La dangerosité de la circulation, à Bamako, se mesurait aux arrêts brusques et en tout lieu des sotrama et taxis. Ou encore aux motos Djakarta, qui roulent à tombeau ouvert. A cette liste, il faut désormais ajouter les triporteurs.
Pourtant, malgré le fait qu’ils pullulent sur les artères de notre capitale et des grandes villes, les triporteurs n’ont aucun statut défini, à ce jour. Selon Mme Mariko Abiba Maïga, chargée de la gestion administrative des engins à deux roues à la maire du district, ces triporteurs ne disposent d’aucun statut défini par la loi. Leur propagation a pris de court les autorités. « A ce jour, ces engins ne payent pas de taxes spéciales. Leurs propriétaires prennent la vignette qui est de 12 000 CFA comme pour certains engins à deux roues », dit Mme Mariko.
Dans certaines régions, poursuit-elle, les propriétaires de ces triporteurs payent 45000 CFA comme taxe annuelle. Mais à Bamako, rien. « Pourtant, ils assurent le transport des personnes et des marchandises autant que les véhicules qui, eux, payent des taxes », a-t-elle indiqué.
Mamadou Togola
Ils n’ont pas de “statut”? ha ha ha 😆 et les Jakartas… ont elle un statut? Pas de permis, pas d’assurance, pas de casques….rien! Et 1000 fois plus nombreuses que les moto taxis. Plus important, les jakartas roulent toujoours en vitesse excessive ….creant ainsi l’enfer cauchemardeque aux automobilistes.
Cest absolument faux! La moto taxi n’est pas aussi dangereuse que les Jakartas qui sont 100000000000000 fois plus dangereuses! Il est temps les Jakarta soient regulees car leur desordre a atteint un niveau invivable a Bamako.
Le problème n’est pas dans les taxes que les triporteurs paient ou ne paient pas. Leur présence sur les voies de circulations urbaines est devenu un grave danger à la fois pour eux et pour les automobilistes. Ils sont devenus un facteur très aggravant dans les embouteillages de plus en plus nombreux. Sans être un spécialiste de la circulation, il me semble qu’il devrait y avoir dans l’arsenal réglementaire des dispositions qui concernent la présence de ces engins. A force de ne rien faire face aux problèmes concrets qui empoisonnent la vie des citoyens, l’Etat perd toute crédibilité et pousse les gens à se faire justice.
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