Le ministre des Transports, Me Baber Gano, a effectué le 5 juin dernier, une visite de terrain à l’aéroport international Modibo Keita Sénou , suite au constat d’achèvement des travaux de finition précipité en raison de sommet Afrique France tenu à Bamako. Il attend des actions urgentes complémentaires comme la nouvelle aérogare en cours de finition et d’autres notamment le pavillon présidentiel est à refaire.
Cette visite du ministre entamée au pavillon présidentiel, à son accueil, plusieurs responsables l’attendaient notamment, Mme Oumou Deme Faye, PDG par intérim de l’aéroport International Modibo Keita Sénou, accompagné de Mamadou Bah, le Directeur Général de l’ANAC, les membres de cabinet du ministre, le personnel de l’aéroport et les responsables d’autres services relevant de son département. Après les salutations d’usage, pendant une heure d’horloge a permis au ministre Me Baber Gano de sillonner le pavillon présidentiel pour formuler ses recommandations afin d’apporter tout ce qui manque en termes de qualité de travail appréciable par tous et de prendre en compte les réajustements dans les travaux de finition, avant de procéder un large tour de visite de porte à porte le ministre a insisté sur la qualité des équipements à investir, observations faites par le ministre sont entre autres les spécificités techniques concernant le sol du pavillon (marbre), les bois contre flaqués investis dans la construction, le respect du cahier de charge.
Entre les salons VIP et la piste de décollage d’avion, le ministre a demandé de prévoir un hangar sur les accotements de la passerelle pour le président de la république en cas de pluie en période hivernale ou cas d’urgence du déplacement du président de la république y oblige, la vue extérieure autour du pavillon et les gazons relèvent du constat du ministre Me Baber Gano.
L’investissement du pavillon présidentiel dont la réalisation était prévue dans le cadre du sommet s’achève ainsi, le ministre a recommandé un travail qui respectera les normes fixées par l’engagement contractuel, à sa sortie sur la passerelle entre la piste et le pavillon, le constat et observations ont été le temps fort de ce passage avant de retourner dans le pavillon, à ce niveau le ministre Baber Gano insiste qu’il faut un espace vert digne de ce nom sur chaque coté de la passerelle, selon le constat du ministre les gazons se distinguent des herbes poussés au dessus, pour lui il faut bien aménager les bordures de la passerelle également.
Il a mis l’accent sur le plafonnage et l’ajustement à faire, comme il fallait s’ y attendre autour du président de la république chaque ministre a une responsabilité partagée concernant le déploiement des policiers et gendarmes qui se relèvent sur les lieux, susceptibles d’accueillir le Chef de l’Etat et ses officiels permanemment. A en croire le commissaire principal de police de l’air, Tidiane Coulibaly « le choix de déploiement se fait par rotation à partir du GMS », en réponse de savoir par le ministre par rapport à la gestion de la surveillance du pavillon présidentiel, il retient qu’il travaillera avec son homologue de la sécurité sur la rotation des agents déployés sur le pavillon qui doit obéir les critères de formation, de protection et la sécurité des officiels à leur arrivée.
Sur son passage, le natif de Djenné responsable du portefeuille des transports a émis les observations à prendre en compte pour améliorer la vitrine et la commodité du pavillon présidentiel. Le représentant de l’Agetipe entreprise d’ouvrage, M Samou A Sangaré a expliqué au ministre quelques petits désagréments qui avaient rendu difficile l’exploitation.
Le message du ministre, a-t-il confirmé, a été reçu. Tout sera mis en œuvre pour répondre au besoin de commodité recherché, a-t-il précisé avant de permettre le ministre et sa délégation de sortir dans l’enceinte du pavillon présidentiel pour constater l’extérieur les améliorations à apporter.
Nouvelle aérogare, étape cruciale
Après cette étape du pavillon présidentiel, le ministre accompagné de sa délégation s’est rendu à la nouvelle aérogare. Sur place, il a été reçu par le responsable du projet d’achèvement des travaux d’extension et de la modernisation de l’aéroport, Alphamoye Traoré. L’échange entre le ministre des transports, Baber Gano et les responsables a permis de faire le constat sur l’état de finalisation des travaux qui souffre de certains nombres de difficultés qui se résument en gros à la coupure fréquente d’électricité, le manque de climatisation des espaces commerciaux, le dysfonctionnement des Escalators, le manque de groupe électrogène de 3 sur 9 fonctionnels. À ce niveau, le Directeur Général de l’Anac, structure dont la sûreté de lieu relève, a rassuré que son service jouera sa partition en améliorant les conditions afin de rendre mieux exploitable.
« Nous avons décelé des insuffisances que nous travaillons à apporter des améliorations de façon globale », dira Alphamoye Traoré. pour l’électricité, a-t-il déclaré, l’aéroport qu’il avait été demandé à l’EDM d’installer l’aéroport sur sa propre ligne afin de pallier aux coupures intempestives. Selon un autre intervenant, cela avait été exécuté mais puis que les travaux étaient stoppés à la suite de coup d’Etat en 2012, l’EDM aurait dû installer certains quartiers sur cette ligne de tension électrique.
Aujourd’hui dans la nouvelle aérogare, ils sont entre autres les malades, les vieilles personnes et passagers continuent de se plaindre régulièrement par la faute des difficultés soulevées et nos agents lorsqu’il fait chaud ne peuvent pas y rester pour travailler, se défend la police. La douane se plaint de même. Selon elle, les spécialistes disent que ce sont des vieilles machines mais aussi il ya le manque de maîtrise de ces machines qui ont été mises à la disposition de la nouvelle aérogare. A en croire Mallé Danfala (DGA ASAM) malgré le test avait prouvé ces produits non conforme à l’utilisation après le délai consommé ont été mis à perte de profit, mais seront surfacturées autrement pour destiner à l’exploitation et ce qui devrait prendre en compte le contrôle technique tous ceux qui sont électroniques.
Autre difficulté soulignée par le chef de brigade de la douane, Bakary Kouyaté, inspecteur des douanes « l’espace réservé à la douane pour l’exploitation ne permet pas à elle de mener à bien ses missions à la nouvelle aérogare ». Au cours de cette visite du ministre, certains passagers ont donné leurs avis. Selon Oumou Sall Seck, maire de Goundam, « un aéroport international doit répondre aux normes et conditions requises et apaisées pour accueillir les clients n’importe où qu’ils viennent ».
« On constate vraiment du cafouillage au niveau de l’arrivée des bagages, il y a une semaine seulement les machines ne marchaient pas, aucune bonne organisation n’est requise alors qu’on a un beau aéroport et pour parfaire il faut y revoir sur tous ces plans », a ajouté Mme Seck.
Tiken Jah Fakoly, à son arrivée rapproché par le ministre qui demande comment trouve-t- il l’aéroport ? « Certes une nouvelle aérogare, c’est un beau aéroport à standing international », a répondu l’artiste avec un grand sourire sur les lèvres avant de continuer à attendre ses bagages.
En fin de sa visite de plus de 4h d’horloge, le ministre Me Baber Gano s’est prêté aux questions de la presse. Il a rassuré sur sa capacité à lever le statu quo afin de donner un aéroport digne de son rang. Pour ce faire, il ne s’attardera pas à situer les responsabilités et si à ce prix les têtes doivent répondre qu’ils s’apprêtent à assumer les conséquences de leurs actes posés.
Selon lui, cette visite a permis, lui-même de toucher le doigt au vrai problème des réalités que traverse l’aéroport international Modibo Keita, au niveau de pavillon présidentiel où il a entamé cette visite la qualité de travail tel qu’on a vanté, on avait tous une belle appréciation car l’architecture étant reçue dans le cadre de l’organisation précipitée du sommet Afrique France à Bamako mais cela n’exempte pas la responsabilité de l’entreprise à nous rendre un bâtiment de grand standing. Le ministre a constaté que les travaux de finition étaient mal exécutés dans tous les compartiments visités. « C’est inacceptable », a-t-il déclaré. Le cahier de charge comportait toutes les dispositions spécifiques, ensuite il a égrené les difficultés relatives à la climatisation centrale et la qualité des matériaux à revoir, l’Agetipe s’est engagée à corriger mais au niveau de la nouvelle aérogare les problèmes sont d’ordre, souligne t-il l’électricité, l’escalator censé amoindrir la souffrance des personnes âgées en panne, les dysfonctionnements liés à la climatisation centrale partout de l’aéroport, l’absence d’un cadre agréable et convivial, puis le salon VIP est à refaire entièrement n’est pas à hauteur de l’estime et le standing est en dessous de prestations fournies.
Ce qui nous montre toutes les souffrances des passagers sont réelles car nous venons d’assister à l’arrivée de l’avion d’Air France la salle est chaude où les passagers ont de la peine à attendre leurs bagages et les bagages arrivent une heure ou deux heures après l’atterrissage de l’avion, cela est du à une panne de scanner de vérification des bagages même si nous déplorons qu’il ya qu’un seul scanner.
Mesures ou actions urgentes envisagées
Le ministre reste formel qu’il n’ira pas dans la responsabilité de la gestion parce qu’il sait les conditions dans lesquelles le service est passé à l’intérimaire ne permettent pas pour le moment de sanctionner car le problème est reparti entre la gestion et celui lié aux entreprises qui ont travaillé sur la nouvelle aérogare. « Nous ne pouvons pas souffrir de l’acquisition des matériels de mauvaise qualité car les matériels ont été livrés avec des vices de construction qui ne sont pas de matériels recevables dans la construction et l’exploitation ne peut pas marcher avec des types de réception de fourniture car il ya eu tromperie dans la livraison de fourniture et cette tromperie ne restera pas impunie. Si quelqu’un devrait répondre il rembourserait à l’Etat. Nous n’accepterons pas qu’on paye à une entreprise qui n’est pas compétitive et que l’exploitation puisse souffrir de mauvaise qualité et pour ce faire nous interpellerons la responsabilité des entreprises qui nous ont livré ces matériels et cela ne nous exemptera pas la responsabilité du problème de gestion. Nous allons revenir pour faire point par point l’audit organisationnel de l’aéroport, sans compter la situation du personnel. Car selon le ministre « il ya des emplois fictifs à l’aéroport aujourd’hui, puis ici il y a des rémunérations qui sont payées en contre partie des prestations à l’aéroport c’est intolérable », a averti le ministre.
A cela s’ajoute le problème de l’assainissement en général car les mouches sont en permanence fréquentes. Pour cela, le ministre des transports envisage de faire appel aux spécialistes à pulvériser l’aéroport en permanence afin d’éviter les mouches et papillons de survoler tout le temps les passagers. A l’en croire l’aéroport est baptisé au nom d’un grand homme. « L’entretien et l’exploitation font que nous devons insister sur la qualité des hommes, les prestations et nous ne pouvons pas avoir un tel aéroport et d’avoir les prestations à le fournir en déca, ce qui est inacceptable », a conclu le ministre Me Baber Gano qui a terminé sa visite avec le personnel des Aéroports au cours d’une séance de débriefing.
A D
Le G7 surement …
La corruption est passée par là sans doute!
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