Au-delà d’un simple défilé

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Le défilé militaire qui a marqué la fête de l’indépendance alimente le débat, suscite l’espoir et pose en même temps des interrogations. L’Avenue du Mali n’avait pas connu une telle ferveur depuis 2011. Le défilé militaire de ce 22 septembre 2018 ressemblait plutôt à une démonstration de force. Le Mali est en guerre et devrait démontrer à la face du monde que son armée et ses forces de sécurité montent en puissance.

La parade de samedi a vu la participation de l’ensemble des corps de l’armée (forces spéciales, militaires et para). Le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens : armes individuelles et lourdes, matériels roulants et avions militaires, entre autres. Une parade qui fait penser à la fin imminente de la guerre. Une telle posture est pourtant aux antipodes de la réalité de la crise malienne.

La situation est plus complexe que le seul volet militaire ne peut résoudre. Il faut plus que des armes pour ramener le Nord et le Centre dans le giron du pouvoir central.

Certes, la crise est en partie militaire mais sa résolution résulte surtout d’un  règlement politique et social. A titre illustratif, malgré  la forte présence militaire (Barkhane, ONU, FAMa, groupes signataires) sur le sol malien, les attaques armées et terroristes n’ont pas cessé.

Pour beaucoup, le mal se trouve ailleurs et il s’avère impérieux de le traiter à la racine.

DAK

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7 COMMENTAIRES

  1. NON DRAMANE ALIOU KONE 2011 n’est pas de défilé militaire le 22 septembre 2011 ATT a été passer toute la journée sous le soleil pour inauguration de troisième pont de BAMAKO on a sait très bien qu’il nous cache quelque chose el le 17 Janvier 2012 une catastrophe nous est arrive.

  2. Notre pays reste et restera plus que jamais diviser et nous restions certains que ce ne serait pas aujourd’hui que les choses rentrerons dans l’ordre avec IBK et ses collaborateurs qui ne sont que des médiocres au service de ceux qui souhaitent que le Mali soit divisé. Mais, mais, mais qu’ils cessent de se méprendre, car chaque bêtise à une fin et la fin de cette bêtise finira très bientôt parce que les Touareg se rendrons compte qu’ils ont fait fausse route. C’est regrettable de voir un pouvoir qui croit à la génération spontanée dans la gestion des secteurs de développement de son pays, or il suffit de refuser le mensonge et les tricheries et de travailler sincèrement et honnêtement comme le font les grands pays de ce monde ici bas. Pour ramener les ténors actuels de ce pouvoir à la raison du travail sincère en évitant toutes les médiocrités, il faut beaucoup de tacts et de sensibilisations. Avec des personnes qui disent “an badoun foye tè bouala” en français “nous mangeons et rien ne surviendra comme punition”, nous ne savions pas comment construire le pays avec de tels acteurs? Nous sommes dans l’œil du cyclone, car les élections actuelles ne sont que élucubrations pour rallonger l’agonie douloureuse d’un patient qui meurt lentement et surement.

  3. ”les attaques armées et terroristes n’ont pas cessé”. Non DAK, les attaques ont progressé, de Kidal à Mopti, Segou, Kayes et Koulikoro. Seul Sikasso est un peu épargné..

    • Les généraux veulent transformer les défaites en victoire comme les politiques viennent de faire avec les élections !

  4. On ne conteste jamais que notre armée sait bien défilé.
    Même super équipée, aucune victoire éclatante sur l’ennemi !

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