Boutef n’a pas écouté Aznavour

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Adam Thiam

Le problème ce n’est pas la maladie en tant que tel. Roosevelt a bien dirigé la nation la plus puissante du monde à partir de sa chaise de paraplégique. Le problème est que l’Algérie a, au moins, trois problèmes.

 

Le premier, c’est  jusqu’où Boutef,  candidat- à un quatrième mandat à la tête de son pays, est malade. Il est bon que son pays ainsi que les parties prenantes à la stabilité et au devenir de l’Algérie sachent, si à défaut de pouvoir utiliser son côté droit ou gauche, l’actuel président et futur candidat, conserve sa lucidité. Sans elle, un président n’est pas un régulateur mais une proie. Pas un arbitre mais un otage. Or qu’il n’ait pas pu annoncer lui-même sa candidature, qu’il cherche à calmer le jeu entre ses proches divisés par des écrits à l’authenticité difficile à établir, tend à confirmer les doutes sur ses aptitudes vitales.

 

 

Le second problème est alors que Boutef soit plus candidaté que candidat, donc acteur d’un théâtre d’ombre dont le marionnettiste ne pourra pas longtemps éviter la cruauté mais la légitimité du grand jour. En somme une instrumentalisation du pouvoir par une partie du Fln dont on sait qu’il a globalement atteint ses limites biologiques et qui obstrue la démocratie plus qu’il ne la libère. Une partie du Fln et de l’appareil sécuritaire et là couve le troisième problème.  Aucune candidature n’avait auparavant divisé le pouvoir que celle-ci.

 

 

En vérité, de la  galaxie que l’on croyait de granit, des pans entiers se détachent. C’est une grave rupture qui est alors révélée, susceptible de créer  l’insécurité et l’incertitude qui doivent être les cibles majeures d’un quatrième mandat. Même le redoutable Drs est déchiré, l’armée est divisé, le parti au pouvoir est cassé, l’opposition crie au scandale, la presse rafale à cœur joie. L’onde de choc régionale d’une crise probable est à craindre, surtout pour les fragiles acquis d’un pays comme le Mali. Mais c’est Alger qui y perd le plus à l’heure de grands positionnements géopolitiques à Rabat.

 

Et si ça saute, c’est Boutef le pacificateur qui sera devenu Boutef le pyromane. Pour n’avoir su quitter la table à temps.

 

Adam Thiam  /www.arawanexpress.com

 

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9 COMMENTAIRES

  1. Tres bonne analyse Adam mais une question : est ce que Bouteflika sait qu il est candidat ? L homme que nous apercevons de temps en temps à la TV sans savoir à quand date ces images, ressemble plus à un zombie qu à un homme . Vouloir le maintenir au pouvoir ressemble plus à un crime, un supplice .
    Cependant nous ne devrions pas oublier la complexité de la politique algérienne . Personne n est mieux conscient des réalités algériennes que les algériens eux même .
    Il faut un leader pour gérer ce pays quitte à ce qu il soit marionnette . Qui ne se rappel pas de l après Boumedienne . Chadli le faible, boudiaf et Kasdi Marba Tous assassiné . La guerre civile et enfin le sauveur Bouteflika alors faisons confiance aux algériens et prions pour que ce pays ne se désintègre pas . L Algérie est une puissance dans la zone qu il n faut pas comparer au Maroc . Sachons tirer notre intérêt de ces deux pays sans nous impliquer dans leur différent , il y va de notre survie à nous tous . Salam

  2. 😆 THIAM T’AS UN TRONC D’ARBRE DANS DANS CHAQUE OEIL , TU NE LES VOIS NI EN ES CONSCIENT, MAIS TU VOIS QUAND MEME LA BRINDILLE DANS L’OEIL DES ALGERIENS, OU C’EST ENCORE DU GRIOTISME-JOURNALISTIQUE EN FAVEUR DES NOUVEAUX PAYEURS AU MALI. LE MALIEN MAIS SON CUXX LA OU ON DONNE MIEUX ALORS ON EST DESORMAIS TOUS MAR’OCKAIN 😆

  3. Boutef et ses marionnettes doivent se dire pourtant que le printemps arabe a balayé des gens bien costauds. Quid de Ianokovich en Ukraine. Et Karim n’a qu’à méditer le sort de son homonyme sénégalais, ou se rappeler Mariam Balla et famille et autre ”Ramos”. A la première turpitude, les maliens s’acharneront sur leurs personnes et leurs biens. Pourtant, tout ceci est arrivé il n’y a pas si longtemps et personne n’a touché un cheveu des frères de Balla qui ont toujours vécu dans un dénuement total. En attendant le sort réservé à Bongo et Eyadema Fils. A méditer. A méditer. Si Dieu est avec eux…

  4. Nous disons et rappelons « pauvre » lettré mutant algérien politique Homme en armes Boutéflika victime du syndrome « lettré mutamania africain » que lui et ses homologues lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux ont institué partout en Afrique

    Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1situation pour des raisons primaires égoïstes que le lettré mutant politique Homme en armes président de l’Algérie et chef suprême de l’armée n’est que l’ombre de lui-même actuellement et depuis 2ans n’a prononcé aucune parole en public Cette déclaration de candidature n’est que celle du clan de « fidèles klébars et doungourous » qui s’agrippent au pouvoir tels des « Sangsues »

    Nous disons et rappelons le caractéristique des lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux et leurs « fidèles klébars et doungourous » usurpateurs sans vergogne du titre d’intellectuels

    Nous disons bien et rappelons c’est de se supporter « bêtement idiotement aveuglement sournoisement hypocritement» dans 1démocratie bananière des tropiques du pouvoir héritage familial clanique avec 1gestion primaire primitive mensongère égoïste laxiste insouciante arrogante cupide d’iniquité d’injustice de 2poids 2mesures de la « pouriture de la gangrène » de la corruption de la « bouffaille » des deniers publics et dons des élection truquées bafouées et toujours encouragés et aidés en cela par de leurs soit disant amis les « Autres »

    Nous disons et rappelons d’Est à l’Ouest du Nord au Sud en passant par le centre ces lettrés mutants africains usurpateurs sans vergogne du titre d’intellectuels et leurs fidèles klébars et doungourous ont cette mauvaise habitude de transformer le bout de pouvoir que leurs peuples les confient pour 1lapse de temps en 1pouvoir héritage familiale clanique tribale politique au détriment des intérêts de l’ensemble de leurs peuples

    Nous disons en outre ils font de ce bout de pouvoir 1gestion primaire primitive égoïste cupide laxiste malhonnête tyrannique de l’impunité de l’injustice reines de la pourriture de la corruption des élections truquée bafouées de la « boufaille » des deniers publics des contrats et dons de leurs soit disant amis les « Autres »

    Nous disons et rappelons ils donnent à leur mode de gestion du pouvoir le nom de « démocratie à l’Africaine » que leurs soit disant amis les « Autres » appellent avec mépris « démocratie bananière des tropiques »

    Nous disons et rappelons ils s’agrippent alors au bout de pouvoir que leurs peuples les a confié pour 1lapse de temps tels des « Sangsues » et refusent de laisser prise et s’agitent tels des « Satan » et sont prêts à mettre leurs pays dans 1chaos indescriptible quand leurs peuples fatigués de leur mode de gestion récupèrent leur dû par la force seule façon de se débarrasser d’1Sangsue.

    Nous disons et rappelons ils crient alors à tu tête et parle de coup d’état anticonstitutionnel anti démocratique alors qu’ils ont passé tout le temps de leur pouvoir à « bafouer déchirer piétiner » leurs constitutions dans 1démocratie bananière des tropiques ou africaine lettrés mutants

    Nous disons et rappelons les lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux et leurs « fidèles klébars et doungourous » tel le Molosse ne peuvent jamais et ne pourront jamais changer leur « déhontée façon » de s’asseoir de se comporter d’agir L’habitude est 1seconde nature qui revient toujours au galop

    Nous disons et rappelons ainsi va l’Afrique des lettrés mutants usurpateurs sans vergogne du titre d’intellectuels

  5. Et pourtant il n’y a aucun problème de stabilité du pouvoir algérien.

    Malade ou pas Bouteflika ne dirige pas lui seul l’Algérie.

    Ce pays est aux mains d’une constellation de généraux parfaitement organisé à garder le pouvoir quoi qu’il advienne.

    Donc ils seront diriger avec ou sans Bouteflika malade ou pas.

  6. M. Thiam, sans boutef, l’algerie serait finie a ce jour. En plus, les Algerie ont choisi la stabilite a la guerre. Caq il
    vaut mieux un jour un Boutef-mort, remplace par un sellal pour organiser les elections auquelles il sera candidat, qu’un Boutef en vie ecarte. Ceux qui connaissent le rouage ne peuvent nier.

  7. La situation est semblable à un péril politique qu’il faudrait éviter à tout prix.Ce que l’on doit craindre le plus , c’est une “atomisation” de la République (algérienne) qui pourrait rendre le pays très difficile à gouverner. Il faudra à priori prévenir une situation d’impasse. .
    Comme partout en Afrique, il y’a un vide abyssal d’une véritable alternance démocratique que pourrait représenter “une opposition crédible et constructive”. Souvent nos dirigeants ont peur d’abandonner le pouvoir au risque d’aller en prison -avec leurs proches et alliés- suite aux règlements de comptes avec une opposition en puissance.

  8. Les dirigeants africains ne savent pas comment partir du pouvoir, d’ou’ le drame du continent!
    Ils sont humains apres tout. Personne ne veut quitter le pouvoir pour se retrouver en prison! TROUVONS UNE PORTE DE SORTIE POUR NOS DIRIGEANTS!
    JUGER LES DIRIGEANTS AFRICAINS POUR TOUS LES CRIMES QU’ILS ONT COMMIS DURANT L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS RESPECTIVES, N’EST PAS NECESSAIREMENT UNE SOLUTION SAGES POUR NOS PAYS!
    SI JE DIS QUE LA JUSTICE N’EST PAS LA SOLUTION DANS CERTAINS CAS, LES IDIOTS COMME KINGUIRANKE’ QUI NE VOIENT PAS PLUS LOIN QUE LEURS NEZ, NE COMPRENNENT JAMAIS LES RAISONS QUI SONT DERRIERE MA DECLARATION!
    Le monde entier sait que Bouteflika est malade et ne gouverne pas. IL FAUT PLUTOT REGARDER DU COTE’ DES GENERAUX ALGERIENS POUR SAVOIR LE NOM DU PROCHAIN PRESIDENT ALGERIEN!

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