À fleur de vérité : Comme une fin de race

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À t’écouter, lors de ton show-anniversaire, sur ton état de santé et tout le reste, tu sembles afficher un optimisme béat, comme si tu n’entendais pas le sanglot des espoirs déchus bourdonner au creux de tes oreilles. Pour l’anecdote, on dit chez nous : seules des oreilles bienheureuses entendent conseils. Médite la sentence.

Je suis celui qui porte le vrombissement populaire sur la place publique, sous l’agora. Philosophiquement, cela s’entend. Et puis, le sais-je, les hommes pris au trébuchet de leurs fautes n’aiment pas à la clémence faire offrande de leurs remords.

Néanmoins, puisses-tu, cousin, trouver dans tes tripes la force de reconnaître ton égarement. Tu es GRAND, si tu admettais ta gouvernance en dépossession totale de la barre. En clair, tu n’as pas le contrôle du gouvernail. Rien moins que ça !

Mon cousin d’amour, penses-tu mériter de Sounjata Kéïta ? Ce qui est sûr, les Gnamakala n’hésiteront guère à remonter le fil de tes origines jusqu’à ce héros. Je n’ai pas le droit de le contester ; je ne le veux même pas.

Dans une certaine mesure, je suis d’accord avec eux, puisque comparé à Sounjata, tu es comme une fin de race. Au sens premier, c’est-à-dire que tu peux posséder le raffinement de Sounjata, mais tu es dépourvu des valeurs qu’il incarnait et inspire à ce jour à la jeune génération.

Comme le dit justement la jeune génération, je te «kiffe», cousin de nos remords. Cousin, «an bè gnogonbolo» !

Issiaka SISSOKO

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5 COMMENTAIRES

  1. “Et puis, le sais-je, les hommes pris au trébuchet de leurs fautes n’aiment pas à la clémence faire offrande de leurs remords.” (????????…)

    “si tu admettais ta gouvernance en dépossession totale de la barre” (?????…)

    Sissoko, plutôt que t’essayer dans de grandes envolées lyriques qui manifestement dépassent ton niveau, pourquoi ne pas simplement te relire avant de publier?

    Ca te permettrait au moins de voir à quel point ton bla-bla est incompréhensible et ne veut strictement rien dire…

    Et oui Sissoko, n’est pas Adam Thiam qui veut
    Ni Boukary Daou…
    Ni Adama Dramé…
    Ni saouti Haidara…

    Bref: N’EST PAS JOURNALISTE QUI VEUT…

    Pas vrai?

  2. Monsieur Sissoko,
    D’où vient ce tutoiement ?
    Faire un copié-collé des extraits de textes philosophique passe encore mais inconsidérément tutoyer est d’une vulgarité repoussante.
    Certes, le président est d’une bassesse insigne mais ayez un minimum de respect pour la fonction.
    Que veut dire: je te ” kiffe ” de nos remords ?
    Pourquoi singer le langage ordurier juste pour faire comme les jeunes français. Encore s’il était utilisé à bon escient.
    A TE SABALI !!

    • Fassakéné
      “Pourquoi singer le langage ordurier juste pour faire comme les jeunes français. Encore s’il était utilisé à bon escient.”

      Mon frère, je suis ravi de constater que je ne suis pas le seul à être catastrophé par le charabia lamentable de cet apprenti journaleux!

      Dans quel pays (à part au Mali hélas!), un tel torchon trouverait-il à être publié???

  3. 1 seconde plus tôt
    “Mon cousin d’amour, penses-tu mériter de Sounjata Kéïta ? Ce qui est sûr, les Gnamakala n’hésiteront guère à remonter le fil de tes origines jusqu’à ce héros. Je n’ai pas le droit de le contester ; je ne le veux même pas.” dixit I.sissoko -Ce dont je suis sûr , il est né en 1945 ( en location) à Koutiala, où il n y retourna qu’en 1990 où tous les politiciens( surtout les parisiens) se cherchaient un village!! pour démontrer leur” autochtonicité ” – Ce dont j’en sûr aussi , il n’atteint point son lointain aïeux même à la cheville, puisque Soundiata accepta” l’odeur des bouches”, travaillait nuit et jour, s’offrit selon l’histoire comme esclave pour libérer sa mère….mais lui s’offrit un Avion ( même si mort s’en suive) au détriment de son Armée en difficultés sur le terrain du combat; lui pactisa avec la maffia pour voler le peuple; lui s’est rapetissé en recevant de son ami , frère, confident et comparse Tomi, des lunettes, des costumes, des chapeaux, des mocassins et une Range Rover de son rêve d’enfance. Que cet homme n’a aucune once de probité ou de dignité qui caractérise les hommes qui font l’Histoire avec H… Lire la suite »

  4. “Mon cousin d’amour, penses-tu mériter de Sounjata Kéïta ? Ce qui est sûr, les Gnamakala n’hésiteront guère à remonter le fil de tes origines jusqu’à ce héros. Je n’ai pas le droit de le contester ; je ne le veux même pas.” dixit I.sissoko
    -Ce dont je suis sûr , il est né en 1945 ( en location) à Koutiala, où il n y retourna qu’en 1990 où tous les politiciens( surtout les parisiens) se cherchaient un village!! pour démontrer leur” autochtonicité ”
    – Ce dont j’en sûr aussi , il n’atteint point son lointain aïeux même à la cheville, puisque Soundiata accepta” l’odeur des bouches”, travaillait nuit et jour, s’offrit selon l’histoire comme esclave pour libérer sa mère….mais lui s’offrit un Avion ( même si mort s’en suive) au détriment de son Armée en difficultés sur le terrain du combat; lui pactisa avec la maffia pour voler le peuple; lui s’est rapetissé en recevant de son ami , frère, confident et comparse Tomi, des lunettes, des costumes, des chapeaux, des mocassins et une Range Rover de son rêve d’avance. Que cet homme n’a aucune once de probité ou de dignité qui caractérise les hommes qui font l’Histoire avec H majuscule. Vivement la fin de son règne.

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