Chronique : S’unir ou périr

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L’histoire a démontré que pendant les grands jours de  danger les peuples s’unissent  pour y faire face. Tel doit être le cas du Mali. Ce grand peuple héritier des grands empires, de l’empire du Ghana appelé Ouagadou à l’empire Songhoi. On peut le dire sans risque de ce contredire, le Mali est l’héritier des grands empires autrement dit  tous ces pays de la région Afrique de l’ouest sont sortis des entrailles du Mali, ancien Soudan français.   Ce prestige a forgé le Mali. Si nous devons nous servir du passé pour construire l’avenir, il faut une union sacrée, Babemba Traore et Samory Toure ont compris cela même si, c’est un peu tardivement. A la veille de la chute de la capitale du Kenedougou le Ier mai 1898, Babemba Traore, le Fama de Sikasso a demandé à ses derniers fidèles d’aller se joindre à l’almamy Samory Toure  pour poursuivre la lutte. On ne saurait parlé de lutte sans parler de Ahmadou Tall qui a lutté contre le colonisateur français jusqu’ ‘à sa mort héroïque à Sokoto. Rappelons que c’est suite à une union sacrée que  les Touaregs Tenguérifs  ont exterminé dans la nuit du 14 au 15 janvier 1894 la colonne commandée par le lieutenant –colonel Eugene Bonnier à Takoubao. L’amenokal des touaregs Oulliminden Firhoun Ag Alannessate est entré  en dissidence contre l’armée française en 1902 et est mort les armes à la main. D’autres  raisons aussi qui doivent pousser les Maliens a laissé de côté les petites querelles de chapelle  autour d’un soi-disant bilan.  La révolte des Bobos du Bani-Volta qui a été relatée par Nazi Boni dans le roman ‘’crépuscule’’ des temps anciens. Du cercle de Ouagadougou du temps de la colonisation jusqu’aux rives du Bani, les armes ont parlé. La victoire a été possible grâce à une coalition des populations Marka, Bwa, Samo, peul, Tusia , Sambla , Minianka , Lela et Nuna sous la direction de chefs de guerre énergiques comme Bazani Thera qui  se distingua durant toute la révolte de 1915- 1916. Au nom de tous ces héros le peuple malien doit sortir de cette histoire de bilan pour faire face à l’essentiel le bien être du peuple qui attend beaucoup du Mali Kura. Ne l’oublions jamais le Mali a rayonné des confins du Sahara à la Gambie. Aujourd’hui encore, il y’a les vestiges du royaume de Kaabu dont la capitale était Kansala en Gambie et en Casamance. Quand on a  été grand  on doit faire preuve de grandeur.

Badou S. Koba    

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4 COMMENTAIRES

  1. Cher journaliste, merci de nous avoir rappeler cette épopée de la grande histoire du Mali.
    En aucun cas, nous ne devons souiller la mémoire de ces rois et héros. Nous devons continuer la lutte qu’ils avaient engagée contre l’envahisseur Français.
    Nos ancêtres n’avaient pas les moyens que nous avons aujourd’hui. Et pourtant ils se sont dressés contre la France avec des armes rudimentaires.
    Ne soyons pas cet esclave qui ne veut pas assumer sa révolte. Révoltons nous, indignons nous contre le néo-colonialisme Français.
    Unissons nous car la France et ses vassaux tapis dans la cedeao restent l’affut. A la moindre faiblesse, ils n’hésiteront pas à sauter sur la proie malienne. Alors le regret et l’amertume seront immenses. ‘A Dieu ne plaise.
    Sauvons le Mali d’abord!

  2. sangara c’est ton ADEMA et ton Alpha Omar Konare qui ont fait les premiers milliardaires fonctionnaires au Mali et qui ont fait de l’argent le centre de de tout, et ils ont fait de voler, s’enrichir de manière illegale et illicite et du nepotisme la NORME au Mali, aucun honneur, aucune dignité, aucune education, et aucune vertu!

  3. “Quand on a été grand on doit faire preuve de grandeur”
    La grandeur???
    La force du malien est ou était son éducation.
    À l’extérieur du Mali, c’est ça qui est apprécié.
    ON EST GRAND QUAND ON EST BIEN ÉDUQUÉ.
    Naturellement quand on perd cette bonne éducation, on ne peut plus parler de grandeur.
    ON NE PEUT ÊTRE BIEN ÉDUQUÉ ET FAIRE DE LA RICHESSE MATÉRIELLE UNE RÉUSSITE SOCIALE.
    On loue nos cparents pour la bonne éducation inculquée,pas pour avoir assuré le bien-être matériel.
    On peut avoir le bien-être matériel sans une bonne éducation.
    Donc on perd la qualité de grandeur malgré notre aisance matérielle.
    C’est ce phénomène qu’on constate actuellement au Mali expliquant l’absence de grandeur.
    L’argent est mis au centre des préoccupations.
    Quand on n’en a pas, on n’est rien!!!
    Ce qui fait qu’il y a une floraison de “petits gens” autrement dit dépourvus de bonne éducation.
    Ainsi est définie la qualité de la société malienne.
    “Ce grand peuple héritier des grands empires” a cessé d’exister du moment on a cessé de mettre nos pas dans leurs pas en terme d’éducation de nos enfants.
    Il n’y pas si longtemps, l’enfant était celui de tout le quartier, de tout le village.
    Ce qui signifie que son éducation préoccupait tout le monde.
    L’ENSEIGNANT DU QUARTIER, DU VILLAGE ÉTAIT RESPECTÉ POUR SA QUALITÉ DE S’OCCUPER DES ENFANTS.
    Aujourd’hui c’est à dire à partir de la période des deux décennies de dictature militaire,l’enfant d’une grande famille c’est à dire un neveu ou une nièce n’est pas éduqué par ses oncles, à fortiori le quartier ou le village.
    L’ENSEIGNANT EST DÉNIGRÉ DU FAIT DE SA PAUVRETÉ.
    Jadis quand l’enfant venait à la maison se plaindre de son maître, le lendemain ses parents l’aménaient à l’école pour le corriger devant tous les élèves.
    On lui montrait ainsi l’importance de respecter le maître car sans autorité de l’enseignant, pas d’école.
    Aujourd’hui,devant tous les élèves, l’enseignant est insulté,des fois frappé.
    Dans ce cadre, on peut parler de grandeur?
    Quand les tenants du pouvoir n’hésitent pas à mentir, on peut parler de grandeur?
    Quand les lois du pays sont violées régulièrement, on peut parler de grandeur?
    Faire preuve de grandeur, c’est commencer par respecter les textes qui nous régissent.
    S’unir,c’est d’abord s’inscrire dans le processus démocratique entamé au début des années 1990.
    S’unir, c’est cessé de vouloir confisquer le pouvoir.
    S’unir, c’est permettre au peuple de choisir ses représentants.
    Périr, c’est manipuler le peuple dans le seul but de s’éterniser au pouvoir.
    Périr, c’est adopter une constitution qui fait du président de la République le centre de toutes les activités politiques du pays.
    Périr, c’est dénigrer la classe politique dans le seul d’empêcher une compétition saine pour la désignation des représentants du peuple.
    S’unir ou Périr dépend des tenants du pouvoir!!!
    Incarnent ils les qualités d’éducation qui ont fait les grands empires dans l’espace géographique actuel?
    Il est permis d’en douter au constat des activités politiques connues.

  4. Que vive la quatrième Republique du Mali ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️💪💪💪💪

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