Travaux restants du projet Aéroport : Les services techniques planchent sur le rapport provisoire

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La mission d’achèvement des Projets de l’Aéroport et d’Alatona (MAPAA) a débuté, à l’hôtel Radisson Blue, le lundi 24 juin 2013, l’atelier de son rapport d’évaluation des travaux restants pour le Projet de Modernisation et d’extension de l’aéroport (côté ville).

 

Aéroports Bamako-Sénou
Aéroports Bamako-Sénou

La Mission d’achèvement des Projets de l’Aéroport et d’Alatona a été créée par décret N° 2013/042/PM-RM du 22 janvier 2013. Placée sous l’autorité du Premier Ministre, elle a pour mission les actions d’achèvement des acquis du projet de Modernisation et d’extension de l’Aéroport et  d’Irrigation d’Alatona. L’atelier d’évaluation qui a pour objectif de partager le rapport provisoire avec les services techniques, les services chargés de l’exécution et recueillir les observations des participants qui proviennent tous du secteur de l’aéronautique. Le chef du projet, Abdoulaye Modibo Maiga a indiqué que c’est le groupe du Conseil Roche au Canada qui a réalisé l’étude afin de contribuer au désenclavement.

 

« Un nouveau terminal à l’image de la culture Dogon (Toguna) est prévu » a-t-il fait savoir. Il a profité de l’occasion pour présenter ses excuses pour les inconforts constatés lors de la réalisation des travaux, situations dues aux coupures d’électricité. Le chef d’équipe du Groupe Conseil Roche, Jean-Nil Proulx  a dit que  depuis que ce projet a commencé en 2006, ils sont avec MAPAA  et ils travaillent également avec les partenaires locaux. Selon lui, l’architecte est toujours à leur côté et ils s’impliqueront pour remettre un document fiable. Le chef de cabinet du Premier Ministre, Boubacar Sow pour sa part a remercié les partenaires qui ont aidé le Mali. Selon lui, l’Etat Malien en son temps a bénéficié des Etats-Unis de plus de 400 millions de dollars pour financer l’éducation, l’aéroport de Bamako etc. « Ce financement de l’aéroport de Bamako en 2012 a permis au gouvernement de chercher d’autres financements avec d’autres partenaires » a-t-il ajouté. Pour lui, le rapport d’étude soumis à l’examen doit faciliter la mobilisation des fonds auprès des partenaires. Il a donc demandé au bureau de fortement s’impliquer pour sortir un document à la hauteur des attentes.
Fakara FAINKE

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