Il n’est pas question ici d’ouvrir le débat sur la question mais de se demander si la mosquée de Paris peut servir de modèle au pays de Cheikh Oumar Foutiyou et du vénéré Cheikh Hammaoullah.
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Robert Badinter, ancien ministre français, ne manque décidément pas de culot. Au nom de quelle qualification se prévaut-il pour nous ‘‘donner des consignes religieuses ’’ sur l’abolition de la peine de mort? C’est vrai qu’il a eu la présence d’esprit de se référer au recteur de la mosquée de Paris qui a ‘’osé dire que même l’islam prévoit l’abolition de la peine de mort ‘’.
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Un rappel de l’évolution des relations avec les siens – de l’esclavage au supposé partenariat actuel, en passant par la colonisation et les autres formes de domination, permettrait peut-être de bien cadrer le contexte et de justifier l’audace de Badinter qui s’est glissé sur un terrain miné par des érudits.
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Le souvenir – que dis-je ? – l’image forte laissée par le saint Hammaoullah à la postérité émane de sa période de captivité en France.
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Ce grand homme, connu pour sa foi immense et imperturbable dans ses convictions, a dit ceci : ‘’vous pouvez m’enlever toutes mes facultés sans me faire le moindre mal mais le pire des crimes que vous puissiez m’intenter, c’est de m’empêcher de penser à Dieu.‘’
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Ça, à coup sûr, c’est une référence. Donc, de quoi se mêle Badinter ?
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Baba DEMBELE
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