Annoncée tambour battant par le Ministre de l’économie et des finances, Dr Boubou Cissé, la performance de l’économie nationale semble un mirage. Depuis un certain temps, ce sont les prix des produits de première nécessité qui prennent l’ascenseur. Le manque de crédit dans le trésor public n’est plus un secret pour personne. Ainsi, le prétentieux Boubou se fait rabattre le caquet.
La croissance économique de plus de 5% enregistrée cette année par notre pays ne colle pas avec la réalité sur le terrain. Le front social n’a jamais été autant en ébullition que ces derniers temps. Les magistrats sont en grève illimitée depuis le 3 août dernier.
Les DAF, DFM et DRH de la Primature et des Ministères avaient aussi observé une grève les 15 et 16 octobre. Selon une source, l’Enseignement Supérieur aussi se prépare pour déclencher une grèves illimitée à partir du 30 Octobre.
A tous les niveaux, l’alerte est maximale et la tension est vive entre le Gouvernement et les sections syndicales des secteurs publics.
L’inaction des gouvernants face à cette situation explique en français simple que les caisses de l’Etat sont vides.
Pour combler le vide, les prix des produits connaissent une flambée jamais égalée en République du Mali. On parle de 6000 FCFA pour les gaz butanes de 7kg et l’essence augmente aussi.
Généralement payés vers les 20 du mois, des fonctionnaires continuent de va et vient inutile entre les banques et leur domicile espérant obtenir le salaire.
Troisième économie de l’UEMOA, le Mali traverse actuellement le temps le plus dure de son Histoire, constate un observateur qui pense que jamais le front social n’a été autant en ébullition et dans l’indifférence totale des Gouvernants.
Le taux de croissance économique vanté par le Ministre Boubou Cissé pour dire que le pays est capable de supporter ses dépenses, sur le terrain, c’est le contraire que nous assistons ; car, aucune grève des syndicats n’a obtenu une réponse favorable.
Même si les campagnes de bonne performance économique que le Ministre Boubou bat dans les médias internationaux visent à attirer les investisseurs, force est de reconnaitre que les différentes grèves déclenchées par les syndicats en cours sont autant des facteurs qui peuvent décourager ces investisseurs à venir investir dans ce pays.
Lançant la campagne de sensibilisation et d’information des populations sur le payement des impôts, le directeur général des impôts Oumar Bilal Maïga a appelé les citoyens au civisme fiscal. Une première qui prouve à suffisance le déficit budgétaire en cours au niveau du tresor public.
Habi Sankoré
la croissance économique s’est évaporée. Le mensonge a beau duré et la vérité le rattrape toujours
Le trésor a été vidé au profit de leurs comptes en suisse!
Corriger Mr le journaleux, Oumar Bilal est plutôt directeur du district des impôts et non Directeur Général
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