Pour éradiquer le terrorisme dans le centre du pays, le Premier ministre a appelé le weekend dernier, les populations et les leaders du centre du pays à dénoncer les djihadistes. Malheureusement, ce discours n’a aucune chance d’être entendu tant les locaux se sentent abandonnés à leur sort et surtout à la merci de leurs bourreaux qui ont tué hier encore à Fatoma, à 10 km de Sévaré, un conseiller du chef de village après avoir “cherché en vain un présumé indicateur des gendarmes”.
Selon des ressortissants de la région de Mopti, ces assassinats ciblés ont fait depuis janvier 2015 plusieurs dizaines de morts parmi les leaders politiques locaux et les chefs traditionnels et religieux. Ils sont aussi des dizaines à avoir quitté leurs localités pour se replier à Bamako. Donc, avec la psychose installée par Amadou Kouffa et ses sbires, le retour de la paix dans les régions du centre risque d’être long et très pénible. Malheureusement, on n’a conscience de la situation que très tardivement.
DAK
Merci pour la censure. mais on ne peut pas cacher le soleil avec sa main.
“Le centre ne veut pas écouter le gouvernement”????
NON DAK, C’EST LE GOUVERNEMENT QUI N’ECOUTE PAS LA POPULATION EN ASSURANT LEUR SECURITE.
Non!!!
Le centre comme le nord du pays est devenu un désert administratif hors de portée…une zone de tous les dangers.
Il est facile de s’asseoir tout bonnement et demander aux populations de denoncer ces terroristes sur les medias que de le faire dans la pratique. Nous qui sommes dans ces zones en savons beaucoup surtout. Nous affirmons notre appartenance a l’etat Malien sans reserve et a ce titre, nous avons l’obligation citoyenne de contribuer a la securite du pays surtout pendant ces genres de crises. Mais pour comprendre le contexte, il faut y avoir sejourner dans ces zones pour s’impregner des realites authentiques sur le terrain. Tu les denonces ce matin,soit sure de pouvoir quitter les lieux aussitot sans quoi avant minuit, ils viendront de tuer chez toi, puisque l’information va faire fuite au niveau de nos agents; ne me posez pas la question comment?. Au tant etre prudent et vivre un peu plus longtemps puisque l’etat Malien ne pourra pas te mettre en securite tant bien qu’il veut. Le cas d’hier a Fatoma (region de Mopti) en est l’illustration.
Que Dieu sauve le Mali.
SI le centre ne veut pas écouter le PM alors y doit écouter le kalachnikov c’est tout où est le problème ?.
SI le centre ne veut pas écouter le PM alors y doit écouter le kalachnikov c’est où est le problème ?.
C’est le gouvernement qui ne veut se débarrasser par les djihadistes car c’est un projet à long terme entre le gouvernement et la communauté internationale, chacun d’entre eux touche des millions par moi
En tant qu’il y aura la mésentente entre les présidents Maliens (anciens et actuel) ,le Mali ne gagnera pas cette guerre.
Le Mali est un pays qui doit disparaitre pour être rebâti sur ses cendres, les vrais hommes de ce combat contre le djihadisme ne sont pas consultés, ils sont ignorés et jetés loin, loin et très loin des centres de décisions, comment un tel pays peut-il gagner un combat contre ces bandits armés? Non, non et non, car il faut connaitre comment agir et comment créer des stratégies idoines pour juguler le mal? Au lieu de cantonner l’armée dans les camps pour attendre les attaques, il faut développer son système d’information encore plus fort en infiltrant ces bandits jusqu’à la racine. En outre le système d’information devrait couvrir les informateurs au lieu de les laisser entre les mains de ces bandits qui les tuent sans équivoque. Il est temps et grand temps que les dirigeants de notre pays et ceux de notre armée ouvrent rapidement les yeux afin de venir à bout de cette crise qui n’a que trop durée. Ce qui fait mal et très mal, c’est de voir ces bandits armés tuer des pauvres innocents au lieu chercher les décideurs afin de les galvaniser à mieux équiper et doter notre armée et nos services de sécurité afin que ces hommes et femmes soient mieux outillés pour répondre aux attaques de ces bandits armés. Mais, mais, mais c’est regrettable de voir des pauvres citoyens qui tombent sous les balles de ces bourreaux sans foi, ni loi.
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