Chaque jour, nos confrères publient des articles pertinents, et constructifs.
Afin de leur rendre un hommage mérité, tous les lundis, nous reprendrons dans cette rubrique “chapeau confrère”, un de ces articles.
Depuis un certain temps, des individus encagoulés (quel courage !) et armés jusqu’aux dents s’en prennent nuitamment et à plusieurs, à des journalistes. Ils arrivent dans des véhicules non identifiables, enlèvent le journaliste, le tabassent, souvent le laissant pour mort avant de disparaître.
Le mode opératoire est toujours le même. Nous connaissons également ceux qui agissent de cette façon. Demain, il fera jour. Ils auront individuellement à répondre de leurs actes. Aujourd’hui, le constat est là : le Premier ministre, le ministre de la Communication et le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile ont failli.
Le premier pour s’être montré incapable de s’occuper de ses deux missions : la reconquête du Nord et l’organisation des élections, en faisant croire que c’est la presse qui l’empêche d’atteindre ses objectifs.
Le second, ministre de tutelle, pour avoir été incapable de protéger ceux qu’il représente dans le gouvernement. Ils sont connus et les communiqués laconiques ne font qu’agacer une corporation qui fait déjà de son mieux pour ne pas gêner. Sinon, il y a tant à dire et à redire !
Enfin, le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile est responsable des violences perpétrées contre les journalistes. Soit il connaît les auteurs et les couvre, auquel cas il est complice, soit il ne sait pas, auquel cas il est un pantin, juste pour occuper une place. Dans tous les cas, il est blâmable.
Abdrahamane Keïta du journal “Aurore”, Saouti Labass Haïdara de “L’indépendant” n’ont pas d’armes, n’ont pas occupé le Nord, ne sont pas bérets rouges, n’ont aucun lien avec les militaires gardés au Camp I et dont on ne parle plus. Les violenter rapporte quoi à qui ?
Le cœur du métier de journaliste est la rédaction d’articles. Son rôle est de retransmettre les informations de manière objective. Pour étayer ses productions, le travail en amont de collecte d’informations, d’analyse et de vérification constitue une partie importante de son activité.
Le Mali est en crise. Cette crise n’est pas de notre fait. Nous refusons le rôle de l’agneau sacrificiel, du bouc émissaire. Nous ne saurons porter les péchés d’Israël au moment où nous étions les seuls à “garder notre tête quand tout le monde la perdait”.
Que chacun joue sa partition. Pour ce qui nous concerne, ni les menaces, ni la violence, ni les intimidations ne nous feront avoir la haine, encore moins nous dérouter de nos missions.
Alexy KALAMBRY
Les Echos du 16 juillet 2012
Au lieu que ces gens engouflés et armés jusqu’aux dents s’en prennent aux paisibles citoyens sans défense qu’ils aillent au Nord se battre avec les rebelles. Il est temps que ça cesse maintenant trop c’est trop. Que dieu élimine ces malfaiteurs et que la paix revienne dans notre pays.
“Le cœur du métier de journaliste est la rédaction d’articles. Son rôle est de retransmettre les informations de manière objective. Pour étayer ses productions, le travail en amont de collecte d’informations, d’analyse et de vérification constitue une partie importante de son activité. ”
……….il parait ! et nos journalistes savent le faire çà? certainjs d’entre eux? heureusement !!!
BRAVO POUR CET ARTICLE COURAGEUX ! NOUS NE POUVONS QUE VOUS ENCOURAGER A CONTINUER VOTRE TRAVAIL AVEC HONNETETE SANS INFLUENCE NEFASTE…..
MERCI MESSIEURS LES JOURNALISTES !!!! GRACE A VOUS NOUS ALLONS AVANCER !
Monsieur KALAMBRY, vous vous croyez malin! Mais vous ne trompez que vous même ou peut-être ceux qui par complaisance vous prêtent l’oreille! En plus vous vous prenez trop au sérieux! Heureusement qu’on a déjà vu des vrais journaux et des vrais journalistes; qui ne crachent pas sur le métier ou sur l’histoire. A propos d’histoire, au fait dites moi un peu ce que vous avez fait en son temps quand des journalistes ont été tabassés ( Hamidou DIARRA dit DRAGON DE klédu, Sori de Moti, Cheick Oumar KONARE, la liste est longue)ou quand Radio Kaîra a été incendiée. Mais, nous autres lecteurs, vous nous prenez pour qui finalement? C’est pas par ce que vous disposez de beaucoup plus de crachoirs que vous vous donnez tous les droits sur nous. En un mot laissez moi vous dire qu’on est pas des “gawous””Alla té dji to nônô là” 😆 😆 😆
VOUS ETES NUL MONSIEUR ET VOUS LE SAVEZ BIEN AU FOND DE VOUS-MEME !!!!
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