Contrairement au raz –de marée, constaté lors de l’élection présidentielle du 28 juillet et du 11 août dernier, les Maliens ont boudé les urnes ce 24 novembre.
Appelés aux urnes pour élire les 147 députés devant les représenter à l’Assemblée nationale, les électeurs ont répondu par un vote –sanction.
Du nord au sud du pays, le même constat, partout : la faible affluence des populations vers les bureaux de vôte. Et ce, en dépit des progrès réalisés dans l’organisation.
Ce désintérêt du peuple malien, vis-à-vis de ces législatives, s’explique d’abord par notre système électoral, jugé caduc. Notamment, la constitution, par les candidats des partis politiques, de listes communes. Listes sur lesquelles, les électeurs ne reconnaissent personne. D’où la nécessité, désormais, de constituer des listes individuelles. A charge pour chaque candidat de défendre son programme.
Ensuite, la reconduction, par certains partis politiques, de candidats réputés pour leurs casseroles. Précédemment, maires, conseillers communaux …, ils ont fait acte de candidature pour bénéficier de l’immunité parlementaire, qui pourrait les mettre à l’abris de poursuites judiciaires. Du moins, pour les cinq prochaines années.
Enfin, les populations ne perçoivent pas très bien le rôle du député. Pour elles, ceux qui sont chargés de les représenter à l’hémicycle sont, royalement, payés pour ne rien faire : voter des lois qui, le plus souvent, n’auraient aucun impact positif sur leur quotidien, déjà, difficile.
S’y ajoute une autre raison et non des moindres : la déception de nos concitoyens vis-à-vis d’IBK.
‘‘Nul n’est et ne sera au dessus de la loi’’, a t –il promis. Mais à l’épreuve des faits, certains Maliens se sont révélés plus égaux que d’autres.
Le refus des électeurs de se rendre, dimanche dernier, aux urnes s’explique par cette double déception : déception de voir certains candidats ‘ ‘indélicats’’ sur les listes du parti présidentiel ; déception, aussi, de voir le président de la République ‘‘trinquer’’ avec ceux qui ont conduit notre pays au bord du gouffre.
Oumar Babi
Le taux de participation au 1er tour des législatives est le 3ème tour pour IBK.Le peuple malien vient de le désavoué à moins de tois mois de gouvernance. L’échec est patent…
Monsieur le Président de la République, dites la vérité à ces braves dames des familles des berets rouges. Qu’elles puissent faire le deuil de leur maris et leurs enfants et observer le veuvage . Il faut savoir raison garder, comme vous le disiez si bien jadis quand le gaz lacrymogène nous polluait les poumons, la nation ne saurait vivre dans le silence et le mensonge. Nul n’est au dessus de la loi c’est encore une de vos expressions favorites. Le peuple vous observe, et la marmite est entrain de bouillir avec son couvercle.
“Je prends l’engagement que personne n’entravera le cours de la justice.” IBK remise des rapports 2011 et 2012 de la CASCA.
Je crois aux propos du président de la république. Il va remettre en prison les criminels qu’il a libéré? Il va remettre à la justice les individus qui refusent obtempérer? Entre ses dire et les actes qu’ils posent , le faussé est aussi large que le fleuve Niger à Mopti.
Nous attendons des faits concrets . Fini, les grandes prestances le Mandé n’est pas le Mali.
Malheureusement il est à craindre que ces mêmes maliens n’aillent donner une majorité à IBK pour nous faire voir de ttes les couleurs: marché avec les rebelles en les intégrant au RPM et en en faisant des députés, levée de leur immunité, refus de renforcer et conforter la justice avec la non-comparution de ce voyou de Haya avec lequel un autre marché a été conclus. Bref les maliens n’auront que ce qu’ils ont semé.
“certains Maliens se sont révélés plus égaux que d’autres”
EXCELLENTE formule Monsieur Baby! 😉 😉 😉
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