En général, je pense ce que je dis. Quand on pense ce qu’on dit, on ne regrette rien. Après, le reste est une question de contenance, de courage, de toupet. Il faut tout simplement s’assumer. Autrement, on perd la face. On devient méconnaissable. On perd son identité. On devient quiconque. C’est pourquoi, il est bon de se creuser la cervelle avant de papoter.
J’en connais un qui ne semble pas agir ainsi : mon cousin. Je peux comprendre que sous l’effet de la colère, qu’on puisse perdre toute lucidité, mais c’est une faiblesse propre aux petites gens. Quand c’est quelqu’un de premier plan qui se découvre ainsi, il faut se dire qu’on s’est mépris sur sa personne. On peut le plaindre (avoir pitié de lui). Mais à l’évidence, il n’est pas celui qu’on pensait qu’il était. Et si on a dû choisir pour le mettre là où il est, on peut alors en prendre chacun pour son grade.
Un petit conseil : à force de renier ta parole, tu cours le risque de devenir plus petit que tu ne l’es. Voilà pourquoi j’ai un totem : renier ma parole. Allez cousin, je t’aime comme tu es. Tu es formidable, moi, «for-minable». J’aime mieux que les choses soient ainsi.
Je peux te voir déjà en train de me maudire. Bon, ce n’est pas grave. D’autant que tu es mon cousin à plaisanterie. Je crois agir au mieux de nos intérêts communs. D’ailleurs, je te sais très fort, sur le plan émotif. Ce n’est certainement pas quelques absurdités qui pourront t’arracher quelques larmes. Grand cousin, chapeau pour tes nombreuses volte-face !
Issiaka SISSOKO
conclusion le zonkeba est un kanfilatigui
Vérité?
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