Mon cousin a fêté lundi ses 73 ans. Je l’espère, dans la sobriété, pour respecter la mémoire de ces nombreuses victimes d’attaques terroristes. Même s’il est vrai : mon cousin est un bon vivant. Il n’est pas du genre à se refuser un plaisir.
Encore qu’il soit affecté, mon cousin adoré, par toutes ces défections dans son camp. Leaders religieux qui le lâchent, «cette France qu’il aime tant et dont il chérit la langue serait désormais prête à le lâcher». Cousin, rassure-toi, tes bambins et ta douce moitié ne t’abandonneront point !
Moi, je vais mourir pour toi. Mais, cousin, je te rappelle que beaucoup de tes compatriotes voulaient mourir pour mon autre cousin, en l’occurrence ton petit-frère Touré, ils sont encore vivants.
Ce qui est vraiment comique dans ta situation, c’est que tu prêteras désormais toute ton attention à tes compatriotes. En d’autres circonstances et temps, tu ne serais pas allé à Boni.
Je l’espère, on aura moins à supporter ton mépris, ton indifférence, ta suffisance, même tu es un démagogue indécrottable. Tu nous rassures, en nous disant que tu étais sorti de ton engourdissement prolongé. «Tièkoroba wili là», mon œil !
Sans vouloir être mesquin avec toi, cousin, je fonde des espoirs que tu as fait violence sur toi, en ne l’arrosant pas, ton anniversaire. Joyeux anniversaire !
Issiaka SISSOKO
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