En un mot : En attendant la réaction du gouvernement

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Les organisations peuls sont à nouveau vent débout après les révélations du mauvais traitement infligé à des Peuls arrêtés le 9 mai et libérés samedi dernier. Au nombre de 34, ils dénoncent avoir été amenés dans un camp militaire dans la ville de Diabaly avant d’être transférés à Bamako où ils ont bénéficié de l’assistance de la Croix-Rouge et une visite de l’ONU, avant d’être libérés.

Dénonçant la récurrence de mauvais traitements dont sont victimes ses membres, l’Observatoire Kisal engagé dans la défense des intérêts peuls met en garde contre une radicalisation des Peuls  victimes d’”arrestations extrajudiciaires” qui peuvent entraîner des frustrations et entretenir le terreau jihadiste qui existe au centre du Mali”. Sollicité par différentes presses, le gouvernement  prétend  “rassembler des éléments sur ces arrestations”, avant de s’exprimer.  Reste qu’entre-temps, la situation devient de plus en plus explosive et nos autorités regardent ailleurs. Cette politique de l’autruche risque de nous coûter cher, voire très cher.

DAK

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Dans de pareils cas l’état doit sévir, mais il est absent et caractérisé par un silence de mort, “omerta”, c’est dommage. Chaque jour nous nous enfonçons un peu plus, on dirai que les hommes sur le terrain n’ont aucune connaissance de leur boulot et c’est dommage. Prendre des innocents et les conduire de façon inhumaine jusqu’à la capitale pour ensuite savoir qu’ils n’ont rien fait de mal et les reconduire chez eux sans dédommagement, cela s’appelle incompétence et mérite d’être puni avec la dernière rigueur. Il faut immédiatement dédommager les innocents pour assurer un calme réel.

  2. La situation du mali ressemble à un homme qui, chute du 10ème étage, sachant bien le sort qui l’attend , répond à ceux qui lui demandent “comment ça va?”il répond toujours que ça ira.
    Tout le monde sait que rien ne va et qu’à ce rythme, rien n’ira.
    Ceux qui nous gouvernent crient partout que ça va. Ceux qui tiennent un langage contraire sont traités d’apatrides et niègo ou de hassidi. Prions pour nptre pays.

  3. Cela montre à quel point l’effritement de l’État. Pendant que Bouffon 1er l’intermittent du spectacle parcours les forums (comme moi et mes potes quand on écumait les fêtes d’examen au collège et au lycée) en débitant des mensonges sur la situation du pays, le Mali est au bord du gouffre s’il ne y est pas dedans.

  4. Si jamais on acculait les Peuls au point de se radicaliser, ce serait la fin du Mali. Ce n’est pas seulement qu’ils sont nombreux, ils sont beaucoup plus coriaces que les Touaregs. Ceux qui sont entrain de commettre ces exactions ne feront pas mieux que les auteurs de pogroms anti touareg et anti Arabe de Janvier 2012. Ces groupes ethniques avaient fait l’objet d’exactions avant qu’ils nous fassent détaler comme un essaim de criquets devant le monde entier…

    Depuis ce repli tactique, même le chameau du Touareg est mieux respecté que l’électeur Bamakois. Si nous devrions faire la même erreur et être soumis aux Peuls aussi ….

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