Transport urbain : Le gouvernement décide de sévir contre la prolifération anarchique des engins à deux roues et les moto-tricycles
Difficile de circuler dans la capitale malienne aujourd’hui sans croiser une moto tricycle ou une moto taxi. Ce nouveau mode de transport urbain a pris tellement de l’ampleur que les autorités de la compagnie de la circulation routière peinent à identifier ceux qui respectent la réglementation en vigueur.
C’est pour mieux réguler ce secteur en luttant contre la prolifération anarchique des motos tricycles et des motos taxi que le Ministre des Transports et des Infrastructures, à travers la Direction Nationale des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux invite, dans un communiqué, tous les conducteurs de motos tricycles à se conformer à la réglementation en vigueur. Celle-ci prévoit que le conducteur de taxi-moto ou de tricycle dote son engin d’une carte grise, d’une plaque d'immatriculation, d’un permis de conduire, de l’assurance, et de la vignette.
Les conducteurs des motos taxi qui échappent au contrôle des autorités municipales et la compagnie de la circulation routière sont sommés de se conformer à la loi afin de faciliter leur identification. Chaque conducteur doit, selon le communiqué, doter sa moto d’une plaque mais avoir un gilet et casque obligatoire. « Ils doivent s'inscrire à la Mairie du District de Bamako et à la Compagnie de la Circulation Routière. », précise le communiqué du Ministère des Transports.
Ces mesures qui visent à sécuriser les personnes et à réguler ce mode de transport nouveau ont été bien accueillies par les chauffeurs de taxi et autres moyens de transports urbain et périurbain. « C’est une bonne chose. Ils nous concurrencent sur le marché alors qu’ils ne respectent pas les textes », indique Fousseini Diarra, chauffeur périurbain, qui espère qu’avec l’obligation de se conformer à la réglementation le nombre de conducteurs tricycles et de motos taxi vont se réduire considérablement.
Il faut noter que ce mode de transport qui s’est très vite développé est exercé aujourd’hui par n’importe quel conducteur. De nombreux jeunes sans profession en ont vu comme une opportunité d’emploi. Beaucoup de jeunes sans permis ni casque ont transformé leur motos comme un moyen de transport en commun sans disposer d’autorisation mettant en danger la vie de nombreux usagers de la route.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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