Transport routier : La descente aux enfers a-t-elle commencé pour Bittar Transport ?

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La compagnie de transport « Bittar-trans » qui avait eu une célébrité dans le transport des personnes et des marchandises est aujourd’hui en passe de tomber en désuétude. C’est le moins que l’on puisse relever, au constat de la vétusté des engins de Jeamille Bittar et des difficiles conditions de voyage à bord d’un car de cette compagnie.

 

Retour sur une amère expérience.

La compagnie de transport Bittar-trans serait-elle au bord de la faillite ? Ou tout simplement Jéamille se préoccupe t-il peu de ses clients ? C’est autant de questions que des passagers de Ségou et d’ailleurs ne cessent de se poser en s’attachant les services de la compagnie « Bittar-trans » qui met désormais cinq heures d’horloge sur le tronçon Ségou-Bamako.

 

A « Bittar-trans », à la différence des autres compagnies de voyages, ce sont les seuls responsables de cette société qui sont rois et non les passagers qui sont, pour la plupart du temps, pris en otages par le hasard des choses. Loin d’un quelconque acharnement, nous avions vécu l’amère expérience de voyager, il y’a quelques jours, à bord d’un car de cette compagnie. A cette occasion, les passagers à bord d’un vieux car Bittar- trans n’ont cessé d’exprimer leur ras-le -bol.

 

Ayant embarqué dans le véhicule à 11 heures à Ségou, les voyageurs n’ont aperçu le monument de la tour de l’Afrique qu’au-delà de 16 heures dans des conditions exécrables.

 

L’état très délabré des chaises du car et l’odeur nauséabonde en disent long sur l’indifférence du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali et du Conseil économique, social et culturel, Jeamille Bittar à satisfaire ses clients.

Le hic c’est que le corollaire, de nos jours, à « Bittar-trans » se passe de tout commentaire. Pour économiser le carburant et à chaque arrêt, l’apprenti chauffeur jauge le niveau du gas-oil. N’empêche, l’inévitable est arrivé. Juste à l’entrée de Bamako à Niamana le car tombe en panne sèche, le gas-oil est fini. Aussitôt, le chauffeur s’est assigné la lourde charge de ménager les voyageurs (déjà à bout de nerfs) et d’en conclure à une panne technique. Mal lui a pris puisque l’apprenti a rejoint, à grandes enjambées une station service avoisinante. Cette scène, en plus d’autres n’est que le sport favori de la société « Bittar-trans ». C’est pourquoi, les clients boudent présentement cette compagnie où l’argent compte plus que le confort et la sécurité des clients.

Au vu de la rétrocession de la compagnie « Bittar-trans », certains observateurs estiment qu’au lieu que Jeamille Bittar pense à construire une auto gare ultra moderne dans les abords du cimetière de Sogoniko, il devrait plutôt penser à renouveler à son parc automobile ?  

 

Aliou Badara Diarra

 

 

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