En tout cas, l’absence des cadres et intellectuels au Mali se confirme. Et pour preuve, le régime en place qui brille par son incapacité d’imprimer le changement, a opté plutôt de jeter le Mali au clientélisme et à la mal gouvernance car les postes de responsabilité sont monnayés. Le locataire de Koulouba ne peut nier ou dire le contraire. Et le slogan politiquement bien conçu semble à tous les niveaux de responsabilité être le même, seuls issus du parti et sa famille sont inamovibles malgré les résultats.
Ce faisant le phénomène remonte au niveau du gouvernement. Place à la chasse aux sorcières des cadres de résultats fiables. On maintient les ministres mêmes incapables de produire des résultats acceptables. Le hic sera encore que les meilleurs cadres sont remplacés par les gens venant de tout bord, même si l’on s’abstient à dire moins que les médiocres et ceux victimes de la mauvaise gouvernance ne sont pas soutenus par la famille ou le parti. En plus du manque de réaction de la part du locataire de Koulouba face à ses camarades du parti et sa famille, surtout certains ministres font ce qu’ils veulent comme si, lui-même, ne maitrise rien de l’appareil d’Etat.
Ce qui conforte les populations dans leur majorité de ne plus lui accorder crédit en 2018. La raison, il sait « peu importe le profil, mais il suffit d’être du parti au pouvoir et certains cadres, à l’exception du français qu’ils ou elles parlent, exercent dans le poste de responsabilité qu’ils ne les méritent aucunement. Celui-ci ou celle nommé(e) y compris, lui-même, s’ils ont un qualificatif , dirait-on, les analphabètes supérieurs, par leur comportement au sommet de l’Etat qui laisse le citoyen lambda perplexe et déçu de l’avenir du Mali. Hormis les régimes Modibo et Moussa Traoré, le Mali ne semble pas avoir eu la chance d’un Chef d’Etat à hauteur des ambitions de son peuple chaque fois après être élu. C’est le regret de tout le peuple. De plus en plus, la pratique politicienne entreprise chaque fois, a toujours rabaissé le pays au point que nous sommes les seuls auteurs de commentaires de son développement. Et ces auteurs de commentaires sont eux-mêmes (lui et ceux dans la grâce du pouvoir), sinon le peuple dans sa majorité sent loin venir.
Abdoulaye Adama Diarra
Source : LE FORUM