Inquiétude ! C’est le sentiment dans la presse depuis l’arrestation à la hussarde de trois de nos confrères. Samedi, en assemblée générale, les hommes de médias ont dit leur vive préoccupation sur ce qu’il convient d’appeler l’épée de Damoclès sur la liberté de la presse. Deux jours avant, des policiers ont investi une rédaction. Sans mandat, ils ont arrêté des journalistes au mépris des règles de l’Etat de droit.
On parle d’un lundi décisif pour la presse malienne puisque des trois journalistes arrêtés, un reste en détention et sera présenté à un juge. A la rencontre de samedi, les journalistes n’ont pas voulu envenimer la situation et ont marqué leur préférence pour l’apaisement. Mais tout pourrait basculer aujourd’hui. Si la presse adopte ce nouveau ton, c’est en partie au regard des nombreux manquements à l’égard des journalistes. Certains parlent d’un acharnement qui ne dit pas son nom.
Le fait que les journalistes de Mali Actu ont été arrêtés dans leur rédaction alors que les autorités policières parlent d’un cyber est le signe du durcissement certain des pouvoirs publics vis-à-vis de la presse. Va-t-on à un bras de fer avec le pouvoir ? En attendant, rendez-vous est fixé aux journalistes et amis de la presse aujourd’hui au Tribunal de la Commune III pour exiger la libération pure et simple de Salif Diarrah, le directeur de Mali Actu.
DAK
Comme avec Emmanuel?
Au lieu de rester là à vous plaindre comme des femmelettes, les journalistes feraient mieux d’aller à la police et se renseigner sur le motif de leur arrestation et le faire part aux maliens. Ou bien ces avocats de diables de journalistes ne veulent pas qu’on sache la vérité sur cette affaire?
Ces trois pseudos journalistes faisaient du chantage au maire de Kouamaniana dans le cercle de Nianfounké. Ce dernier a porté plainte en remettant les numéros avec lesquels les escrocs utilisaient. A savoir un numéro malien qui lui écrivait en le menaçant de publier une vidéo compromettante le concernant s’il ne payait pas trois millions. Et les escrocs lui avaient donné un numéro du Bénin sur lequel il devrait faire le dépôt de la somme demandée.
Le traçage du numéro mène les enquêteurs au bureau de mali.actu qui utilise ce numéro. L’interpellation est immédiate pour que des preuves ne soient pas détruites. Et après vérification des téléphones de chacun il y’a le numéro béninois sur lequel la rançon devrait versée dans le répertoire d’un d’entre eux.
Voilà la vérité que les journalistes veulent cacher aux maliens et crient au complot et autre. Est-ce que les journalistes sont au-dessus des lois maliennes. Les enquêtes sont en cours et celui ou ceux qui seront retenus coupable devraient répondre de leurs actes.
NB: Deux ont été libéré. Il reste un qui est l’auteur du chantage.
Depuis quelques jours la presse n’arrête pas de raconter sa vie au sujet de l’enlèvement de ces semblants de journalistes mais sans jamais préciser ce qui leur est reproché.
Le journal de l’ORTM a fait plusieurs communiqués parlant d’arrestation bien que selon les conditions décrites il s’agit d’un enlèvement.
Soyez professionnel et traitez de tout le sujet au lieu de vous borner à crier à l’enlèvement sans dire pourquoi ils ont été enlevés.
Vous ne faites que contribuer à la rumeur sans vraiment informer le public qui veut savoir réellement ce que les journalistes ont fait pour mériter cet enlèvement qui illustre que l’Etat est aussi peu sérieux que vous les semblants de journalistes car il pouvait les arrêter régulièrement au lieu de les enlever.
Les jour
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