Les services du Ministère de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement en collaboration avec les partenaires techniques et financiers et la commission des transports et des travaux publics de l’Assemblée nationale a organisé les 19 et 20 mai 2016 dans la salle Balla Moussa Keita du CICB, la réunion annuelle des transports. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré. Il avait à ses côtés Mme Hélène N’Garnim-Ganga, chef de file des partenaires techniques et financiers pour le secteur des transports, M. Yiri Keita, président de la commission des transports et des travaux publics de l’Assemblée nationale ainsi que de plusieurs autres personnalités.
La réunion annuelle des transports est aujourd’hui conçue comme un cadre d’analyse, de concertation, d’échanges et de projection sur l’avenir du secteur des transports. Elle regroupe l’ensemble des acteurs et offre l’opportunité de passer en revue le bilan du secteur, de cerner les difficultés et de proposer des solutions appropriées.
Le secteur des transports est vital pour tout pays. Cela est encore plus vrai pour le Mali, pays enclavé. Or, le réseau routier par lequel transitent 90% des biens et personnes reste l’une des plus faibles d’Afrique. De même, les contraintes liées à la dégradation prématurée des routes à cause de la surcharge mettent à rude épreuve les efforts du gouvernement et des partenaires pour désenclaver le pays.
La surcharge, qui est un des principaux facteurs de dégradation des routes, entraîne un coût financier estimé entre 25 et 37 milliards de F cfa par an, a indiqué Mme Hélène N’Garnim-Ganga.
Pour le secteur ferroviaire, notre pays dispose de 728 km de voie métrique ferrée allant de Koulikoro à Diboli. Ces rails qui nous relient au port de Dakar sont vétustes et ne permettent pas d’assurer un trafic régulier et sécurisé.
Le secteur aérien lui est dynamique, mais la desserte intérieure souffre de la faiblesse des revenus des populations. Enfin concernant le trafic fluvial, les voies principales et secondaires totalisent 2334 km. Mais l’étiage des fleuves limite leur utilisation aux embarcations dont le tirant d’eau ne dépasse pas un mètre.
« Les transports fluviaux ont un rôle certain à jouer au Mali. Mais il est malheureusement limité par des contraintes physiques qui les rendent praticables seulement 5 à 6 mois dans l’année», a constaté le chef de file des PTF pour le secteur des transports. Mme Hélène N’Garnim-Ganga estime néanmoins que le secteur des transports a tout de même positivement évolué ces dernières années. Elle a aussi salué les réformes en cours pour assurer la transparence dans le choix des priorités et la mise en œuvre des projets, le développement de corridors transfrontaliers afin de répondre à une demande croissante en matière d’échanges commerciaux et d’intégration. Les PTF saluent également la volonté du gouvernement de mettre l’accent sur la durabilité des infrastructures grâce à l’application du règlement 14 de l’UEMOA sur la charge à l’essieu.
Les réalisations dans le domaine des transports au titre de l’année 2015 ont concerné, entre autres, le renforcement des capacités de stockage et d’entreposage des entrepôts maliens en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Bénin, la construction de l’aire de repos de Koumantou et l’acquisition de deux bateaux à faible tirant d’eau par la COMANAV.
« Ces réalisations amélioreront la performance des services de transports, l’intégration de notre système, la sûreté et la sécurité des transports pour une meilleure satisfaction des besoins des usagers », a apprécié le ministre Mamadou Hachim Koumaré qui a souligné les efforts déployés dans le domaine des routes, du transport fluvial, ferroviaire et aéronautique.
« Le financement nous manque, mais nous travaillons là-dessus avec le ministère en charge des Finances tout en développant des méthodes innovantes », a indiqué le ministre pour qui les ressources humaines sont également un domaine qui va retenir l’attention du département.
« J’exhorte l’ensemble des acteurs du secteur des transports à plus d’initiatives, de solidarité et d’engagement afin de faire du transport un des leviers importants de la croissance économique de notre pays à travers la création d’emplois et de richesses », a demandé le ministre.
Mamadou DOLO
le gouvernement MALIEN VOIT PLUS CLAIRE MAIS TANT QUE L’ARGENT ET LA CORRUPTION EXISTE NOUS VERRONS TOUT.
Quelle surcharge ? Dites plutôt que le manque de vision couplé à la corruption coûtent chers à l’État !
En effet, nos autorités en charge du transport routier ont identifié ce “problème” de surcharge depuis fort longtemps. Il y a deux façons de lutter contre ce phénomène :
1. Application strictes des mesures de limitation des charges ou;
2. accepter le phénomène tel qu’il est et élaborer des nouvelles politiques de construction et gestion de nos voies routières qui s’y s’adaptent.
On ne peut passer toute notre vie à chialer pour le même problème….soit on le résout ou on l’accepte tel qu’il est.
Voici la plaie du sous-developpement malien. Pourquoi alors les postes de pesage et de peage. Ces camions et remorques surchargés passent quotidiennement a ces postes sans inquietude a croire que le seul but de ces postes est de recuperer les sous. Aucun control et aucun sou n'est re-investit pour l'entretien des routes. Ce pays ne va pas se developper dans le brouhaha; il faut arreter la faineantise et travailler honnetement. Seul travail libère l'homme.
Voici la plaie du sous-developpement malien. Pourquoi alors les postes de pesage et de peage. Ces camions et remorques surchargés passent quotidiennement a ces postes sans inquietude a croire que le seul but de ces postes est de recuperer les sous. Aucun control et aucun sou n'est re-investit pour l'entretien des routes. Ce pays ne va pas se developper dans le brouhaha; il faut arreter la faineantise et travailler honnetement. Seul travail libère l'homme.
La surcharge coûte beaucoup plus cher aux transporteurs qu’a l’Etat.
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