Comme chaque année, la vignette pour les automobiles sont disponibles dans les circonscriptions des impôts tant dans le District qu’à l’intérieur du pays. Une vraie manne financière pour la direction générale des impôts du Mali.
Selon le DG de cette structure que nous avons rencontré, les vignettes seront disponibles en mars. Selon nos informations, ce retard constaté puisqu’à chaque début d’année, les usagers des automobiles pouvaient dès début janvier, payer leurs vignettes, est dû à des problèmes techniques. Comme d’habitude, depuis plus de dix ans, c’est la société Canadian Bank qui imprimait nos vignettes. Cette année, précisent nos sources, les autorités pour encourager les sociétés nationales, a lancé un appel d’offre courant novembre 2018. Une première pour le département de l’Economie et des Finances. Et lors de cet appel d’offres, la société « Graphique Industrie S.A » spécialisée dans l’impression d’ouvrages scolaires et bien d’autres produits, a été adjudicatrice du marché.
A « Graphique Industrie S.A » où nous sommes rendus, le DGA, nous a rassuré que tout est mis en œuvre pour livrer les vignettes courant mars 2019. Une date qui a été communiquée aux autorités. « C’est dire qu’il n y a pas de problème à notre niveau ». Cette première expérience de cette société malienne (travaillant aussi avec de grandes firmes européennes, en l’occurrence française) et qui caracole en tête au Mali dans les services de ce genre, nous explique un spécialiste, la sérénité est de mise puisqu’il s’agit de livrer un produit de qualité. Un challenge pour « Graphique Industrie S.A », un pari pour ce privé qui n’est plus à présenter au Mali. C’est dire que ce marché vient à point nommé pour M. Alou Tomota, dont la société a su marquer le secteur d’une encre indélébile en matière de produits hauts de gammes.
Au département des Finances, grande a été notre surprise lorsqu’après plus d’une heure d’attente dans la salle d’attente du DFM, s’étant barricadé dans son bureau, nous fait savoir qu’il n’a pas notre temps. Pourtant, des visiteurs et non els moindres étaient reçus des heures durant pendant que nous étions là rien que pour vérifier une information sur l’absence de vignette 2019 déjà en fin février. Le mépris est clair doublé d’un délit d’initié sur le rôle de la presse dans un pays comme le nôtre qui regorge beaucoup d’analphabètes. A « Mali Demain », nous ne traitons pas les rumeurs plutôt, partons à la recherche de l’information. C’est ce que nous avons fait monsieur puisque c’est votre service qui a selon nos informations manager cet appel d’offres important!
Pourtant, à la direction générale des Impôts, le DG qui nous a reçu, a évoqué le communiqué le 30 janvier pour présenter ses excuses aux automobilistes pour la non disponibilité de la vignette 2019. Une autre correspondance a été adressée afin d’informer la hiérarchie sur le retard pris sur la vignette 2019, dû à des impératifs techniques afin qu’elle informe les Policiers pour qu’ils ne tiennent pas rigueur au près des automobilistes. Une consigne est bien respectée à ce niveau après investigations.
C’est dans cette recherche de l’information la vraie, que le DFM nous a envoyé paître. Heureusement que les personnalités que nous avons rencontré savent les raisons de leur fonction et notre importance.
Enfin, il faut dire que depuis deux, voire trois ans que les entreprises maliennes soumissionnent pour le marché des vignettes. C’est cette année que les plus hautes autorités ont décidé de leur octroyer. La société « Graphique Industrie S.A », sort vainqueur du marché et s‘apprête courant mars à livrer ce sésame qu’attendent les automobilistes.
B. DICKO
monsieur le journaliste au lieu de vouloir voir absolument le DFM, un chef de Section ou de Division pouvais bien vous informer. En plus, qu’est ce que les autorités des impôts on prévus pour la date butoirs de l’achat des vignettes, qui est du 31 Mars? vous ne faites que excuser l’entreprise du retard dans la livraison des vignettes avec des flatterie dont nous avons pas besoin.
Il faut que des mesures draconniennes soient prévues en cas de fraude. c’est là le vrai problème. nos entreprises exigent qu’on leur donne les marchés publics ce qui est normal mais une fois obtenu ces marchés, alors c’est bonjours la fraude, la corruption et le je m’enfoutisme.
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