La Direction Générale du Budget a organisé du 23 au 24 février 2017, un atelier national de lancement des travaux du processus budgétaire 2018 à l’hôtel Azalai Salam. C’était sous la présidence du Ministre de l’économie et des finances, Dr Boubou Cissé, en présence du Directeur Général du Budget, Sidiki Traoré, ainsi que des responsables des programmes budgétaires, des directeurs administratifs et financiers, finances et du matériel, des trésoriers, des conseillers, la société et autres.
Ces deux jours de travaux ont permis à des centaines de participants d’évaluer le processus budgétaire de l’année passée, de discuter sur les directives de la préparation du budget 2018 en mode budget-programmes, de présenter le document de programme budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP), d’échanger sur les rôles et responsabilités de chaque acteur dans un environnement de gestion budgétaire en mode programmes et sur la stratégie de formation globale dans le cadre du basculement en budget-programmes.
L’objectif de cette rencontre est de renforcer l’approche participative dans la préparation de la loi de finances 2018 ; d’harmoniser les méthodes et instruments de mise en œuvre des politiques publiques ; d’identifier les contraintes de l’utilisation de divers instruments dans le cycle budgétaire dans un environnement de gestion axée sur les résultats (GAR) ; d’améliorer la gouvernance financière publique et de rappeler les grandes orientations stratégiques de développement et renforcer la cohérence entre budget et lesdites stratégies.
Dans son intervention, le directeur général du budget, Sidiki Traoré a déclaré que l’objectif de cette concertation est de recueillir les préoccupations et suggestions des acteurs du processus budgétaire en vue de formuler des recommandations.
Pour le ministre de l’économie et des finances, cet atelier intervient dans un contexte de stabilité macroéconomique nonobstant un environnement économique international incertain et la situation sécuritaire fragile du pays. Plus loin, il dira que le taux de croissance pour 2016 (5,4%) et 2017 (5,3%) sera robuste et supérieur à son niveau structurel et tendanciel de l’économie de 5% en raison notamment de l’impulsion du secteur agricole et les politiques économiques en faveur de l’investissement. selon le ministre, l’inflation reste maitrisée et restera contenue à 1% en 2017 contre 0,5% en 2016. Parlant d’exécution budgétaire, en 2016, il a fait savoir que l’objectif de mobilisation des recettes fiscales a été atteint et qu’au niveau des dépenses, le déficit s’est amélioré. Aux dires du ministre, l’année 2017 se poursuivra avec un objectif mettant l’accent sur la mobilisation des ressources intérieures et une amélioration de la qualité des dépenses. En fin, le ministre a souligné que les perspectives économiques pour 2018 sont favorables et que la croissance du PIB réel devrait rester robuste à 5,2%, tandis que l’inflation devrait légèrement se situer à 1,3%.
Ousmane Baba Dramé
Espérons, epérons…
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