❓ ➡ ➡ ➡ ➡ 8) 8) 8) 8) 8) 8)

  2. Le Burkinabe doivent continués leur lute pour aboutir à leurs souhaits, car le recule les coutera très très cher.

    Bon courage les hommes intègres

  3. Nous disons et l’avions toujours dit rappelé et insistons les lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuel » et membres de « la fameuses Union des Assoiffés des Avides ou UA » et leurs « fidèles klébars et doungourous » du Nord au Sud d’Est à l’Ouest en passant par le Centre de « l’Afrique mutée émergente » tel le Molosse qui ne peut jamais changer « sa déhontée façon de s’asseoir » ne peuvent jamais et ne pourront jamais changer leur « déhontée façon » de s’asseoir de se comporter d’agir à l’égard de leurs peuples L’habitude est 1seconde nature qui revient toujours au galop

    Nous disons et l’avions toujours dit rappelé et insistons les lettrés mutants africains ont cette mauvaise habitude de transformer le bout de pouvoir que leurs peuples les confient pour 1lapse de temps en 1pouvoir héritage familiale clanique au détriment des intérêts de l’ensemble de leurs peuples Ainsi ils font de ce bout de pouvoir 1gestion primaire primitive égoïste cupide laxiste malhonnête tyrannique de l’impunité l’injustice l’iniquité 2poids 2mesures reines de la « bouffe» des deniers publics et dons de leurs soit disant amis ennemis les « Autres » des élections truquées bâclées bafouées Ils donnent à leur mode de gestion du pouvoir le nom de « démocratie à l’Africaine » que leurs soit disant amis ennemis les « Autres » appellent avec mépris « démocratie bananière des tropiques » car pour eux l’Africain n’est pas mûr pour la vraie démocratie de par les comportements des lettrés mutants africains

    Nous disons et l’avions toujours dit rappelé et insistons les lettrés mutants africains ne voient point leurs pays comme des étendues de terre avec ses richesses habitées par des humains qu’il faut mettre en valeur mais plus tôt comme des « Pays-Gâteaux succulents savoureux qui donnent de l’embonpoint » uniquement réservés à eux à leurs familles et leurs « fidèles klébars et doungourous »

    Nous disons et l’avions toujours dit rappelé et insistons ainsi lorsque les peuples fatigués par ce type gestion réclament leur dû à savoir le pouvoir ces lettrés mutants africains s’y agrippent tels « Sangsues » les peuples alors sont obligés de leur arracher par la force leur dû seul façon de se débarrasser « d’1Sangsue » ils parlent alors de « coup d’état anti démocratique anticonstitutionnel » alors que tout le temps de leur règne ils ont « bafoué piétiné déchiré » la démocratie et leur constitution

    Nous disons et l’avions toujours dit rappelé et insistons ainsi avec leurs « fidèles klébars et doungourous » ils sont alors dans tous leurs états s’agitent tels des « Satan » et sont prêts à mettre leurs pays dans 1chaos indescriptible au lieu de s’en prendre à eux même d’avoir été incapables de répondre aux aspirations de leurs peuples à savoir « de vivre heureux de se développer dans la vraie démocratie d’équité de justice de l’égalité des chances » et de quitter le pouvoir dans le respect de la constitution

    Nous disons rappelons et insistons les peuples ont pris de force leur dû c’est-à-dire le pouvoir seule façon de se débarrasser des « Sangsues » de lettrés mutants africains et leurs « fidèles klébars et dougourous » en Tunisie Egypte Côte d’Ivoire Et maintenant au Burkina Faso En attendant le tour de la RDC du Burundi du Cameroun du Zimbabwe etc

    Nous disons rappelons et insistons ainsi fini toujours le pouvoir héritage familiale clanique des démocraties bananières de « l’Afrique mutée émergente » des lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuel » et leurs « fidèles klébars et doungourous » tous membres de la « fameuse Union des Assoiffés des Avides ou UA »

  4. La moralité de la crise au Burkina Faso se résume à cette mise en garde des paroliers africains: " QUAND LA SAGESSE NE REUSSIT PAS A VOUS ENSEIGNER, LES CIRCONSTANCES FINISSENT PAR LE FAIRE ".

  5. Arrete te conneries de longue connection! IBK n est pas dictateur il a ete elu. On suis ses actions s il ne fait rien pour nettoyer les voleurs qui l entourent en 2018 il n aura meme 5% de votes INCHALLAH!!! nfp, dis nous plutot de ce que tu penses de ton ami Blaise qui son c.ul au feu en ce moment. 😛

    • Le peuple burkinabe se n’est pas le temps de lacher, Blaise doit partir et il va degager. Restez sur vous gardes et le peuple dans la rue jusqu’a ce que vous mettiez la main sur ce tyran, cet assasin.
      Si, ladji a ete elu par 77% de la population mais je suis sure qu’une partie est decu en ce moment. Comme tu l’a dit ami PKagame Ladji est mieux de redresser et faire le grand nettoyage sinon il attendra la voix du peuple d’une maniere ou d’une autre.

  6. Ce qui enerve le plus cest son discours remplis de cliches de dictateurs … surtout lors que ça chauffe: ” jai compris votre message”. Alors qu’il en fait n’avait rien compris sinon on n’en serait pas là!!! Selon des nouvelles une trentaines de manifestants seraient tués… Et pourquoi? Pour qu’un dictateur reste au pouvoir ..point! Oh l’ Afrique elle n’ a pas finit de se debarasser de ses maledictions de despotes. Vive le PEUPLE BRAVE DU FASO!

  7. Les maliens ne descendent pas dans la rue… 😉

    Ils montent sur la colline pour cogner … dionkiss en sait quelque chose… 😀 😀 😀 😀

  8. A BE BANNNNNN !!!!!!!!!!! CA VA FINIR UN DE CES JOURS. JE ME DEMANDE S’IL POURRA REGARDER DANS LES YEUX DE SON FRERE ET AMI THOMAS SANKARA A L AU-DELÀ( LAHARAA)??? pauvre con. ➡ ➡ ➡

  9. Ibk devrait réfléchir (voire même MEDITER!) sur le fait qu’un peuple qui descend dans la rue, ça peut faire changer beaucoup de choses! 8)

    Et il devrait méditer sur le fait que N’IMPORTE QUEL peuple peut un jour descendre dans la rue!…

    Pour faire court, il devrait s’entrainer dès aujourd’hui à descendre la colline à dos d’homme, …………CA PEUT TOUJOURS SERVIR!

    On ne sait jamais… 8) 8) 8) 8) 8) 8)

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