Transrail : Les précisions du Ministre Abdoulaye Koumaré

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Ministre de l’Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumaré
Ministre de l’Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumaré

Depuis quelques jours, une certaine presse alimentée par des individus malintentionnés, cultive la division et le mépris entre les travailleurs des chemins de fer Bamako-Dakar.

                                     

Le Gouvernement de la République du Mali tient à rassurer l’ensemble du personnel que toutes les dispositions sont prises au quotidien afin de leur éviter toute perte d’emploi.

 

 

Au regard de son surendettement, la société TRANSRAIL fut mise en 2009 sous règlement préventif en vue d’empêcher la saisie de son patrimoine qui n’est autre que les biens concédés des Etats du Mali et du Sénégal. Ce concordat est garanti devant le tribunal du commerce de Bamako par l’Etat du Mali.

 

 

Malgré cela, d’une vingtaine de locomotives en 2008, la société n’exploite que moins de 10 aujourd’hui. Mieux, la voie ferrée qui n’a reçu aucun investissement depuis la mise en concession se trouve en très mauvais état.

 

 

A ce rythme dans un proche avenir, les activités ferroviaires s’arrêteront. Ainsi, pour mettre les travailleurs à l’abri d’une telle catastrophe les Etats du Mali et du Sénégal ont entamé des négociations avec des partenaires potentiels pour la réhabilitation des infrastructures et équipements ferroviaires.

 

 

Egalement, des concertations dans l’espace CEDEAO sont en cours pour la réalisation de nouvelles liaisons ferroviaires avec la Côte d’ivoire, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée. Dans ce cadre le Maii a participé à la réunion des ministres en charge des Transports et Infrastructures tenue à Cotonou du 13 au 15 novembre 2013. Cet ambitieux projet intégrateur créera à coup sûr des milliers d’emplois permanents

 

Enfin, le Gouvernement invite l’ensemble des cheminots, à plus de vigilance, de responsabilité, de patriotisme et les exhorte à soutenir les efforts engagés pour la sauvegarde des activités ferroviaires sur le corridor Bamako-Dakar.

 

Le ministre Abdoulaye Koumaré

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2 COMMENTAIRES

  1. Le Mali est une plaque tournante.L’interconnexion des lignes des chemins de fer en Afrique de l’Ouest a ete formulee par la CEA et le travail a ete confie a Sall Khalilou de l’ORGATEC de DAKAR.Si les
    representants de ces pays veulent apporter de l’irrationnalite dans ce projet,ils n’ont qu’a ecarter les liaisons Bobo/Bamako et Conakry/Bamako.Sur le plan Malien la liaison Bamako/Gao est d’une importance stragegique politique,economique et sociale.Ainsi cet axe pourra aller jusqu’a Nianmey.Bamako liera Senegal par Dakar,la Guinee par Conakry,le Niger par Nianmey,Bourkina-Fasso par Bobo et plutard la Cote d’Ivoire par une liaison directe.Cette Interconnexion a ete bien pensee.Il appartient aux representants du Mali,du Senegal de faire prevaloir ce qui est rationnel.A travers ce reseau nous cherchons le desenclavement des pays d’hinterland et la maximisation de l’echange regional.La priorite a un axe maritime aggraverait l’enclavement et ne serait pas un facteur d’integration regionale.

  2. “Egalement, des concertations dans l’espace CEDEAO sont en cours pour la réalisation de nouvelles liaisons ferroviaires avec la Côte d’ivoire, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée. Dans ce cadre le Maii a participé à la réunion des ministres en charge des Transports et Infrastructures tenue à Cotonou du 13 au 15 novembre 2013. Cet ambitieux projet intégrateur créera à coup sûr des milliers d’emplois permanents”
    Peut-on me dire, en quoi le Mali est intérressé par ce nouveau projet qui créera de nouveaux emplois pour les ivoiriens, les burkinabés, les nigériens et les guinéens? J’aurais compris si dans le cadre de la rencontre de cette réunion de la CEDEAO, il avait été retenu une liaison ferroviaire du Mali avec le Burkina déjà relié à la Côte d’Ivoire. A quoi a servi la présence du Mali à cette rencontre de Cotonou? Meubler la galérie?

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