PARIS (AFP) – mardi 16 octobre 2007 – 17h25 – Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer s”est dit opposé à une éventuelle dévaluation du franc CFA, arrimé à l”euro et garanti par le Trésor français, et a jugé qu”une telle option serait "contre-productive", mardi lors d”une conférence de presse.
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rn"Je n”arrive pas à comprendre pourquoi (l”idée d”une dévaluation) revient sans arrêt", sans "raison fondamentale" du point de vue économique, ni "politiquement l”envie de changer les choses" de la part des Etats africains, a commenté M. Noyer, estimant qu”une dévaluation serait "contre-productive". Pour lui, seuls "deux ou trois économistes illuminés" prônaient une telle option.
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rn"Pourquoi imaginer qu”on mette en oeuvre une situation dramatique pour rien?", a-t-il ajouté, lors de cette conférence de presse à l”issue d”une réunion de deux jours des ministres des Finances de la zone franc CFA à Paris.
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rnXavier Musca, directeur général du Trésor français, a pour sa part affirmé que la parité du franc CFA avec l”euro assurait "la crédibilité de leur monnaie" aux pays membres de la zone ainsi que "la convertibilité illimitée de cette monnaie".
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rnCette parité leur assure aussi, à une période où "les prix du pétrole sont à la hausse, une assez grande maîtrise du prix des importations", a-t-il précisé.
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rnIl a toutefois remarqué que "le choix final du régime de change, de la parité est entre les mains des Africains".
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rnDamo Justin Baro, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l”Afrique de l”Ouest, a précisé qu”au cours de leur réunion de deux jours "à aucun moment" il n”avait "entendu parler de dévaluation". Des propos réaffirmés par le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l”Afrique centrale "Philibert Andzembe".
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rnAFP
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