Vingt-quatre heures après l’arrestation de trois journalistes du site MaliActu, il est toujours difficile de se faire une idée de ce qu’on les reproche. Cependant, les premiers éléments qui ont circulé hier donnent des indices sur un dossier léger. Tout d’abord, la plainte dont se servent les autorités policières date de novembre 2017. Elle a été remise au goût du jour. Pourquoi ?
L’affaire récente d’un ministre englué dans un scandale à caractère sexuel pourrait motiver la démarche de la police dans la mesure où le site avait été démarché pour supprimer un article demandant la démission du ministre. Ensuite, la méthode utilisée par la police ressemble plus à un enlèvement qu’à une arrestation dans les règles de l’art. Sans mandat, ni convocation, nos confrères ont été donc alpagués comme de vulgaires terroristes.
Ils ont passé toute la journée sans que l’on sache ce qu’on leur reproche véritablement. Et le communiqué du ministère diffusé par l’ORTM renforce davantage les partisans de la thèse d’un règlement de comptes.
La mise à disposition des appels par l’opérateur de téléphonie mobile concerné devrait pourtant nous permettre de nous situer mieux.
DAK
FB passe son temps a se plaindre comme une hommelette, il faut laisser les gens respire et arretes de raconteur ta vie, stp.
“Kouamaniana” dans le cercle de Nianfounké. Voilà quelqu’un qui invente des noms aux localités maliennes:
Quelle culture avez-vous?, cela prouve que vous défendez dans le vide. KOUMEIRA est un ARRONDISSEMENT vieux comme le Mali
Les journalistes ont bien fait de procéder au tapage sinon peux-tu garantir que les kidnappés ne finiront pas comme B T?
D’ailleurs Bourama TOURE, FB raconte nous un peu où il est!
Les paumes d’une main ne peuvent cacher le ciel
Au lieu de rester là à vous plaindre comme des femmelettes, les journalistes feraient mieux d’aller à la police et se renseigner sur le motif de leur arrestation et le faire part aux maliens. Ou bien ces avocats de diables de journalistes ne veulent pas qu’on sache la vérité sur cette affaire?
Ces trois pseudos journalistes faisaient du chantage au maire de Kouamaniana dans le cercle de Nianfounké. Ce dernier a porté plainte en remettant les numéros avec lesquels les escrocs utilisaient. A savoir un numéro malien qui lui écrivait en le menaçant de publier une vidéo compromettante le concernant s’il ne payait pas trois millions. Et les escrocs lui avaient donné un numéro du Bénin sur lequel il devrait faire le dépôt de la somme demandée.
Le traçage du numéro mène les enquêteurs au bureau de mali.actu qui utilise ce numéro. L’interpellation est immédiate pour que des preuves ne soient pas détruites. Et après vérification des téléphones de chacun il y’a le numéro béninois sur lequel la rançon devrait versée dans le répertoire d’un d’entre eux.
Voilà la vérité que les journalistes veulent cacher aux maliens et crient au complot et autre. Est-ce que les journalistes sont au-dessus des lois maliennes. Les enquêtes sont en cours et celui ou ceux qui seront retenus coupable devraient répondre de leurs actes.Que les avocats du diables restent tranquilles..
Il faut vraiment être bête comme un dindon pour croire que des maîtres chanteurs utiliseraient un numéro de téléphone connu de tous. Bête comme un dindon de croire que s’ils étaient vraiment coupables qu’on les lacheraient au bout d’une journée sans passer par un juge. Il faudrait donc expliquer pourquoi ils n’ont pas été présenté à un juge ou au moins pourquoi un mandat d’arrêt n’a pas été délivré.
Se prévaloir être dans son rôle et avoir les arguments suffisants font deux . Le jugement est hâtif puisque l’enquête suis encore son cours . L’instinct du syndicalisme ne doit nous amener à détourner notre regard de la réalité factuelle . Il n’ y a pas de surhomme face au droit . En ce sens , les journalistes ne peuvent pas être des sauf-conduits ou des sauf-droits.
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