Il y a un an, précisément le 29 janvier 2016, le peuple malien apprenait avec stupeur la disparition de Birama Touré, journaliste-reporter à l’hebdomadaire “Le Sphinx” au moment où le confrère s’apprêtait à convoler en justes noces. Un an après, aucune nouvelle de Birama Touré. L’enquête ordonnée est, semble-t-il, morte de sa belle mort et les supputations vont bon train sur cette affaire qui, à s’y méprendre, reste l’un des grands mystères de la République du Mali.
Birama Touré a-t-il été tué ? A-t-il fugué délibérément ? Où est-il encore séquestré quelque part ? Mystère ! Et tous ceux qui suivent l’affaire de très près ne cessent de s’interroger. Une certitude cependant : malgré l’insécurité, malgré la faiblesse des moyens de l’Etat, il nous paraît inadmissible aujourd’hui, surtout avec l’éclosion des nouvelles technologies, qu’un citoyen disparaisse sans laisser le moindre indice et dans l’indifférence de l’Etat.
C’est là que le bât blesse parce qu’il est du devoir de l’Etat d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Or, les services compétents maliens donnent l’impression de s’en laver les mains. La presse devra s’unir pour lever le mystère sur l’affaire Birama Touré.
DAK
C’est a vous les journalistes de mettre la pression sur l’état en mettant la photo de birama toure sur chaque revue tous les jours sinon l’affaire sera classé.
Désormais, tout soi-disant journaliste doit avant tout apprendre à faire la différence entre journalisme (rapporter des faits réels du jour) et la diffamation (coller à autrui, notamment aux autorités, des avis personnels déplaisants, non vérifiables). Sinon c’est la mort et l’enfer. À bon entendeur … (V.)
Il ne s’agit ni de presse écrite, ni de radio ou télé. La presse dans son ensemble est une honte. Depuis la disparition de ce monsieur, la presse Malienne est comme frappé d’interdiction de parler, comme si elle était muselée sur le sujet. Ce ne sont pas avec des petits billets récurrents de ce genre qu’on rappelle au bon souvenir de l’affaire. Des marches doivent être entreprises, pousser l’état jusque dans ses derniers retranchements pour le contraindre à engager les actions nécessaires pour retrouver l’homme en question, mort ou vif. Il y’a beaucoup de façons de faire que de d’écrire de temps en temps de courts messages de rappel de ce genre. Y’a les sit-in, les marches, les grèves et autres choses. C’est ainsi avec les grandes gueules qui ne sont forts que dans la médisance. Ce n’est certainement pas de cette manière que l’état va bouger les fesses pour retrouver ce journaliste. Mais, que chacun attende son tour, et ce jour là, ne venez pas demander où est passée la solidarité journalistique.
La preuve que les journalistes maliens ne savent que produire des articles sur les séminaires, les atéliers, etc. C’est les organisateurs eux-mêms qui leur donne un support écrit qu’ils publient ensuite intégralement.
Ils ne peuvent faire la moindre enquête. Pourquoi? Parce que leur vocabulaire est si pauvre qu’il fait moins de 5 000 mots.
Ce sont des perroquets!!!!!!!!!!!!!
Merci pour ce billet. En tant que simple humain, j’ai du mal à concevoir qu’un journaliste disparaisse comme ça dans des conditions troubles et que ça n’emeuve personne. Arretons l’hypocrisie. Ce Monsieur a tout simplement été liquidé et ce crime ne doit pas rester impuni. A cause du pouvoir on va jusqu’à eliminer des personnes… Allah Akbar! Maliens ayé wili, l’heure est grave!
Nous devons nous référez par rapport aux autres secteurs de développement et non par rapport aux autres fonctionnaires de la sous région. Si le gouvernement vous accorde ces avantages, ils devraient s’attendre à en faire la même chose pour les autres secteurs de développement. Comment l’état se met à tout donner à ce seul secteur pendant que ceux qui sont au charbon ardent dans le feu du développement se contentent des miettes? Alors nous allions tous en grève illimitée, on veut qui en souffrira plus.
Très chère presse du Mali sachez que l’histoire vous jugera un jour, au moment où vous regretterez ce geste de silence autour de la disparition d’un de vos confrères. Que chacun de vous donne sa contribution dans cette enquête qui piétine depuis plus d’un an. Je suis totalement déçu du comportement de Maitre Mamadou KONATE l’actuel Ministre de la justice qui avait en charge de gérer ce fameux dossier qui reste encore sans suite et cela ne l’écorche aucunement depuis sa monition à ce poste, il n’en parle pas. Il faut que Me Mamadou KONATE sache que ce dossier est plus important que le dossier des magistrats en grève aujourd’hui; car dans ce dossier personne n’est dernier lui alors que celui des magistrats nous peuple malien, sommes dernière lui, car nous trouvions que ces magistrats exagèrent eu égard à leur traitement actuel par rapport aux autres grands fonctionnaires des autres secteurs de développement qui ont les mêmes diplômes qu’eux. Et avec ces bons traitements qui leurs sont destinés, aucun dossier n’est bien traité par ces magistrats.
Birama, un militant infatigable de la démocratie des années 90, un engagement politique à toutes les épreuves, abandonné par ses camarades, sa famille, son avocat, ses confrères.
Que la presse Malienne arrête d’être le médecin d’après la mort. Parler aujourd’hui de l’affaire Birama TOURE ne nous avance en rien. Il a été kidnappé puis éliminé sans que ses confrères ne lèvent le ton alors que tout le monde sait que dans de pareilles situations, le sort de la victime dépend des réactions de premiers jours. Une année c’est trop ! Une année d’inertie jusqu’à ce que la même menace revienne planer sur la tête d’autres journalistes pour que ses confrères demandent des éclaircissements est vraiment honteux….
Honte à la majorité de la presse écrite parlée regardée … tout le monde se tait on en parle pas assez et tous les jours on devait le voir ou sa photo en bas du journal ORTM car c’est un journaliste qui a disparu… c’est dingue ces genres de trucs qui n’arrivent que chez moi
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