Tricycle ambulance médicalisée : Le Groupe Togola invite le ministère de l’Equipement à retirer ses tricycles à problèmes

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Créé en 2011 et intervenant dans beaucoup de domaines comme les produits alimentaires, l’équipement agricole, les produits phytosanitaires,  les équipements bio médicaux et accessoires,  les matériels informatiques, le Groupe Togola-Sa a initié un projet de tricycle ambulance médicalisée avec son partenaire Dutchhealf, pour faire face aux difficultés d’évacuation des patients  vers les centres de santé, surtout en milieu rural, des difficultés qui, on le sait, causent d’énormes dégâts à nos parents des zones rurales, entrainant même des pertes en vie humaine, le plus souvent. C’est face à ces problèmes que le Groupe Togola-Sa, dans sa quête permanente pour le bien-être des populations, a conçu, avec ses partenaires, un outil d’évacuation à la portée du plus grand nombre de citoyens : les tricycles ambulances médicalisées.

Ces tricycles sont de fabrication germano-hollandaise et comportent toutes les commodités se trouvant dans une ambulance classique, dont notamment une civière, quatre crochets-plafond, un banc pour le personnel médical, un kit supplément pour la réanimation (bouteille d’oxygène, abaisse-langue, ouvre-bouche, aspirateur manuel d’urgence, etc)  pour adulte et nourrisson. C’est d’ailleurs pour cela que ces tricycles ambulances médicalisées de Togola-Sa sont certifiées par le système des Nations-Unies.

Au fait, depuis des années, le Groupe Togola-Sa, connu pour la fourniture de tricycles ambulances médicalisées de bonne qualité, bénéficie de la certification ‘’ISO 9001’’ de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et cela grâce à son expertise en la matière. Mieux, toutes les ONG œuvrant dans le domaine de la santé au Mali,  telles que Save the children, USAID… sont servies par le Groupe Togola-Sa qui est présent dans plusieurs pays dont la Guinée Bissau, le Niger, le Cameroun, la Mozambique et la  Côte-d’Ivoire, en tricycles ambulances médicalisées.

Tricycle ambulance médicalisée : Le Groupe Togola invite le ministère de l’Equipement à retirer ses tricycles à problèmes

C’est ce Groupe, qui a fait don de 7 tricycles ambulances médicalisées à l’ONG-Agir en janvier dernier, qui est aujourd’hui trimbalé injustement au Ministère de l’Equipement et du Désenclavement, du fait de la « bouffécratie » instaurée au sein de ce département par des agents véreux !

 

En effet, suite à un marché lancé en mai dernier pour l’acquisition de 30 véhicules tricycles pour le transport des malades, en particulier des femmes enceintes aux centres de santé, pour le compte du Ministère de l’Equipement et du Désenclavement, la surprise aura été grande lorsque c’est une société fantoche, du nom de EMADIS-SARL, et dont les produits ne répondent à aucune norme en la matière, qui enleva le marché, face au Groupe Togola-Sa, spécialiste en la matière. Tout a été orchestré par des cadres  du Département et la commission de réception. Il s’agit bien du marché de l’acquisition de 30 véhicules tricycles que le Président de la République a  offert à Zantiébougou, et  seulement pour un écart de 26 millions entre le Groupe Togola-Sa et la société EMADIS SARL, dont les produits ne respectent pas les normes. Et cela, avec la caution de la commission de réception qui a fermée les yeux sur ces anomalies, en démissionnant ainsi de son rôle de contrôle et de veille.

Fait inique et révoltant : les 30 tricycles fournis par EMADIS SARL  à 119 millions, en complicité avec des cadres  du Ministère de l’Equipement et du Désenclavement, sont (ne riez surtout pas) de  fabrication  artisanale  de marque APSONIC ou encore « Kata-katani », avec des brancards non escamotables et la cabine non protégée, et avec comme pare-brise… des bâches. Ce n’est pas tout, en plus de ces éléments non conformes, il y a aussi des éléments non fournis, des éléments manquants en d’autres termes,  dans les tricycles de la société EMADIS SARL. En effet, les 30 tricycles de la  société EMADIS SARL manquent presque de tout : pas de valise de réanimation ; pas de bouteille d’oxygène avec manomètre rechargeable ; pas de ballon auto-lavable, pas de masques ; pas de canules de Guidel ; pas de tire-langue ni d’ouvre-bouche, encore moins d’aspirateur manuel… N’en parlons même pas de rétroviseurs extérieurs réglables !

Comme vous pouvez le constater, en lieu et place de tricycles ambulance médicalisées, la société EMADIS SARL a plutôt fourni des « mouroirs roulants », avec tout ce que cela représente comme dangers pour les malades en général, et les femmes enceinte en particulier. Ainsi, face à cette course effrénée des agents du Ministère de l’Equipement et du Désenclavement pour les besoins de leur « ventre », le Groupe Togola hausse le ton et demande le retrait pur et simple des « mouroirs roulants » livrés aux paisibles citoyens maliens de Zantiébougou.  Pour la santé des femmes enceintes, des malades, de nos pères, mères, frères et sœurs, nous demandons à ce que ces engins de mauvaise qualité soient purement et simplement retirés, car ils contribuent à amener les citoyens malades à l’abattoir. Nous souhaiterons également que les autorités contractantes pour des appels d’offres puisent de temps à autre, en ce qui concerne les matériels qui entrent dans le domaine de la santé, faire des visites chez les soumissionnaires pour regarder un tout petit peu ce qui sera offert. Cela pourrait être  un élément déterminant dans les processus d’appels d’offres», précisent nos sources.

Le PDG du Groupe Togola-SA est très clair : « Contrairement à ce qui se dit par endroit, on a rien contre le Président IBK, ni les plus hautes autorités de notre pays. Notre Chef d’Etat a tout simplement été induit en erreur par des gens qui ont d’autres agendas. Nous avons toujours travaillé avec l’Etat et ses partenaires. Notre problème n’est pas parce qu’on n’a pas eu la marché, mais le fait que des mauvais produits ont été mis à la disposition des paisibles citoyens afin d’assurer le transport des femmes enceintes, des malades vers les centres de santé. C’est pour cela que nous réclamons le retrait de ces mauvais produits pour le bien-être de nos populations ».

Tougouna A. TRAORE  (Nouvel Horizon)

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