De l’avis de nombreux usagers, le marché de Yirimadjo constitue un véritable problème pour la circulation. Les marchands occupent de manière anarchique cette route. Pour certains, la place du marché est mal choisie, car situé juste au bord du goudron. Ce problème interpelle les autorités municipales qui ne réagissent pas face à cette situation alors que la mairie est tout près dudit marché. Cette occupation anarchique provoque beaucoup d’accidents. Les usagers ainsi que les policiers de la circulation se plaignent.
“Chaque jour, nous faisons de notre mieux pour les faire dégager, mais ils ne sont pas près de libérer les lieux. Ils nous appellent ‘des méchants’ alors que c’est pour leur propre sécurité ; c’est une route fréquentée, une route nationale reliant Ségou à Bamako. Nous sollicitons l’aide des autorités municipales à ce sujet”, déclare M. Diarra un policier.
Mariko, un usager quitte chez lui chaque jour à 6 h 30 pour le centre-ville mais pour arriver au niveau de ce marché, il passe plus de 20 minutes dans le bouchon entre marchands, clients et conducteurs de “pousse-pousse” qui squattent le goudron. “Avec l’élargissement de la route on pensait que tout allait s’arranger mais non. J’interpelle les autorités à trouver une solution rapide à cette situation”, se plaint-il.
Pour Mme Camara, vendeuse de légumes, “on est ici pour chercher notre gagne-pain. On est à la recherche de la clientèle parce que c’est une route très bien fréquentée. On est conscient des dangers qu’on encourt”.
A signaler qu’il est interdit de toucher aux marchandises sous peine d’injures venant de ces marchands. Les autorités municipales sont interpellées. Car ce marché est un véritable danger pour les usagers et les marchands.
Awa Koniba Traoré
(stagiaire)
Il faut juste situer la responsabilité.
Encore une occasion perdue de régler les problèmes de la ville de Bamako. Les maires étant en prolongation de mandat, c’était l’occasion idéale de mettre en place des délégations spéciales à même de régler courageusement ces occupations illicites des trottoirs car n’ayant pas en vue une quelconque volonté de se faire élire. En effet les Maires plus préoccupés à fidéliser ou à courtiser leurs électeurs, n’auront jamais le courage de contraindre les populations à évacuer les espaces inappropriés aux activités commerciales. Mais quid de l’État incapable d’assurer le minimum aux populations. Dans cette posture, il ne peut que laisser les gens se débrouiller
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