Face à la levée de bouclier de certains usagers des routes concernant l’utilisation des tickets d’origines douteuses, la Direction de l’autorité routière s’est fendue d’un communiqué tiré du nez. Au lieu de nous rassurer, le communiqué lève toute équivoque sur l’existence d’une mafia qui ne manque pas de ruse pour parvenir à ses fins. Il s’agira pour nous désormais de situer les responsabilités entre l’Autorité Routière (AR) et le département de tutelle. À qui profite cette atteinte grave aux biens de l’État ?
Il n’est un secret pour personne que le secteur des péages qui draine des millions par jour est infecté de prédateurs prêts à tout pour assouvir leurs desideratas.
Dans son machin à la limite insultant pour le peuple, Madame la Directrice de l’autorité routière nous apprend que le payement par passage tombé du ciel a eu raison du stock de tickets de l’année 2021. S’engouffrant dans cette brèche, elle affirme avoir commandé dans l’urgence des tickets avec des sociétés nationales qui étaient pourtant disqualifiées pour des raisons qu’elle ne dit pas.
Des propos très graves dans une administration qui prétend sortir de l’amateurisme et appliqués les règles de la transparence dans la gestion de la chose publique. Comment peut-on songer au payement par passage sans pour autant penser à la confection des tickets nécessaires? Pourquoi aller confectionner des tickets à l’extérieur si on a la possibilité de le faire sur place à moindre coût ? Les questions de sécurité, sont-elles réglées ? Quels ont été les critères de choix de la société chargée de confectionner au Mali ? En moins de deux mois d’application, comment les tickets prévus pour 9 mois ont été utilisés ? Combien l’État a perçu ?
À l’absence d’une réponse claire à ces interrogations, nous persistons à croire que cette situation cache beaucoup de zones d’ombre. Le fait de dire que ces tickets confectionnés sur place sont conformes et continuer à en confectionner de nouveau à l’extérieur manque de cohérence.
Madame Lala Koïté évite soigneusement de dire que les tickets peuvent faire l’objet de surproduction et de copies pour des ventes illicites. Nos investigations continueront pour faire la lumière sur cette affaire qui semble être le scandale financier de la transition.
JP
Qu’on nous dit pas que les deux mois étaient la période de pique de l’année !
Le problème n’est pas que critères de choix de la société chargée de confectionner au Mali, mais plutôt combien de tickets sont produits au Mali et combien sont importés ?
Sachant que chaque ticket à une valeur monétaire
Partant de ce que vous dites, si les tickets prévus pour neuf (9) mois ont été utilisés en moins de deux (2) mois, mais ça doit être de bon signe en terme de recettes, les quantités produites pour 9 mois en terme de recette doivent être multiplié par six (6) pour avoir une année ? pas besoin d’être comptable pour ça
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