Transrail : Syndicat unique-département de tutelle : Que veut le ministre Koumaré ?

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Transrail
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Rien ne va plus entre le ministre de l’Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumaré, et le syndicat de Transrail dirigé par Abdoulaye Berthé. Immixtion intempestive et initiative unilatérale, d’un côté, intransigeance et strict respect des intérêts des travailleurs, de l’autre. Qui sortira vainqueur de ce bras-de-fer ? A IBK de jouer l’arbitre.

 

 

La section syndicale unique Untm de Transrail et le département de tutelle de cette société ferroviaire sont à couteaux tirés depuis quelques années. En cause, l’attitude du ministre de l’équipement et des transports, Abdoulaye Koumaré, envers le syndicat des cheminots. Celui-ci, aux dires des syndicalistes, aurait refusé de les recevoir alors mêmes qu’ils lui avaient adressé huit lettres de demande d’audience. Au lieu de rencontrer les responsables du syndicat des cheminots et de discuter avec eux du plus important, la gestion de la société, la tutelle s’est lancée dans le dilatoire et ce qui semble être de la diffamation. En effet, il est difficile de comprendre que sur 700 travailleurs, 620 aient décidé de faire confiance en leur syndicat unique Untm, dirigé par Abdoulaye Berthé, si ce syndicat s’était réellement vendu à la direction de Transrail.

 

 

En réalité, le département de tutelle s’est engagé sur une tout autre voie que celle que veut la quasi-totalité des travailleurs de la société. Dirigé par un des membres les plus influents du Cnrdre, ce comité militaire qui a mis le pays à genou avant de le piller au lendemain de son coup de force de mars 2012, le ministère de l’équipement et des transports serait en train de tout faire pour mettre des bâtons dans les roues déjà fragiles de  Transrail. Et ce, au moment même où, grâce aux nombreux efforts de l’actuelle équipe dirigeante, la société est en train de respirer après plusieurs années d’étouffement orchestré par certains de ses cadres véreux en connivence avec un cercle mafieux.

 

 

Des décisions sont prises par le ministère sans concertation ni avec le syndicat ni avec la direction de Transrail. Des démarches sont entreprises avec le Sénégal, à Dakar, sans que la direction ou le syndicat de Transrail ne soient associés. Des textes, dont le règlement préventif, seraient violés dans le seul but de conduire la société dans le gouffre de la liquidation judiciaire. Une décision qui est loin d’avoir l’adhésion des syndicalistes. Pour plusieurs raisons.

 

 

Depuis le 23 janvier 2012, les salaires sont payés régulièrement et la sécurité sociale est assurée pour tout le personnel. De plus, des travailleurs de la société bénéficient assez de la formation continue (recyclage et perfectionnement) dans leurs domaines respectifs. Ce qui a permis de renforcer la capacité des ressources humaines (avec également le recrutement de jeunes diplômés) et de sécuriser le cadre de travail mais aussi d’améliorer la gestion des infrastructures et d’augmenter la vitesse commerciale. Pour preuve, les syndicalistes en veulent la rotation de la rame des voyageurs entre Bamako et Kayes qui connait désormais un système de contrôle plus efficace que tout ce qu’ils ont vu depuis 2003. Ces performances ont conduit à la réouverture de certaines gares, jadis désaffectées, qui ont été dotées de toilettes publiques.

 

 

Une des meilleures preuves de la bonne gestion de l’administration actuelle est la fourniture en carburant et lubrifiant. Avant janvier 2012, le ravitaillement se faisait très laborieusement, mais aujourd’hui, les gares et dépôts sont suffisamment pourvus.

 

 

Une autre est le règlement de la dette commerciale prévue dans le règlement préventif, qui est passée de quatre milliards à deux milliards de F Cfa ; ou de la dette totale qui est passée de 17 milliards, au 31 décembre 2010, à 9 milliards, à la date du 31 octobre 2013.

Accusés d’être de connivence avec la direction actuelle, les syndicalistes trouvent que cela est tout à fait normal et naturel : ils sont là pour la défense et la sauvegarde des intérêts matériels et moraux des travailleurs, la pérennisation de leur entreprise et de leur outil de production. Or, c’est la direction actuelle qui fait leur affaire. C’est elle et elle seule qui permet à l’entreprise d’enregistrer des performances assez notables. Aussi, ils préfèrent la direction actuelle, qu’elle soit constituée de chauffeurs, de machinistes ou de manœuvres, à tout un collège de docteurs ou d’ingénieurs incapables et incompétents.

 

 

Ils assurent avoir bien compris que toutes les manœuvres en cours n’ont d’autre but que de mettre en place des administrateurs au sein de l’entreprise en vue de la mettre sous la coupe des nationaux, ce qui aura pour conséquence inévitable de mettre à la porte plus de 1500 travailleurs de Transrail. Car, il faut se rendre à l’évidence, l’Etat ne peut pas être actionnaire dans le cadre d’une société de patrimoine, et les investisseurs nationaux pressentis n’ont pas suffisamment de surface financière pour faire face au sauvetage de l’entreprise. De plus, l’Etat n’a pas les moyens de garantir le traitement des travailleurs en cas d’arrêt de travail pour cause de rénovation de la voie.

 

 

C’est fort de tous ces constats que les syndicalistes appellent le gouvernement au dialogue social, un dialogue social sans lequel toute initiative unilatérale est vouée à l’échec. Abdoulaye Berthé et ses camarades sont d’autant plus pour le dialogue qu’ils ne sont pas contre une révision institutionnelle de la société. Seulement, ils désirent que cela se fasse dans le sens de l’intérêt des travailleurs et de la société. Et pour cela, ils seraient prêts à tout, surtout à barrer la route à tout prédateur aventurier soucieux avant tout de se remplir les poches au détriment du bien commun.

 

 

Mais, avant toute révision institutionnelle, les syndicalistes voudraient connaitre les tenants et les aboutissants de la gestion relative à l’utilisation des deux milliards du PIEU, à l’accumulation des impôts et cotisations sociales entre le 07 avril 2007 et le 23 janvier 2012.

A suivre…

Abdel HAMY

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2 COMMENTAIRES

  1. Bonjour, Mr le journaliste . Pourquoi tu trète ce collège de cadres d’ 1compétents. A transrail lère n’è pa d s critiqué. Mè cherché 1e solution ensemble. Es cè 1e crime d’avoir des diplômes supérieurs. Ce collège è à la merci de cè soi disant syndicalist qui ignore le sens du mot syndicat. Ou bien ce syndica sè contre les ho diplomés. Quel q’en soit le gestionnaire tranrail 1 jour il va partir nou lècé ici o mali. cè nou qui recolteron lè po cacé.Reston solidèr entre nou Malien. Il fo être patriote. Je vou en pri Mr le journaliste, va cherché les vrè problème de transrail o lieu de kalifié lè gen d’1compétant.

  2. ce kil faut se dire les cheminots ke vous avez d le dire, est ke ceux ki ont mis 7 societe a genou vous les connaissez bien et ce sont ces memes gens grace a leur ecartema d toute gestion d transrail, est entrain d souffler ojourdui et ces meme gens ojourdui les complices d c incompetent ministre de transports cherchent a mettre fin le sifflement d la locomotive ds notre pays. vous et tes acolytes sont pti pour faire

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