Les négociations entre l’Etat du Mali et les groupes armés ont commencé hier à Alger sous les auspices du gouvernement algérien. La partie malienne comprend le Haut représentant du chef de l’Etat en la personne de l’ancien Premier ministre, Modibo Kéïta et une délégation gouvernementale conduite par le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop. Ce sont là, à prime abord, des personnalités dont on ne pourrait pas dire qu’elles sont des enfants de chœur.
Modibo Kéïta est connu pour sa vaste expérience, son flegme et son sens élevé de l’Etat. Quant au ministre des Affaires étrangères, ancien Conseiller diplomatique du président Alpha Oumar Konaré et longtemps Ambassadeur du Mali auprès des Nations Unies à New York, on peut dire, sans risque de se tromper, qu’il est rompu aux arcanes de la diplomatie multilatérale.
Face à ces augustes personnalités, on ne peut pas s’ériger en donneur de leçons. D’autant qu’elles auront constamment à l’esprit, lors des négociations, les lignes rouges tracées par le Président Ibrahim Boubacar Kéïta, notamment le caractère intangible et non négociable de l’intégrité territoriale, l’unicité et la laïcité du Mali. Donc pas d’indépendance, ni d’autonomie, encore moins de statut particulier pour Kidal. C’est que nous osons espérer en tout cas. Aucun jeu sémantique ne doit les dévier de cette ligne. La vigilance doit être de rigueur si l’on sait que l’on a en face des spécialistes du maquignonnage politique conseillés par les Machiavel des bords de la Méditerranée.
Tous les mots, voire toutes les lettres doivent être pesés, sous-pesés, et disséqués. Avant que les représentants de l’Etat malien n’apposent leur signature en bas d’un quelque document que ce soit. Le problème du statut particulier de Kidal trouvera sa solution dans le cadre de la décentralisation renforcée, une réforme majeure vers laquelle le Mali est en train d’aller. Elle est, au demeurant, valable pour toutes les régions du Mali.
A part la dénomination des mouvements en négociation, le mot Azawad ne doit nulle part figurer dans les documents. La moindre erreur de la part des négociateurs est susceptible de déclencher les forces centrifuges et mettre à mal la cohésion de la nation malienne.
Yaya Sidibé
merci le pr IBK et ses gouverments de faire confiences a la france.CE QUI EST LA NEGOCIATION nos responsables devrons étre baucoups vigilan.ces groupes avec leurs alliers de diable ont pour objetif detruir les cultures et l’armonie qui existe entre les populations depuits des decenis;le mali est un pays et l’ origines de plusieurs langues et de cultures;de plusieurs religions. que dieux benisse le mali;qu’AALLHA METTRE EN DéROUTE TOUT CES GROUPES ET CES COMPLICES.
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