Ce qui m’a le plus marqué, en lisant le texte de Lanceni Balla Keïta, c’est qu’il m’a donné l’impression ; non, c’est plus fort que tout cela, il m’a donné le sentiment que mon cousin adoré n’est sérieux que lorsqu’il parle de vins, donc de toutes sortes. Mieux que tout Malien, il connaîtrait le vin, et plus que ceux qui le produisent. Il en serait peut-être le meilleur spécialiste au monde. Alors, je vais aller à l’école de mon cousin, qui semble connaître plus le vin que les Maliens.
Astagfirullah, mon cousin connaît bien les Maliens. Car les Maliens l’aiment bien malgré son penchant pour les choses qui subliment et consument en même temps. Alors, «Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !». Et puis, écoutez, il est un fait : «In vino veritas». En d’autres termes, la vérité est dans le vin.
Et, paradoxalement, comme on le dit chez nous, mon cousin est un «diseur de vérités». C’est pourquoi la majorité des Maliens l’aime à mourir ! Moi non plus !
Issiaka SISSOKO