Les travailleurs de Transrail ont pris d’assaut le siège du syndicat. Objectif : s’enquérir des dernières évolutions de la situation de la boite suite à la rencontre entre le secrétaire général de l’UNTM accompagné des membres du bureau syndical de Transrail et le ministre sénégalais des Transports. Le secrétaire général de Transrail , M. Abdoulaye Berthé n’a pas fait dans la langue de bois et est monté au créneau pour battre en brèche les rumeurs d’une éventuelle privatisation de Transrail. Il a dénoncé les tractations en cours pour soumettre une deuxième fois un plan machiavélique de privatisation en gestation. Il a appelé ses camarades à la mobilisation pour barrer la route à une tentative du coté sénégalais de vouloir faire main basse sur Transrail en proposant de donner 13 milliards de FCFA comme crédit au Mali. « Une privatisation est donc dans l’agenda sénégalais alors que les deux Etats avaient signé un accord d’où était assorti un schéma institutionnel à mettre en œuvre », a indiqué Abdoulaye Berthé. Selon lui, les travailleurs de Transrail tiennent vaille que vaille à ce schéma institutionnel pour sauver l’intérêt des milliers de travailleurs. « Comment gérer les 600 millions de FCFA des travailleurs de Transrail ?, Comment préserver l’emploi de ces milliers de jeunes qui aujourd’hui sont dans la boite ? », s’est-il interrogé. Selon le secrétaire général, ce sont les réponses à ces auxquelles l’Etat Malien doit réfléchir. A leur entendement, il faut laisser le partenaire, l’actionnaire actuelle en place qui arrive à s’acquitter des salaires. Il dira que le ministre des transports du Mali, Hachim Koumaré leur a signifié que l’Etat Malien n’a voté aucun franc pour Transrail en 2015. Pour sa part, le secrétaire général adjoint, Modibo Fofana a indiqué qu’il ya une véritable conspiration en vue. Selon lui, notre pays doit tenir compte des propositions des partenaires sociaux. Le secrétaire général dira que les autorités Maliennes doivent comprendre que transrail est un symbole de notre souveraineté nationale. « Le gouvernement doit faire l’effort pour acheter du matériel afin de réparer les parties en mauvais état et laisser le partenaire pendant la période transitoire. Nous ne voulons pas aller dans l’inconnue », a-t-il martelé. Selon le secrétaire général, les travailleurs veulent que les deux parties créent une période transitoire pendant laquelle, les Etats pourront mettre en œuvre le schéma institutionnel contenu dans l’accord.
Fakara Fainké
L’ETAT ne doit pas voter un seul centime pour transail trop de corruption.
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