Violation de la loi des finances 2015 : L’opposition demande des comptes

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Démonstration de force réussie par les partis de l’opposition, "Président IBK Sabali !"
Salle comble pour le meeting de rentrée de l’opposition malienne, le 7 septembre à Bamako.
David Baché / RFI

La trêve entre l’opposition et la majorité risque d’être rompue. Car, l’opposition est déterminée à porter haut son accusation contre le pouvoir, d’avoir violé la constitution, notamment concernant le projet de budget 2015, qui n’a pas  été déposé le 6 octobre à l’assemblée nationale pour sa session budgétaire, conformément à la constitution. Ce nouveau  combat, l’opposition entend le mener en position de force. Surtout après avoir eu raison du pouvoir suite aux résultats  du rapport de la cour suprême au sujet  de l’achat de l’aéronef et de la loi de programmation militaire, où des irrégularités ont été constatées.

Pour le président du groupe parlementaire  Vigilance Républicaine  Démocratique (VRD)   et non moins président de la circonscription électorale de  Baroueli, l’Honorable Mody N’diaye  cela est inacceptable dans toute grande démocratie. Pour lui : «    l’Assemblée nationale est saisie du projet de loi des finances dès l’ouverture de la session ordinaire  précédant la période budgétaire. Et que ce projet de loi des finances doit prévoir les recettes  nécessaires à la couverture intégrale des dépenses, conformément à l’article  77 de la constitution ». Et l’honorable de préciser que : « l’article 57 du projet de loi des finances dit  que le projet de loi des finances de l’année y compris le rapport  et les annexes explicatives prévues dans l’article  45 de la présente loi est déposé sur le bureau  du parlement au plus tard le jour de l’ouverture  de la session ordinaire précédant la période budgétaire ».

Pour l’honorable N’Diaye on n’a   pas besoin de consulter un constitutionnaliste pour dire que le gouvernement de la  République du Mali a violé la constitution, toute chose selon le député qui prouve que soit les textes ne sont pas maitrisés , soit le gouvernement est entrain de perdre les pédales. Ce nouveau faux pas du gouvernement  et la série  de scandales  qui incrimine certains ministres de la République sont suffisants pour que le locataire de Koulouba, qui observe toujours un silence de cimetière s’explique sur la démarche à suivre pour que le Mali retrouve la stabilité, gage de tout développement. Sinon, il faut s’attendre bientôt à une sanction exemplaire des sages de la Cour Constitutionnelle. Une autre couleuvre à avaler par IBK et ses …

Badou S. Koba       

 

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