Depuis 21 ans, le Mali baignait dans une démocratie, mais une démocratie à sa façon, un système existant. Le 22 mars dernier, elle vient de connaître un « séisme » qui a fait vibrer tout le pays.
Mais bon Dieu, qu’est-ce qui n’a donc pas fonctionné? Au moment opportun, nous allons tous chercher ensemble les failles. Mais actuellement, la priorité est de sauver le Mali. Les raisons de ce coup d’Etat suscitent une réflexion à débattre ultérieurement.
Ce putsch est au-dessus de l’imagination, surtout dans un pays où tout le monde croyait avec assurance à la stabilité de sa démocratie. Comme arguments du coup, les mutins réclament plus d’armements pour affronter les rébellions et n’ont eu de cesse de justifier l’ingérence, voire l’incompétence du Président déchu.
La CEDEAO, les nouveaux maîtres à bord, engagent aussitôt un bras de fer avec les mutins pour rétablir l’ordre constitutionnel dans un délai de trois jours qui prend fin aujourd’hui même. Elle menace la junte au pouvoir d’un embargo financier et diplomatique. Une bonne occasion de donner l’exemple, de montrer qu’il ne faut plus jamais « un coup d’Etat » sur notre continent : une disposition ferme.
Oui, l’acte d’Amadou Sanogo est répréhensible, mais une double sanction contre le Mali est tout aussi déplorable. Double car les Maliens vont faire face à leurs finances, en plus des violences qu’ils subissent depuis le mois de janvier.
La population vit une véritable bombe psychologique. Elle est ballotée entre colère et désespoir. Sa colère face au silence de ses voisins qui n’ont pas réagi par rapport aux agressions des bandits, et son désespoir de se voir trahie encore une fois par un isolement.
Revers de la médaille : un Capitaine, qui se prend comme « le Sauveur du Mali », se retrouve coincé entre l’ultimatum de la CEDEAO et la progression des bandits, entre pro- putsch et anti-putsch. L’étau se resserre chaque jour de plus en plus. Du coup, il se montre incapable d’assurer tout seul la gérance du problème et fait appel à l’aide d’autant plus que les rebelles avancent vers le Sud. Qu’est-ce qu’il pourrait défendre s’il n’y a plus d’Etat? Sans Nation, Amadou Sanogo sera le Président de qui?
Le Capitaine vient de décider de restituer la Constitution et de remettre le pouvoir aux civils : une décision aussi sage que salutaire car en ce moment crucial de notre pays, tout peut arriver, même des rebelles à Koulouba avec un Drapeau AZAWAD et des slogans criant « ALLAH AKBAR ».
Neïmatou Naillé Coulibaly
seul les corompus comme ATT et sa bande rejettent le CNRDRE. Pendant 10ans ATTA a fait koi à part l’enrichissement illicite et complicité avec les rebelles. Ils st ou les armements? VIVE SANOGO qu’ALLAH t’aide ds ta belle mission
je donne un conseil aux membres du CNRDRE de tout faire pour quitter le pouvoir tout de suite, car le peuple malien a beaucop souffert, et il en souffres de plus, avec cet Ambargo ce le peuple qui va souffrire, ni les responsables des parties politques, ni Toi SANOGO,ni les Oumar MARIKO, CHEICK O.SISSOKO, SOMAILA CISSE, DJONKOUNDA TRAORE, IBK,Abdoulaye Garba TAPO,SOUMANA SACKO,et J’en passe.c’est le pauvre citoiyen qui recoltera les consequances
prenez le sence de la raison, dignité , pour remettre ce pouvoir comme la constitution malienne prevoie, le temps est mal choisi pour joueur avec le feu,un pays ne peut pas marche seul.
A cause de dieu le tout puissant ceder ce pouvoir, nous mourrons tous un jour……
tu as vu pendant dix jours le pays est bouleverse, bafoue,humilie.
personne n’est éternel sur cette terre, MODIBO KEITA a fait son tepms, MOUSSA TRAORE, AOK. ATT………….mais le MALI RESTE
VIVE LE MALI
Merde mais ou allons nous?En fuiyant les lieux cela donnera a l’ennemi une idee de conquete.Que l’armee fasse son boulot.
Eh oui !
Merde mais ou allons nous?En fuiyant les lieux cwla donnera a l’ennemi une idee de conquete.Que l’armee fasse son boulot.
Comme je vous l’ai dit hier , je suis à Mopti depuis le Vendredi .Voici les faits hier à Mopti 2 vehicules BJ contenant des ouvriers de la SATOM ( une entreprise de BTP en travaux sur la route GAO-BAMAKO )rentrent par Djondjori (un village au nord de sévaré) abandonant la route nationale de crainte d’etre face à face avec les militaires paniqués en deployement sur la route GAO-SEVARE .Les militaires du camp de Sevaré sont aussitot alertés par des personnes ayant vu ces 2 vehicules avec leurs passagers turbanés se dirigeant vers la ville de Sevaré. Les militaires se redeployent ainsi vers ce village en traversant toute la ville de sevaré avec des troupes au sol , des BRDM , des chars et des BJ munis de mitrailleurs . C’est la panique generale à Mopti .Au meme moment les militaires en replis de GAO rentrent à vive alure dans la ville de Sevaré. En ce moment tout ce qui peuvent faire evacuer leur femmes et enfants les embarques à destination de Bamako , Koutiala , et Sikasso . Mopti tombe ainsi dans la psyschose et la pannique . Au camp de Sevaré les militaires et les chefs de services regionaux evacuent egalement leur famille à bord de vehicules 4X4 et BJ. La population civile voyant les militaires evacués les siens pensent à une defaite de l’armée face au rebelle en conquete de Mopti. Voila la situation réelle à Mopti , sans quoi aucun rebelle au jour d’aujourd’hui ne se trouve dans la ville et il n’y a egalement aucune attaque iminente de la ville .Les parents des uns et des autres ne cessent d’appeler les siens se trouvant à Mopti pour s’enquerir de leur nouvelle car à 15 heures dejà les premiers à quitter Mopti arrivent à Bamako panniqué . La nouvelle circule ainsi donc sur la conquete de Mopti . Voila toute l’information sur la situation aujourd’hui . dans cette meme vague de pannique , les banques ont vidées toutes leurs caisse et beaucoup de service public n’ont ouvert leur porte car plusieurs parmi les agents ont dejà quitté la ville de Mopti .
Effectivement mon frère la geurre c’è ça ossi. Le mank d’info tue plusque les canons des rebelles, sinon les militaires en se repliant vers le sud devraient o moins informé ttes les villes garnisons de leur route. Sinon o jour d’ojourd Mopti est pris sans k les rebelles même n’ y pose le pied. Je vs apprend k les ets financiers ont decidé de ne pas ouvrir à mopti juska nvel ordre.
Merci pour cette info qui n’est pas autant rassurante. Cela veut dire que l’armee n’a meme de plan de securisation de la ville, si les particuliers peuvent eviter les arteres pour s’inteoduireben ville, imaginez des militaires entraines qui veulent prendre la ville. Notre armee est en deroute et le Capitaine President ne veut pas voir la verite. Le danger n’est plus les rebelles qui ont eu ce qu’ils voulaient, ce sont les islamistes que nous devrions craindre maintenant car leur objectif est d’islamiser le Mali entier. Tant que nos forces se comportent de la sorte, ils y arriveront tres facilement malheureusement. Restez vigilents mes chers compatriotes, nous n’avons plus de defense. Il est temps que le peuple prenne la gestion de ces histoires en main en s’organisant et rendre au moins difficile la tache aux bandits avant l’arrivee des premiers soldats ouest-africains.
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